Scream

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16/20
Nom du groupe Pretty Maids
Nom de l'album Scream
Type Album
Date de parution 1995
Style MusicalHeavy Mélodique
Membres possèdant cet album96

Tracklist

1.
 Rise
 04:34
2.
 Scream
 04:34
3.
 Psycho-Time-Bomb-Planet-Earth
 03:45
4.
 This Love
 04:38
5.
 Walk Away
 04:52
6.
 No Messiah
 04:06
7.
 In a World of Your Own
 05:04
8.
 Don't Turn Your Sex on Me
 03:58
9.
 Adrenaline Junkie
 04:52
10.
 Anytime Anywhere
 05:00

Bonus
11.
 When It All Comes Down (European Edition)
 

Durée totale : 45:23

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Pretty Maids


Chronique @ Loloceltic

18 Avril 2013

Puissant, varié, mélodique et propulsé par une production énorme.

La catastrophe résultant de "Stripped" aura au moins eu le mérite de convaincre les membres de Pretty Maids qu'on ne les reprendrait plus à céder aux sirènes commerciales ! Décidés à repartir du bon pied, les Danois, bien que virés de chez Columbia et ayant atterri sur le label Massacre Records, ont néanmoins réuni les moyens pour faire appel à Flemming Rasmussen (Metallica, Blind Guardian…) pour produire leur nouvel opus, ce qui va se traduire immédiatement par un véritable mur sonore d'une puissance rarement atteinte par le quatuor. Et cette fois-ci, en pleine vague Grunge, les Scandinaves restent fidèles à un heavy à la fois puissant et varié comme ils sont les seuls à savoir si bien le faire.

Et pour éviter que le doute ne s’installe, ils nous balancent une première salve à l’intensité imparable et symbolique de la variété des territoires explorés avec le même talent renouvelé. "Rise" lance les hostilités, puissant et dynamique et alternant les tempi, suivi du titre éponyme, sombre et heavy avec son refrain agressif. Puis "Psycho-Time-Bomb-Planet-Earth" réunit la vitesse du premier et la puissance du second, y ajoutant une dose supplémentaire de mélodie et quelques chœurs 'Queenesque' en arrière-plan, avant que "This Love" ne vienne rappeler la face la plus mélodique du combo avec ses éléments FM mais musclés. Et voilà Pretty Maids résumé en 4 titres, de retour sur les sommets d’un genre qui ne lui a pas toujours réservé la place qu’il mérite.

Porté par la voix unique de Ronnie Atkins capable de traduire toutes les émotions, les riffs et les soli à la redoutable efficacité de Ken Hammer, et avec une section rythmique qui s’affirme avec dynamisme, "Scream" est à considérer comme un sans-faute, même si certains trouveront à redire aux titres les plus mélodiques tels que le mid-tempo 'FMisant' "Walk Away", ou les traditionnelles ballades "In A World Of Your Own" et "Anytime Anywhere", portées par les claviers d’un Alan Owen revenu pour une nouvelle pige avec ses anciens camarades de jeu, et le piano de Dominique Gale. Si ces titres représentent la face la plus accessible du groupe, ils restent cependant de qualité et ne sombrent jamais dans la mièvrerie, et surtout, ils ne doivent pas faire oublier les multiples grenades à fragmentation qui explosent tout au long de cet opus: "No Messiah" puissant et accrocheur, le redoutable "Don’t Turn Your Sex On Me" écrasant tout sur son passage, ou l’enragé "Adrenalin Junkie", sans oublier de Speed-Mélodique d’un "When It All Comes Down" méritant mieux que le statut de simple bonus avec sa démonstration technique de chacun des membres du quatuor.

Le suicidaire interlude "Stripped" est donc effacé et "Scream" reprend les choses en main, suite logique de "Sin-Decade". Puissant, varié, mélodique et propulsé par l’énorme production de Rasmussen, il redonne toutes ses lettres de noblesse au combo danois et lui permet de repartir du bon pied. Reste à espérer que la suite sera aussi bonne et que Pretty Maids mettra un terme à sa regrettable habitude consistant à alterner Albums incontournables et opus plus faibles.

