Defenders of the Faith

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18/20
Nom du groupe Judas Priest
Nom de l'album Defenders of the Faith
Type Album
Date de parution 24 Janvier 1984
Style MusicalHeavy Speed
Membres possèdant cet album934

Tracklist

1.
 Freewheel Burning
 04:24
2.
 Jawbreaker
 03:27
3.
 Rock Hard, Ride Free
 03:56
4.
 The Sentinel
 05:06
5.
 Love Bites
 04:48
6.
 Eat Me Alive
 03:35
7.
 Some Heads Are Gonna Roll
 04:07
8.
 Night Comes Down
 04:01
9.
 Heavy Duty
 02:26
10.
 Defenders of the Faith
 01:32

Bonus
11.
 Turn On Your Light (Re-Issue 2001)
 05:24
12.
 Heavy Duty / Defender of the Faith (Re-Issue 2001)
 05:27

Durée totale : 48:13

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Judas Priest


Chronique @ BEERGRINDER

05 Juin 2008
Episode X : Sur la lancée.

Le disque précédent avait rassuré les fans quant aux intentions musicales du Priest après un Point of Entry plus tiède, deux ans plus tard les anglais reprennent les choses là où Screaming for Vengeance les avait laissé et propose Defender Of The Faith (1984) ressemblant plutôt à son prédécesseur, c’est à dire du pur Heavy Metal hautement inspiré.

Rien que dans le titre de l’album (les défenseurs de la confiance) on sent la volonté de Glen Tipton et ses comparses de se dépasser et de ne pas décevoir leurs fidèles fans. Le concept de la pochette est le même que sur Screaming for Vengeance : un robot-animal armé jusqu’aux dents, mais cette fois après l’aigle / avion de chasse nous avons droit un ours / Char d’assaut, assez Kitsh d’ailleurs avec ses couleurs bariolées (le Glam c’est pour dans deux ans alors patience).

Cependant une fois la platine en route ça ne rigole plus, Freewheel Burning ouvre le bal et c’est tout simplement le titre le plus rapide que Judas Priest n’ai jamais composé et Rob entame le disque par un « Fast and Furious…. » qui sied à merveille au contexte. C'est un peu le nouveau Rapid Fire du groupe en encore plus dévastateur en somme : le débit de paroles de Rob Halford dans le refrain est purement et simplement hallucinant et il en va de même pour le solo rapide, incisif et aussi harmonieux et mélodique avec la paire Downing / Tipton au sommet de leur savoir-faire.

Après cette entrée en matière assez incroyable Jawbreaker, bien rentre-dedans aussi, maintient l’intensité avec des passages rythmés par des riffs simples et percutants avec toujours le petit solo qui va bien au passage et les irrésistibles cris « Halfordèsque » de la fin. Rock Hard Ride Free plus posé et mélodique, un long titre Heavy / Rock hymne à la rébellion qui sonnent parfois comme une ballade mais nullement ennuyeux comme c’était souvent le cas sur Point of Entry. Impossible évidemment d’oublier The Sentinel assez proche dans sa structure de Jawbreaker avec un Rob absolument déchaîné ainsi qu’une atmosphère épique ressentie tout au long du morceau.

Et puis vient l’intro de Love Bites (en fait huit notes de basse de Ian Hill avec reverb) et on s’imagine dans la fosse en train de reprendre les paroles en cœur sur le refrain : « Love Bites, Love Bites, In the Dead of Night, Love Bites. », de ce morceau taillé pour la scène, magique. Preuve supplémentaire du génie de ce disque, chaque morceau paraît important et Eat Me Alive ne déroge pas à la règle : une chanson avec des paroles très connotées sexuelles, le titre veut bien dire ce qu’il veut dire. Sur ce titre le plus carton de l’album après Freewheel Burning, Downing et Tipton se livre un « duel » de soli très efficace qui préfigure du travail exceptionnel qu’ils effectueront plus tard sur Painkiller.
Ce n’est toujours pas fini ! Some Heads Are Gonna Roll, sa rythmique provoquant instantanément un headbang intensif et son refrain accrocheur finissant de mettre l’auditeur en transe avant un petit moment de calme. Les anglais n’ont pas oublié qu’ils savaient composer de somptueuses balades et celle-ci se nomme Night Comes Down, Rob Halford prouvant s’il en était encore besoin qu’il maitrise les registres hurlés comme ceux plus posés.

