Rheingold

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16/20
Nom du groupe Grave Digger
Nom de l'album Rheingold
Type Album
Date de parution 26 Mai 2003
Labels Nuclear Blast
Style MusicalHeavy Speed
Membres possèdant cet album148

Tracklist

1. The Ring 01:48
2. Rheingold 04:01
3. Valhalla 03:48
4. Giants 04:37
5. Maidens of War 05:48
6. Sword 05:02
7. Dragon 04:07
8. Liar 02:46
9. Murderer 05:37
10. Twilight of the Gods 07:21
Bonustracks (Limited Digipack Version)
11. Hero
12. Goodbye
Total playing time 44:55

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Grave Digger


Chronique @ dark_omens

24 Fevrier 2015

Rheingold n'est certainement pas l'oeuvre la plus aboutie de Grave Digger...

Ils nous avaient pourtant fait la promesse solennelle de ne plus se laisser emprisonner dans les affres conceptuelles de fresques historico-artistico-fantasmatiqu. Ils nous avaient jurés, grisés par cette liberté nouvelle qui fut la leur sur un The Grave Digger (2001) aux parfums légèrement plus nuancés que ces prédécesseurs, que, jamais ô grand jamais, ils ne se laisseraient plus charmer par les sirènes tentatrices de l'élaboration de tableaux épiques et ancestraux. Et ce même si, la trilogie médiévale dont ils furent les auteurs (The Middle Ages Trilogy regroupant Tunes of War (1996), Knights of the Cross (1998) et Excalibur (1999)) dans laquelle il dépeignirent certains conflits moyenâgeux (tels que notamment les épisodes britanniques dans lesquels s'illustrèrent William Wallace, Robert Bruce et Andrew Morray, mais aussi ceux où prirent place les Templiers ou encore les chevaliers de la table ronde) marqua la quintessence de la créativité des saxons de Grave Digger.

C'est donc non sans un certain étonnement que nous découvrons, en cette année 2003, le nouvel effort de Chris Boltendahl et de ses acolytes, intitulé Rheingold. Ce nouvel opus est une libre interprétation d'un opéra, Der Ring des Nibelungen, dont Das Rheingold est un des préludes, que Richard Wagner écrivit inspiré par la mythologie germanique et nordique, et notamment par un poème moyenâgeux allemand, Nibelungenlied.

Si l'univers artistique des germains semble se réorienter vers une vision plus passéiste de sa créativité, sa musique est, elle aussi, moins inspiré par ces récentes tentatives (The Grave Digger (2001)) et prends davantage en exemple le temps bénie de la trilogie déjà évoquée. Le résultat, malheureusement, ne parviendra pas à nous séduire autant que le triptyque originel. Ce Rheingold, malgré des qualités indéniables, manque, en effet, de nuances, d'un ou deux titres forts et sans doute, un peu, de convictions pour véritablement atteindre son but.

Néanmoins, soyons honnêtes aussi, ce nouvel opus, fort de ce Heavy Speed Metal typiquement germanique et âpre, aux voix délicieusement rugueuses, recèle de suffisamment de bons moments pour en faire un disque tout à fait acceptable, à défaut d'être remarquable. Et ce n'est certainement pas des titres tels que les bons et vifs Rheingold et Maidens of War (dont certaines respirations nous rappellent subrepticement Monks of War de l'album Knights of the Cross (1998)), aux refrains et aux breaks intéressants, ou encore tels que, par exemple, Liar qui viendront ternir cette relative bonne impression. Pas plus d'ailleurs que les attachants Murderer ou Twilight of the Gods.

Mais il manque indéniablement un supplément d'âme à ce disque. Un peu de cette magie supplémentaire qui aurait, sans aucun doute, permis de séduire davantage.

Au-delà de ces infimes carences, il y a aussi ces excès minimes. On aurait, en effet, voulut, parfois, au cœur de ce Rheingold, un peu moins de systématisme (notamment dans certaines parties batterie qui mériteraient aux doubles grosses-caisses méthodiques).

La réussite d'une œuvre tient, parfois, à peu de chose et le moindre détail peut rompre un équilibre qui s'annonçait pourtant prometteur.

Quoi qu'il en soit, Rheingold n'est donc pas l'œuvre la plus aboutis de Grave Digger. Elle nous propose, cependant, suffisamment d'atouts pour faire naître un plaisir tout à fait légitime à son écoute.

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Commentaire @ Disarmonia

13 Juillet 2004
" Tais toi et prends toi ça dans la face ! " ça pourrait être le dicton parfait pour le groupe GRAVE DIGGER !
Ce combo teutons bien connu dans le milieu du Metal ( déjà 11 albums au compteur ! ), donne dans ce qu’on pourrait qualifier de : " Heavy couillu de folie aux accents mélodiques et au chant hors norme " ( pas très catholique comme appellation ! ) .
Douzième album donc pour Grave Digger, ce Rheingold s’inspire directement de l’Opéra de Wagner : " L'Anneau du Nibelung " ( Ah, enfin un groupe de Metal qui à une certaine ouverture d’esprit sur d’autre style de musique ! ) et nous en met plein la vue.
Conjuguant puissance et mélodie, le groupe ne rechigne pas non plus à inclure quelques passages symphoniques qui font leur effet (" Giants ", " Maidens of War " ). Riffs incisifs, bonne grosse guitares, et voix agressive et caverneuse, vous l’aurez compris c’est du bon Heavy à la sauce Allemande !
Les 10 titres sont tous jouissifs mais s’il ne fallait en retenir qu’un ça serait sans conteste " Valhalla " et son refrain étonnamment accrocheur ( vous allez le chanter à longueur de journée celui là ! ) qui à lui seul vaut le prix de l’album ( 10 à 20 euros ça dépend votre fournisseur ! Inutile de préciser que graver un album de cette trempe est un pur sacrilège ! )
A précisez que GRAVE DIGGER sera présent au Wacken 2004 ( j’en connais qui vont se déchaîner cet été ! )
Aaaaarrrrrrrrrggggggg, c’est trop bon ! ! ! ! !

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