Screamin' Live

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17/20
Nom du groupe Pretty Maids
Nom de l'album Screamin' Live
Type Live
Date de parution 16 Novembre 1995
Style MusicalHeavy Mélodique
Membres possèdant cet album46

Tracklist

1.
 Psycho-Time-Bomb Planet-Earth
 03:40
2.
 Rock the House
 03:09
3.
 Rise
 04:36
4.
 Walk Away
 06:15
5.
 Scream
 04:36
6.
 Yellow Rain
 05:57
7.
 Sin-Decade
 03:55
8.
 Savage Heart
 05:03
9.
 No Messiah
 03:47
10.
 Please Don't Leave Me
 06:46
11.
 Love Games
 05:22
12.
 Future World
 06:01
13.
 Back to Back
 04:15
14.
 Red, Hot and Heavy
 07:11

Durée totale : 01:10:33

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Pretty Maids


Chronique @ dark_omens

17 Fevrier 2015

Avec ce live, Pretty Maids se remet en marche, et bientôt, peut-être, dans la course...

La fin de contrat entre les Danois de Pretty Maids et un Sony Music bien plus empreint à promouvoir d’autres groupes plus populaires dans des styles plus rentables (Grunge, Néo-Metal…), fut difficile. Elle donnait naissance à l’infâme Stripped. Ronnie Atkins et les siens, après ces pérpéties, sortaient un intéressant Scream, chez Massacre Records, avec le retour aux manettes de ce vieux compagnon de toujours, Flemming Rasmussen, qui parvint à redonner un peu de cette vigueur d’autrefois au groupe, tout en lui gardant une certaine modernité des plus intrigantes. Revenant d’entre les morts et soucieux de mettre tous les atouts de leur côté, il fallait donc confirmer ce regain d’intérêt que semblait vouloir leur consentir le monde entier. Quoi de mieux pour ce faire qu’un album live ? Quoi de mieux qu’un public tout acquis à la cause d’hymnes choisis avec intelligence pour concrétiser un retour attendu depuis des décennies ? Et quel public pouvait le mieux incarner cet amour indéfectible si ce n’est celui du propre fief de Pretty Maids ?

C’est donc au Danemark, et plus précisément à Copenhague qu’a été enregistré ce Screamin’Live. A l’évidence, le groupe n’a pas besoin de se forcer pour provoquer l’enthousiasme d’un public conquis d’avance par le propos. On pourra cependant regretter que ce choix provoque aussi un certain conformisme routinier d’une prestation à la prise de risque minimum.

Déplorons aussi la production de ce manifeste laisse ce public, pourtant fidèle et présent, un peu en retrait dans un mixage où la priorité a été à l’évidence, la mise en exergue du groupe. Un choix compréhensible, mais étrange si l’on songe qu’un album live est surtout l'expression du lien étroit entre un groupe et son public. Combien d’album live sont d’excellents albums davantage parce qu’ils offrent le reflet exact et authentique d’une ambiance intense, que d’une prestation sans faille d’un groupe ? Or sur ce Sreamin’Live le public est souvent inaudible, absent, rien d’autre qu’un souffle que l’on devine. Et lorsque Ronnie Atkins tente de le faire participer (Walk Away, Please Don’t Leave Me …) on ressent une osmose tronquée dont la plénitude n’est pas vraiment évidente.

Au-delà de ça, ce qui fait la réussite d’une telle entreprise c’est le choix difficile et complexe d’une liste de morceaux homogènes. La sélection est d’autant plus délicate lorsque, comme Pretty Maids, le groupe possède une carrière égrenée de nombreux albums. Articulé autour de Scream, dernier en date, il paraissait évident que ce live ne pouvait raisonnablement pas faire l’impasse sur l’excellent triptyque Psycho-Time-Bomb-Planet-Earth, Rise et Scream. Si les versions ici présentées semblent moins puissantes, et moins pesantes, elles n’en gardent pas moins les qualités indéniables d’un Heavy Mélodique captivant. No Messiah prend, quant à lui, une ampleur plus agressive dont il manquait un peu auparavant, créant là, une véritable bonne surprise. Seul Walk Away aurait mérité d’être écarté, car bien trop insipide, tentant de créer une émotion entre le public et le groupe, dont le rendu est, essentiellement du fait de ce mixage, raté.

Si la formation tente d’imposer ces derniers méfaits comme une évidence, elle n’en oublie pas, moins un passé glorieux construit sur des qualités épisodiques dont elle su faire preuve. Ainsi elle déterre un excellent et fougueux Back to Back, où elle donne le reflet de toute l’ampleur de son talent ; et un impeccable Red, Hot and Heavy avec son riff typiquement Heavy. Mais aussi un furieux Yellow Rain et un enragé Future World dont les absences auraient été une erreur indicible. En revanche, pourquoi avoir préféré un Love Games en lieu et place d’un Needles In The Dark ? Le premier très mélodique donne à l’évidence une image plus exacte de ce que peut, aussi, être le groupe; mais le second aurait été diablement plus efficace. Il exhume également un Rock the House bon, mais pas vraiment transcendant ; et la ballade Savage Heart qui offre un beau moment dans une version plus proche de celle de Stripped que de celle de Jump the Gun. Il ravive les cendres encore fumantes d’un remuant et admirable Sin-Decade rapide et savoureux ; et d’un Please Don’t Leave Me qu’on a, sans doute, un peu trop entendu.

Ce Screamin’Live est donc un disque plutôt équilibré, nous offrant une bonne synthèse de la carrière de Pretty Maids, entrelaçant toutes la quintessence de son art ou vient se mêler riffs Heavy, musique harmonieuse, rythmes effrénés, rugissements déchaînés d’un Ronnie Atkins unique. Le seul regret est le choix de certains morceaux, même si, force est de reconnaître, que l’ensemble renvoie une image assez fidèle de ce qu’est la musique du groupe. On déplorera également une atmosphère un peu trop feutré, dû à ces manifestations du public mises bien trop en retrait.

Avec cet album Pretty Maids enchaîne enfin un second pas sur le pénible chemin de cette renaissance. Il se remet donc en marche, et bientôt, peut-être, dans la course...

2 Commentaires

4 J'aime

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frozenheart - 18 Fevrier 2015: Extra ta chro dark_omens en tant que grand fan du groupe,je t'en remercie !
En effet, ce Live est pas mal du tout malgré ses erreurs lié à la production et surtout au mixage. Où est donc passer le public ?
Dommage, car la setlists et vraiment du tonnerre dés son intro jouissives a souhait et en y incorporant des titres du non moins légendaire "Future World". Par contre aucun titre du sous estimé "Sin-Decade" mis a part la reprise de John Syke " Please Don't Leave Me ", pour finir avec un "Red Hot and Heavy" qui aurais pu être dantesque, avec un public audible.
Pour ma part, je préfère de loin leur album live "It Comes Alive" sortie en 2012, vraiment indispensable.
Aliveandrock - 21 Fevrier 2015: Bonne chronique qui reflète également mon avis de grand fan ! Le live suivant "alive at least" corrigera certaines imperfections , mais la production du son restera très "brut" et quelque part, on ne s'éloignera pas de ce "Screming live". Comme dit Frozen, la vrai consécration opèrera sur "it comes alive", la production ayant cette fois été laissée au génie Jacob Hansen. La machine se remet donc doucement mais surement en marche avec un Screaming live imparfait, pas surper bien produit, mais honnête et rassurant.
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