Avec Heavy Duty le disque se termine sur un autre morceau Heavy / Rock qui rappelle un peu We Will Rock You de Queen au niveau du rythme et du sample de foule, il est en effet enchaîné avec Defender Of The Faith où Rob répète indéfiniment « We are Defenders of the Faith ». Oui le message est clair : vous pouvez avoir foi en Judas Priest pour porter haut l'étendard du Heavy Metal à jamais, et il faut reconnaître que 28 ans plus tard à ce jour, ceci est encore vrai.

Avec Defenders of the Faith, Judas Priest a donc repris beaucoup d’ingrédients de Screaming for Vengeance mais en poussant leur talent encore un petit cran au dessus. Les anglais survolent une fois de plus les hit-parades et le monde du Heavy Metal (et du Metal tout court d’ailleurs), montrant un potentiel et une inspiration qui paraissent quasi illimités mais dont on verra pourtant le bout une paire d’années plus tard. En attendant :

Rising from darkness where hell hath no mercy and the screams of vengeance echo on forever, only those who keep the faith shall escape the Wrath ot the metallian…

Master of all metal
To be continued...
BG

24 Commentaires

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David_Bordg - 30 Octobre 2016: Je connais également ces albums depuis ses sorties! Et défenseurs de la foi et non la confiance est l'un des meilleurs. Inlassable même encore aujourd'hui et pas classique mais plutôt avant-gardiste pour pleins de choses. Defenders tu as oublié un s. Sinon très bonne chronique d'un monument du métal.
MCGRE - 05 Avril 2020:

Defender of the faith veut dire , défenseur de la foie je crois et non pas défenseur de la confiance ,enfin c'est juste un détail , sinon superbe album du Priest un régal.

HOSTULTRA - 11 Avril 2022:

Pour moi, le meilleur sans hésiter ! Il ne mérite pas son qualificatif de "Sreaming for Vengeance" II ! En effet, il est selon moi (et ça n'engage évidemment que moi !), bien supérieur, aussi bien au niveau de la production que de l'intensité émotionnelle des chansons proposées... Il n'y a aucune pause dans cet opus, ils pourraient le jouer en entier sur scène, sans que celà choque quiconque ! Il y a des passage qui me font véritablement vibrer voir verser une larme, notamment dans "rock Hard..." "Some Heads..." "Sentinel" ou encore "Night Comes Down". Love Bites est un morceau unique dans la carrière du groupe, très originale, le quatuor "Freewheel Burning", "Jawbreaker" "Eat Me Alive" et surtout "Sentinel" sont là pour expliquer qui est le patron et la fin en forme de double hymne, magique... Vraiment, j'adore Judas Priest et aucun album n'est à jeter, tant leur disco est variée, mais celui-ci, je le mets au Panthéon ! 20/20, c'est pas possible autrement. Excellente chronique au demeurant.

DIO41 - 02 Mars 2024:

Pour compléter le propos de MCGRE, j'ajouterais que c'est Défenseurs de la Foi  : il faut retirer le "e". On peut aussi défendre le foie mais pour d'autres raisons !

Sinon cet album est vraiment mythique, d'une qualité que les années n'altèrent nullement 

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Chronique @ mattpriest

05 Juin 2008
Et bien on peut dire que le groupe, à cette époque, ne chômait pas : les albums s’enchainent très régulièrement (tout les deux ans environ), pour le plus grand bonheur des fans et des connaisseurs de Heavy Metal de l’époque, la preuve en est avec ce nouvel opus, assez étrange par la pochette, mais ça on avait l’habitude de choses peu communes, surtout venant du groupe.

Alors le groupe a-t-il fait mieux que ce magnifique Screaming for Vengeance ?! Réponse tout de suite.

On remarque tout de même que Le groupe est passé par différents stades d’évolution de sa musique, et à travers les époques et les années avec un son différent de celui que l’on peut entendre aujourd’hui. Nous sommes ici en 1984 et je dois dire que les tournant qu’a pris le groupe, même avec quelques éléments faisant y croire dans les précédents opus, sont tout bonnement impressionnant de par la facilité d’écriture et du naturel de ces évolutions, ce qui fait encore dire (mais peut être qu’on ne le dira jamais assez) , que nous avons ici un des grands succès du groupe.

