Heart of Darkness

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17/20
Nom du groupe Grave Digger
Nom de l'album Heart of Darkness
Type Album
Date de parution 03 Avril 1995
Labels GUN Records
Style MusicalHeavy Speed
Membres possèdant cet album163

Tracklist

Re-Issue in 2002 with "The Reaper" on the compilation "The History - Part 1 & 2".
1. Tears of Madness 02:09
2. Shadowmaker 05:40
3. The Grave Dancer 05:02
4. Demon's Day 07:30
5. Warchild 06:09
6. Heart of Darkness 11:57
7. Hate 04:24
8. Circle of Witches 07:43
9. Black Death 05:41
Bonustracks (Digipack Edition)
10. My Life 05:08
11. Dolphin's Cry 06:00
Bonustracks (Japanese Release)
10. Dolphin's Cry 06:00
11. Don't Bring Me Down 05:35
Total playing time 56:15

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Grave Digger


Chronique @ dark_omens

12 Fevrier 2015

Les mots sont ici illusoires...

Poursuivant sur cette voie d'excellence ouverte par son remarquable opus The Reaper, les Allemands de Grave Digger nous proposent de nous égarer dans les délicieux méandres de ce manifeste à la gloire du Heavy Speed Metal teutons qu'est ce Heart of Darkness sortis en 1995. Car ici nul besoin d'entretenir un insoutenable suspense superflu, ce nouvel effort est, une fois encore, d'une perfection assez rare. Bien davantage encore que son prédécesseur, ce manifeste s'ennoblit, effectivement, d'une exemplarité parfaite pour laquelle il va s'avérer bien délicat pour votre modeste serviteur, d'extraire quelques défauts susceptible de nuancer quelques peu la vénérable extase méritoire dont l'œuvre pourrait et, selon moi, devrait, être la victime.

Quels éléments pourraient-ils alors, objectivement, faire naître une quelconque polémique, même infime ? Les voix écorchées, rocailleuses et agressives de Chris Boltendhal, qui siéent si parfaitement à l'âpreté développée par cette expression musicale à la fois prompte, et virulente, et, par instants, plus mesuré mais non moins hargneuse ? Certainement pas. Les atouts mélodiques indiscutables de ce Heart of Darkness, que Grave Digger s'évertue remarquablement, notamment sur les refrains et les solis de guitares, à soigner alors qu'autrefois l'anémie de cette musicalité constituait le moindre de ses soucis ? Non plus. Peut-être alors, ces nuances, variations de tempi, autrefois invariablement rapides, et désormais, eux aussi, superbement caractéristiques de l'identité de ce groupe ? Pas davantage.

Fort de ces qualités, l'excellent Shadowmaker, précédé d'un délicieux préambule instrumental angoissant mettant formidablement en exergue la fougue de ce titre, le superbe Warchild aux jolis préambules enfantin avant qu'un riff assassin ne vienne superbement déchiqueté cette première impression, ou encore, par exemple, Hate, trois titres véloces, nous ravissent. D'autres plus posés, sublimes instants aux cadences lourdes et pénétrantes, tels que The Grave Dancer, Heart of Darkness et Circle of Witches, trois pistes aux refrains admirables, ou encore le ténébreux et pesant Demon's Day, ne sont pas en reste.

Autant de morceaux qui ne parviendront aucunement à entacher cet émoi sain qui nous étreint tout au long d'une écoute enthousiaste, en somme.

Tenter d'ailleurs d'en extraire un plutôt qu'un autre dans un ensemble aussi parfaitement efficace, inspiré et réussis est tout simplement vain.

Inutile donc de décortiquer plus longuement une œuvre, que dis-je, un chef-d'œuvre aussi formidablement évocateur. Les adeptes d'une telles débauches nuancées, tel votre modeste serviteur, ne pourront, dès lors, qu'être convaincu, satisfait et séduit.

Que dire de plus?
Pas grand chose si ce n'est évoquer ce changement de line up au sein da la formation qui voit Jorg Michaels remplacé, derrière les fûts, par Frank Ullrich.

