Grave Digger. Un nom qui m'était inconnu il y a encore un mois... Jusqu'à ce que je jette l'oreille sur ce
Ballads of a Hangman, dont les critiques faisaient l'éloge dans tant de magazines spécialisés...ce qui m'amena à découvrir un de mes groupes favoris du moment, via des albums comme
Excalibur ou
Rheingold, véritables réussites. Alors, après une écoute des albums précédents, que dire de ce nouvel opus ?
Tout d'abord, ceux qui avaient été déroutés par le coté plus mid-tempo, mélodique (Chris Boltendahl, le chanteur, avait dit "plus progressif") de
Liberty or Death peuvent être rassurés. On le comprend dès
Ballad of a
Hangman, le premier titre :
Grave Digger revient à une musique bien plus rapide et efficace, loin des expérimentations parfois bancales de
Liberty or Death. On peut même aller jusqu'à dire que rarement
Grave Digger avait été aussi direct, aussi "vlan dans ta face". Finies les mélodies des 2 précédents albums, fini le côté épique de
Rheingold,
Grave Digger fait ce qu'il fait le mieux (selon eux), un true metal parfois bien speed comme un
Judas Priest sous anabolisants, parfois plus heavy et mid-tempo, et toujours bien accrocheur. Accrocheur, voilà, le mot est dit : à l'écoute de certains refrains, on comprend bien que le groupe a tout misé sur leur efficacité (
Ballad of a
Hangman, Into the
War,
Hell of
Disillusion) ... les riffs font donc headbanguer (même si aucun n'a le génie d'un
Excalibur par exemple), le chant est vindicatif et agressif et les refrains sont faits pour être repris en choeur.
Alors, évidemment, le groupe se garde quelques moments plus posés, comme la "ballade" de l'album
Lonely the Innocence Dies, en duo avec la chanteuse de
Benedictum (et non pas d'
Equilibrium, correction) Veronica Freeman (à la voix particulière) ; mais ces ralentissements de tempo restent rares (le tube
Pray, par exemple). Mais la vitesse l'emporte pour la première fois depuis longtemps chez
Grave Digger sur la mélodie. Mais tout cela signifie-t-il que nous avons là droit au meilleur album du groupe ?
Pas forcément. C'est certainement le plus énergique depuis bien longtemps, voire depuis les années 80 ...mais le côté épique d'albums comme
Rheingold,
Excalibur ou
Knights of the Cross donnait une patte particulière au groupe qui manque un peu sur ce
Ballads of a Hangman. On a beaucoup moins l'impression ici d'assister à une fresque musicale qu'à une simple succession de chansons efficaces, puissantes, mais moins porteuses de sens ... sans oublier que même techniquement, nous n'assistons pas ici aux meilleurs riffs du groupe, ni à ses meilleurs solos. Reste que
Ballads of a Hangman plaira à la plupart des metalheads, des amateurs de true metal efficace, et réconciliera certainement les fans déroutés par
Liberty or Death et
The Last Supper.
le groupe est retourné dans un "true " comme il le disent , ou à un côté plus speed voire l'album the grav digger, d'accord , mais il y a aussi l'arrivé d'un second guitarsite ex running wild , qui donne un côté speed plus important , on retrouve d'ailleur des riff issus de running wild
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