Tout commence avec le rythme à fond la caisse de « Freewheel Burning », des riffs cinglants, entrainants et une batterie encore un peu plus tourné vers la double grosse caisse. La plupart des morceaux sont construits avec plus ou moins d’apparences mais sont aussi très différents les uns des autres. On retrouve des morceaux plus agressifs, rapide comme des morceaux plus langoureux, avec des rythmes saccadés, ce qui fait la beauté de cet album. Les guitares sont toujours aussi bien exécutées, avec des solos à la pelle, et ici, des parties plus mélodiques, avec les deux guitares à la fin des solos, pour capturer toute l’émotion des morceaux. On retrouve également les petits solis en fond, lors des couplets, qui sont toujours les bienvenues, et dont on ne se lasse pas. La basse est encore une fois bien présente, aucunes fausses notes. Quant au chant, on remarque encore que Rob Halford est un grand vocaliste : des parties plus aigues, mais aussi beaucoup plus de mouvances dans la voie par rapport aux parties portées et poussées du chant. Il y a aussi plus de rapidité dans le chant, comme sur « The Sentinel », ou « Jawbreaker » avec des rythmes à 2000 à l’heure. Mais outre ces aspects, qui font la beauté de cet opus, c’est l’évolution du son qui est la plus marquante et étonnante. En effet on peut entendre des sons plus mécaniques, électriques tout au long de l’album. Ce nouveau son intervient soit dans le son donné par les guitares voir la batterie, et parfois le chant comme sur « Eat Me Alive », soit des éléments mécaniques interviennent dans les morceaux, comme sur « Some Head Are Gonna Roll ». On arrive à la fin de l’album en un clin d’œil, avec « Night Comes Down » plus langoureuses, plus calme mais tout aussi belle, avec un solo mélodique à souhait qui laisse par terre, et qui repose assez de la bonne claque que l’on vient de prendre. Le morceau bonus de la version remastered « Turn On Your Light » est assez similaire à celui-ci, sauf qu’il est plus acoustique, une voie langoureuse qui font ressortir les sentiments et émotions qu’amène le morceau. On y entend notamment un solo avec un son très électronique, travaillé au mixage qui surprend agréablement. On fini l’album avec la chanson éponyme « Heavy Duty/Defenders of the Faith » et ce son bien caractéristique de l’album, avec un riff saccadé, ressemblant à celui de « Love Bites », et ce célèbre « WE ARE DEFENDERD OF THE FAITH » qui vous reste dans la tête.
Le morceau en live est tout aussi magnifique car il est repris en cœur par le public, mais aussi car il est rare que le groupe joue ce type de morceau en live.

En conclusion il s’agit là d’un superbe album, très complet, avec un changement au niveau du son. On peut dire que le groupe, en sortant cet album, à surpris pas mal de monde, mais agréablement et ça c’est fort. Le groupe continu sa route, avec une évolution souvent inattendue et ça marche plutôt bien. Il n’y a pas d’ennui quant à l’écoute de cet opus, on retient parfaitement les mélodies, même lors des changements de rythmes et avec la rapidité de certains morceaux.

Il peut y avoir des personnes qui n’aimeront pas la tournure du son, ou les effets mais ça dépend plus des gouts de chacun.

Le groupe étonne toujours et on en est que plus content, cet album est à avoir pour tout fan du genre.

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tonio - 10 Juin 2008: Album qui serait parfait pour moi si quelques titres dans la 2ème moitié du disque n'étaient pas un poil plus faibles. Les 5 1er titres sont des merveilles aux soli flamboyants...
Maiden37 - 24 Décembre 2010: Album aussi bon que le précédent, il y a juste Night comes down qui me fait moins flipper mais ce n'est pas dramatique.
David_Bordg - 31 Octobre 2016: L'un des plus sensationnel!
TDH75 - 20 Janvier 2021:

Judas Priest accouche ici d’un monstre d’énergie nucléaire, de ni plus ni moins que de l’album de heavy metal des années 80 parfait ou se disputent grande maestria technique et maîtrise mélodique surnaturelle.

Le groupe paraît ici dans chacune des 10 bombes à fragmentations, irrésistiblement, conquérant dans cet exercice de force pure.

L’auditeur enivré par ce déferlement de vitesse et de violence raffinée, n’a finalement pas d’autre choix que de succomber, de s’agenouiller, vaincu par un groupe alors en parfait état de grâce.

Ne cherchez plus l’album de heavy parfait des années 80 est la !

Difficile après avoir goûté à cette musique « larger than life »  d’apprécier le rap, la variété ou la chanson française intimiste !

Critique complète sur mon blog : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/01/defenders-of-faith-judas-priest.html

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