6 Commentaires

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samolice - 05 Novembre 2013: Quelle bonne surprise! Vraiment un album réussi.
Une seule faute de goût : l'épouvantable "Anytime Anywhere". Une vraie catastrophe ce titre à mon goût. "In a World of Your Own" est pas top non plus. Sur "Walk Away " en revanche, le chant rattrape tout tellement Atkins tue.
Mention spéciale au très bon "No Messiah" et à la bonus track, qui n'est même pas mentionnée sur le livret du cd, et sur laquelle Hammer envoie le plus gros solo du skeud. Merci encore Lolo pour m'avoir donné envie d'acheter ce disque. No regret.
Loloceltic - 05 Novembre 2013: Super. Je suis hyper content de t'avoir convaincu car j'adore cet album ! ;-)
 
winger - 24 Décembre 2013: A l'image de nombreux albums des "pretty maids", il y a des tueries 'psycho..rise, scream, walk away," et du plus déroutant, pour moi (don t turn.. no messiah qui n est ni assez puissant ,ni assez mélodique, adrenaline junkie..) C est assez symptômatique du groupe de nous pondre du bon et du moins bon0 Quand fais tu la critique de "anything worth.. ??
Loloceltic - 26 Décembre 2013: Pour l'instant, je n'ai pas prévu d'autres chroniques pour ce groupe, mais sait-on jamais...
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Chronique @ dark_omens

20 Avril 2014

Le Messie attendu depuis Jump the Gun est enfin parmi nous...

Alors que la carrière de Pretty Maids semble n’être qu’un corps moribond jeté au fond d’un trou sur lequel un Stripped, aux parfums indécents de suicide artistique, vient tout juste de jeter l’ultime poignée de terre, une voix alarmante s’élève pour nous avertir que cet enterrement somme toute relativement symbolique, pourrait prendre des aspects bien plus définitif. En effet Ronnie Atkins chanteur et fondateur de cette formation, endurerait les affres d’une terrible maladie. En proie à d’indicible souffrance, il lutterait contre une sorte de parasite qui se serait installé sur ces cordes vocales et qui menacerait sérieusement son intégrité physique. Peu de précisions sur la gravité du fléau que vit l’homme viendront éclaircir un flou quasi-total. Quoi qu’il en soit après, on peut le supposer, une convalescence salvatrice Pretty Maids sort ce Scream, dont on ne sait qu’attendre au vu d’une discographie alternant parfois le pire (Stripped), parfois le moins bon (Jump the Gun…) mais aussi le meilleur (Red, Hot and Heavy, Future World…).

Insister sur les détails concernant la santé du vocaliste apparaît essentiel tant elle exprime de la manière la plus objective possible l’ambiance particulièrement belliqueuse de ce disque, ainsi que le rendu de certains titres. Lorsque l’artiste va puiser au fond de lui, ses émotions les plus profondes et sincères, et qu’il les retranscrit de la plus belle manière qui soit, réussissant à offrir et à partager ses sentiments, l’œuvre s’en trouve forcement enrichie et sublimée.

