First Cuts.... and Then Some

Liste des groupes Heavy Mélodique Pretty Maids First Cuts.... and Then Some
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15/20
Nom du groupe Pretty Maids
Nom de l'album First Cuts.... and Then Some
Type Compilation
Date de parution 1999
Style MusicalHeavy Mélodique
Membres possèdant cet album26

Tracklist

1.
 City Light
 03:42
2.
 Fantasy
 05:36
3.
 Shelly The Maid
 03:40
4.
 Bad Boys
 04:09
5.
 Children Of Tomorrow
 04:32
6.
 Nowhere To Run
 02:49
7.
 In Santa's Claws
 04:26
8.
 A Merry Jingle
 02:45
9.
 Eye Of The Storm (Live)
 06:14
10.
 Red, Hot and Heavy (Live)
 07:08
11.
 Rock The House (Live)
 03:55

Bonus
12.
 Far Far Away (Slade cover)
 03:40

Durée totale : 52:36

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Pretty Maids


Chronique @ dark_omens

31 Juillet 2015

Cours de rattrapage...

Est-il réellement nécessaire de consacrer une chronique entière à ce qui n’est rien d’autre qu’une compilation de deux œuvres déjà parues ? Car c’est bien de cela dont il s’agit, du rassemblement de deux albums sans pratiquement aucun ajout, sans quasiment aucune modification, et je dirais même, presque sans aucun intérêt. Presque, mais pas tout à fait, car ce disque offre tout de même l’avantage de nous proposer deux albums qui, avec le temps, sont devenus assez difficiles à trouver en dehors des chemins sombres, dans l’obscurité de ces nuits ou d’intrigants étrangers vous les livrent sous le manteau à des prix exorbitants. Enfin lorsque je parle de deux albums, il n’est pas tout à fait exact de les considérer ainsi puisque en réalité il s’agit plutôt de deux EP.

Le premier étant celui sorti sous le simple titre de Pretty Maids en 1983, comprenant six titres dont cinq figuraient déjà sur la première demo du groupe parue également en 1983. Si on peut déjà y ressentir les prémices du style de Pretty Maids dans la fougue de morceaux tels que City Light ou Nowhere To Run, on peut cependant s’étonner de l’absence de synthé sur la plupart de ces titres. En effet, exception faites Bad Boy's à l’intro très typique de l’époque qui nous emmène dans les contrées de la forêt amazonienne à la recherche de l’or des Aztèques dans une atmosphère très semblable à celles développées par Vangelis, avant que n’explose la furie d’un titre racontant les épopées de mauvais garçons dans un titre au sujet bien moins dépaysant que ne le laissait entrapercevoir l’intro, et dans le très Rock, Fantasy, saupoudré parfois de ces sonorités d’orgue très influencées par Deep Purple et à d’autres moments dans des intonations déjà proches de l’ultérieur Future World, la présence de l'instrument à touches est étonnamment discrète sur ces six premiers morceaux. Il faut noter aussi que le chant de Ronnie Atkins n’est pas encore tout à fait celui dont il saura jouer avec talent dans des nuances alternant rugissement et voix claire plus tard. Il en fait de timides expériences en ébauchant des tentatives sur City Light, Shelly The Maid ou encore Bad Boys, mais desservies par une certaine immaturité vocale. Ces interventions ne sont encore qu’une esquisse de ce chant si particulier qu’il développera bientôt.

Le second datant de 1990, sorti sous le titre d'In Santa’s Claws contient, quant à lui, cinq titres. Longtemps considéré, du fait de sa relative rareté, comme le Saint-Graal des collectionneurs, cet opus souffre de la même production au son lissé et poli du Jump the Gun. Autant dire que ces sonorités aseptisées faites pour séduire essentiellement les oreilles plus délicates de nos amis américains ne sauraient être du goût de tous. D’autant que le choix des morceaux inédits, à savoir un premier titre In Santa’s Claws très mélodique et un deuxième A Merry Jingle, reprise Metal d’un classique de Noël amusante mais pas vraiment essentielle, en font un objet dont l’aspect collector a été largement surestimé. Du moins selon votre humble serviteur. Les trois derniers titres de cet opus sont trois morceaux live enregistrés au Danemark durant le Roskilde Festival de 1990. Présentant une jolie version de la ballade In The Eyes Of The Storm, extraite de l’album Future World, une intéressante interprétation de Red, Hot and Heavy et de son riff légendaire tiré de l’opus du même nom, et un enthousiasmant Rock The House aux claviers très « pourpre profond » que l’on peut retrouver sur le disque Jump the Gun, cette trilogie forte aux allures incontournables constitue le seul intérêt de cet EP.

Agrémentés d’un inédit, d’une ballade douçâtre et fatigante, Far Far Away, ce First Cuts…and Then Some se clôt sur une note loin d’être réjouissante.

Quasiment sans intérêt pour ceux qui possèdent déjà ces deux EP qui, aujourd’hui, sont devenus difficiles à trouver à prix décent, cet album a l’avantage de proposer pour les autres, à nouveau, certains titres oubliés de Pretty Maids, réparant ainsi, en partie, leurs étranges absences du récent Best Of…Back To Back.

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