Episode V : La confirmation tranquille.
Quelques mois seulement après la sortie de
Stained Class, nos anglais prennent à nouveau le chemin du studio pour y mettre an boîte le cinquième album :
Killing Machine (1978).
Leur talent de compositeur leur permettent-ils d’être aussi prolifiques et rapides sans nuire à la musique ou bien se sont-ils un peu précipités ? Probablement un peu des deux.
Fort d’une pochette censurée aux US (un peu de pub ne fait jamais de mal) qui pourtant paraît bien sage en comparaison des sorties contemporaines, le quintette de Birmingham nous proposent ici un Heavy
Metal comme il savent le faire, mais contrairement à
Stained Class, les influences rock 70’s sont plus marquées et nous rappellerait presque
Sad Wings of Destiny.
Ceci est partulièrement parlant sur
Evening Star qui fleure bon Creedence Clearwater Revival.
Comme sur chaque galette de Judas
Priest il faut bien sûr trier les grands classiques et en voici un qui n’est pas des moindres,
Hell Bent for
Leather titre le plus couillu de l’album sur lequel à chaque show du
Priest, Rob
Halford fera son entrée de scène théâtrale sur sa Harley.
On y ajoutera volontiers
The Green Manalishi et à la rigueur Delivering the goods mais ce sera tout au niveau des titres mémorables mais le reste n’est pas mauvais pour autant.
Killing Machine navigue dans des contrées étranges et dissonantes alors que Running wild et sa rythmique incisive rappelle que Judas
Priest est avant tout un groupe de Heavy
Metal.
A signaler que la balade, présente traditionnellement une fois par album, cède ici carrément la place à un slow. Celui-ci triste et mélancolique, est accompagné par de simples arpèges de la paire Downing / Tipton et un Rob
Halford qui décidément sait vraiment tout chanter : une réussite.
Voici donc au final un produit assez inégal, l’inspiration étant ici loin d’atteindre les sommets de
Sin After Sin, décidément la plus belle réussite de la première partie de carrière des anglais.
Dans tous les cas les efforts répétés de Judas
Priest vont payer et leur ouvrira les portes d’une tournée au Japon où ils mettront en boîte leur premier live :
Unleashed in the East.
To be continued…
BG
Cet album est 50% heavy et 50 % hard rock...jaime bcp cet album qui est encore a la croisée des styles.
La comparaison avec stained class est dur mais pris sans l'aspect chronologique c'est 1 super album qui ne souffre pas de faiblesse a mon avis.
Vivement le concert en 2019
« Killing Machine » n’est pas un album très apprécié des fans du groupe qui lui préfèrent son successeur studio le mythique « British Steel ».
Pourtant ce disque est globalement excellent et marque une évolution importante pour le groupe qui délaisse à présent nettement ses influences progressives passées pour présenter un hard rock musclé, carré, à l’efficacité redoutable.
C’est donc toute une époque, celle des années 70 qui s’achève avec la fin de cette mue musicale et le début d’une autre plus triomphante qui commence pour Judas Priest…
Critique complète sur mon blog :
https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/01/killing-machine-judas-priest.html
Encore un excellent album pour le Priest, dans la lignée des 3 albums précédents.
Quelques morceaux phares: "Hell bent for leather", "Take on the world", "Running wild" qui sera sur le fantastique album Live et "The green Manalishi" qui est un de mes morceaux préférés dans la discographie du groupe.
18/20
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