Or dès le premier morceau de cet Album on ressent ce supplément d’âme au sein de titres plus affûtés, et habités que jamais. Ce constat est vrai pour un Rise à l’envolé et à la fougue, mêlé à ces parties plus mélodiques, où les guitares sont lourdes et agressives dans les riffs, et aériennes dans les parties les plus harmonieuses, et où rugit en une sorte de vérité ultimes nous laissant le sentiment qu’il s’agit réellement d’une question de survie un Ronnie Atkins poignant. Mais aussi pour un Scream plus lent aux riffs plus pesants, cri symbolique que l’on ressent étrangement vécu, authentique, et qui à l’image de la pochette de ce disque raconterait derrière le voile d’une certaine pudeur les douleurs de ces heures de souffrance. Cependant il l’est encore davantage lorsque arrive Psycho-Time-Bomb-Planet-Earth, le titre le plus incontestable de l’Album. La tension palpable dans ce crescendo nerveux d’un Heavy solide est admirable. Après ce triptyque imparable où Pretty Maids, en véritable maître d’œuvre, nous offre, enfin, le meilleur, arrive This Love qui, bien qu’un peu trop mélodique, n’est pas scandaleux, procurant cette nécessaire respiration salutaire, après le déluge furieusement Heavy Melodique des trois premiers titres. Pourtant il aurait été bien plus pertinent de poursuivre sur une note plus à l’image du début énergique de cet Album, mais au lieu de ça nos danois nous infligent (et le mot n’est pas trop fort) un Walk Away sirupeux. Une ballade ennuyeuse, bien dispensable. Dès lors, l’œuvre perd quelques peu de cet intérêt construit sur une tension, une urgence, que l’on ne retrouvera pas vraiment durant la suite de ce disque. No Messiah est un titre bien construit, à mi-chemin chemin entre l’esprit développé par ces premières pistes et celles plus mélodiques habituelle du groupe. Continuant encore et encore sur les pentes glissantes de ce feu qui s’éteint petit à petit la bande à Ronnie enchaîne sur une deuxième ballade, In a World of your Own. Déjà deux ballades pour ce disque (Walk Away, In a World of your Own), et un morceau très mélodique (This Love) et ce seulement après sept titres, dont les trois premiers sont de véritables morceaux rageurs et essentiels. On comprendra alors aisément quel sentiment de frustration peut étreindre tout fan de Pretty Maids. D’autant plus qu’il faut attendre Adrenaline Junkie pour retrouver un peu de cette puissance délectable qu'il ne sait plus nous offrir autrement que par touche parcimonieuse, et surtout l’excellent When it all Comes Down, après une troisième ballade, renouant avec la furie et la rage tendu authentiques et sincère d’un Rise, Scream ou autre Psycho-Time-Bomb-Planet-Earth….

Ce qu’il faut noter aussi, c’est que loin d’être tout à fait exemplaire et contemporain, cette œuvre offre tout de même quelques relents d’inspiration plus moderne, et ce notamment grâce à des riffs plus lourds et plus groovy (Scream, Rise, Psycho…). Parler d’une influence Néo-Metal serait, certes, très très exagéré, pourtant il est indéniable qu’il y a là une tentative de s’inspirer, un peu, de l'ère du temps. Une expérience pourtant pas vraiment prédominante, mais qui donne à ce disque une ambiance particulière, un parfum original pas inintéressant qui aurait mérité d’être exploré un peu plus, et ce afin d'imprégner l’Album plus fortement et plus franchement.

Tout en étant la suite logique de Sin-Decade, ce Sream apporte une pierre supplémentaire à l’édifice Pretty Maids en proposant quelques titres de Heavy lourd, puissant et mélodique, aux riffs plus modernes et groovy, mais aussi quelques autres plus classiques. Le véritable échec de ce disque résidant dans ce manque d’homogénéité dans l’intensité d’un Album s’écroulant quelques peu après les trois premières chansons, et dans ces ballades bien trop nombreuses venant un peu alourdir l'ensemble. Néanmoins le groupe nous propose là l’ébauche d’une véritable option intéressante, d’une incontestable pensée différente qui aurait sans aucun doute mérité d’être poussée plus avant. Il constitue de fait le vrai premier pas enthousiasmant que l’on attendait depuis Jump the Gun. Un pas fébrile et mal assuré, mais très encourageant.

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ericb4 - 20 Avril 2014: Voilà un groupe que je ne connaissais pas. Et pourtant ils existent depuis un bon moment, période où j'écoutais encore du rock. D'ailleurs, j'ai aussi un pseudo sur SOR, si ça peut t'intéresser (barkley08). En tout cas, la cuvée 95 semble de bonne facture. Je vais donc, grâce à ce que tu en dis, l'écouter. Ah, trop de ballades apparemment, ou du moins pas des meilleures... Voyons ça!
samolice - 22 Avril 2014: Merci Darko. Je me permets de reprendre grosso modo le commentaire que j'ai laissé sur la chro de Lolo.
Un album réussi avec, pour moi, une énorme faute de goût : l'épouvantable "Anytime Anywhere". Il passe bien pour toi ce titre? Le chant de Atkins est top tout du long. Mention spéciale au très bon "No Messiah" et à la bonus track, qui n'est même pas mentionnée sur le livret de mon cd, et sur laquelle Hammer envoie le plus gros solo du skeud. En ce moment je cherche le "Planet Panic" que j'avais trouvé pas mal à sa sortie mais que je n'avais pas acheté.
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