Et que peut-on ajouter encore ?
Objectivement, rien ne peut, davantage que l'écoute admirative de ce Heart of Darkness, vous persuader de son excellence et de ses incroyables valeurs. Les mots sont ici illusoires.

Grave Digger en deux albums, et en à peine deux ans, aura, en ces années 90 pourtant fratricides, su réussir à imposer son talent alors qu'il n'aura jamais su véritablement y parvenir durant ces années 80 maudites.

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Chronique @ electriceye

16 Juin 2013

Solide album teutonique

Alallalalala Grave Digger...un nom qui évoque les vétérans du heavy métal allemand. Bien qu'ayant sortis des galettes d'une indéniable qualité avant 1996, le groupe n'a connu une véritable reconnaissance de ses talents seulement depuis le début de son triptyque "Middle Age", composé de "Tunes of War", la puissante galette écossaise, "Knights of the Cross" et son voyage en Moyen Orient et finalement d’Excalibur", narrant les légendes arthuriennes. Ces opus sont sans doute les plus connus des fans, donc aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler d'une offrande un peu moins connue que ceux de la trilogie du MiddleAge, un Cd produit avant 1996: "Heart of Darkness".

Alors pour commencer, je vous propose un petit rappel du contexte de production du Cd: Nous sommes en 1995, et Grave Digger connait depuis l'année précédente une renaissance quasi inespérée .En effet la fin des années 90 a été dure pour Les Diggers, comme pour beaucoup de groupes d'ailleurs: Après deux premiers albums réussis avec la puissance traditionnelle du heavy métal, Le troisième album du groupe "Wargames" avait déjà était décrié par certains, accusant le groupe de dérives commerciales .L'année suivante, Le quatrième album du groupe :"Stronger than Ever",tira (dangereusement à mon gout) vers un hard rock typique de cette période, et suite à l'échec commercial de la galette, le groupe implosa l'année même de la sortie de "Stronger".Dur dur, mais on est dans une logique d'affaiblissement de la vague Heavy à cette époque. Beaucoup de fans voyaient nos Diggers morts et enterrés. Et c'est en 1991, que deux de nos fossoyeurs , le chanteur Chris Boltendahl et le guitariste Uwe Lulis décidèrent de reformer les Grave Diggers avec l'appui de deux nouveaux: Tomi Göttlich et Jörg Michael. Cette nouvelle formation va donc sortir 3 ans plus tard , en 1994, le premier album "de la renaissance" : The Reaper. Alors la, c'est comme si Wargames et Stronger than Ever n'avaient jamais existé , les fans s'accordent presque tous sur le fait que l'album est une véritable bouffe sonore et de ce fait, les Diggers renouent avec les fans de la première heure et la scène, grâce à cette puissance caractéristiques de leurs premiers opus en ajoutant une touche de noirceur dans leurs compositions.

Et finalement , nous arrivâmes donc en cette année 1995,année ou sortit l'album sur lequel j'ai aujourd'hui jeter mon dévolu:
"Hearts of Darkness".

Voilà, j'en ai terminé avec le blabla historique. Maintenant attaquons donc l'œuvre à proprement parler.

Le premier bon point vient à la pochette de l'album, très réussie .C'est d'ailleurs la première pochette des Diggers où est dessinée notre amie la faucheuse, qui sera désormais présente sur tous les artworks des pochettes du groupes, se déguisant en bagpiper écossais sur celle de "Tunes of War", ou bien en chipant le costume Gorgonéen de Méduse plus récemment sur la pochette de "Clash of the Gods".Pour cette première représentation en tant que création à part entière(je dis ca parce que Notre amie est présente sur la pochette de Reaper mais sur une gravure médiévale et pas comme dessin), on peut admirer notre Amie Georgette la Mort dans une grotte sombre, un cœur sanglant dans la main et en proie à ce que l'on pourrait prendre pour une intense réflexion. A l'arrière-plan, on peut voir les cadavres de pauvres hères livraient en pâtures a quelques sombres peaux vertes aux intentions sans aucun doute peu louables. Le décor est posé .On va avoir un album dark, sombre.

Maintenant si vous le voulez bien, amis métalleux, regardons ensemble cet album de plus près au niveau contenu musical.
Nous serions en droit d'attendre, avec une galette comme celle-ci, à un album typique de Heavy Germanique, c'est à dire : le heavy couillu, rugueux, bien teutonique comme il faut. Bref, un bon petit bébé de Grave Digger. Sous bien des aspects, le disque contentera les fans, les vrais, les purs, les durs de heavy traditionnel.

Que ce soit avec les refrains fédérateurs de Hearts of Darkness, de Shadowmaker ou bien encore de Warchild, les fans de la première heure seront heureux de se faire craquer les vertèbres sur de bons refrains, que nos allemands savent si bien faire. Le cotés sombre, présent dans l'album précédent est toujours là, mais exécuté d'une manière différente. La différence est que "The Reaper" est un album froid ou les guitares électriques sont un élément principal de ce qui compose cette atmosphère spécifique.Dans Heart of Darkness, d'autre moyens sont utilisés de façon, à mon avis convaincante
.L'intro du disque "Tears of Madness", bien qu'à mon avis un peu longue, est uniquement orchestrale, stridente et veut plonger l'auditeur dans cette sombre ambiance. Un autre élément est présent dans la chanson "Circle of Witches", qui est avec "Heart of Darkness", est ma chanson préférée. Même si on doit endurer une intro qui souffre des mêmes défauts que "Tears of Madness", l'attente est vite récompensée. Le morceau débute réellement, et la...Monsieur Boltenthal commence à chanter d'une voix claire, presque dérangeante...L'accompagnement à la guitare appuie fortement cette ambiance dérangeante. On se sent vraiment dans l'antre des sorcières que la chanson évoque.

"Dolphin Cry" est la ballade du skeud et bien que classique, ce morceau se laisse écouter même si cela parait être un choix étrange de mettre un ballade très classique sur un album comme celui-ci. Un autre choix étrange, mais qui s'intègre de manière assez surprenante dans l’album, est la présence de la chanson "Demons Day" dont on sent les influences trés Hard Rock, alors quand on sait que le Hard n'a vraiment pas réussit au groupe... on pourrait s'attendre au pire,mais je dois avouer que passer la première minute, constatant que le morceau était d'une très bonne facture , j'ai choppé un magnifique torticoli en headbanguant comme un vrai...tout seul dans ma chambre BREF.

Alors pour conclure, quand on l’écoute maintenant, on sent véritablement que ce cd est un album de milieu de carrière, il y a déjà les éléments qui ferons le grand succès du classique triptyque "middle age" mais il y a encore des résurgences de sonorités des premiers albums .Loin de moi cependant l'idée de faire passer ce skeud pour un vulgaire cd de transition. C'est à mon avis une des étapes d'élaboration de ce qu’est maintenant Grave Digger. Et c'est une étape franchement réussie.

2 Commentaires

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ZazPanzer - 16 Juin 2013: Dolphin's Cry est une bonustrack, magnifique par ailleurs, d'où le "choix étrange" de la placer en fin de disque.
Un album superbe, je ne me retrouve pas dans cette description d'un "disque de milieu de carrière" : Grave Digger renaissait de ses cendres et nous envoyait une bombe particulièrement inspirée, on est loin du pilotage automatique que Chris a branché depuis bien trop longtemps. C'est sûrement mon préféré du groupe, bien que j'adore également Witch Hunter.
electriceye - 16 Juin 2013: je me suis mal exprimé:j'emploie l'expression disque de milieu de carrière dans le contexte de la vision actuelle que j'ai de cet album, c'est à dire que c'est un des excellent albums du groupe qui sert de "pile" au pilotage automatique dont tu parles. J'ai pas voulu utilisé cette expression pour devaloriser ce cd qui est un des meilleurs du groupe
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