Le problème qu’on eu certaines formations vers le début des années 90 aura été le fait de changer de chanteur. Iron Maiden, Judas
Priest entre autre ont eu cette petite pointe de malchance (pour le groupe), et d’autres ont eu plus de mal à rebondir, c’est le cas des
Metal Gods, qui reviennent avec un deuxième opus avec
Ripper Owens, découvert avec
Jugulator !
Est-ce que le groupe à réussi à faire l’entente avec la voie de ce chanteur plutôt talentueux, et sa musique atypique ? Voyons voir ça !
A l’instar d’un
Defenders of the Faith où on avait droit à un son différent et mécanique, ici on à également le droit d’entendre un son différent, plus électronique du genre cyber espace, surtout les guitares et par moments le chant ! C’est un aspect qui surprend mais qui n’est pas trop désagréable à entendre. Et on commence pourtant bien ce nouvel album, avec une petite intro à la batterie sur «
Machine Man » qui n’est pas sans rappeler «
Painkiller », mais avec moins de puissance malheureusement. De bons riffs rapides et précis reviennent enfin hanter vos esprits. Mais la joie est de courte durée car quelques morceaux plus tard il y a une grosse baisse de régime, avec les effets électroniques cyber beaucoup plus présent, et qui agresse un peu. La voie est mieux maitrisé je dois dire, avec moins de cries suraigües du genre rob
Halford qui, avec ripper Owens, sont difficile à avaler. Ils sont cette fois-ci placés aux bons endroit, avec pour suivre des petits solos dont on a l’habitude. Il y a un certain retour en arrière mais c’est quand même la ligne continue à
Jugulator et même si cet opus semble meilleur, il n’en est pas moins très lancinant et endormant. Les effets sont trop présents, pour pallier, semble-t-il, le manque d’inspiration. Il n’y a plus de morceaux rapides, à part deux au début. Là c’est plus langoureux, et on le constate avec «
Close to you » et «
Lost and Found » qui sont acoustiques. On peut entendre des riffs plus puissants dans le son grave, mais les solos ne sont pas assez nombreux, c’est pour ça que l’on s’ennuie un peu vers la moitié de l’album ! Dès qu’on arrive à «
Bloodsuckers » on sent beaucoup plus cette baisse de régime, et après la musique s’en ressent, avec des morceaux plus électroniques, moins puissants, même si la batterie reste égale à elle-même : maitrisées, des parties techniques et à la double très belles. On ne retrouve pas beaucoup d’aspect positifs, mais malgré tout plus que sur le précédent opus.
Les quelques aspects positifs sont que la batterie est toujours belle, la voie est mieux maitrisée, les effets du début plutôt bon, avec un retour à des petits solos dans les couplets, mais ça en reste là. Malheureusement les morceaux reste assez longs, et la deuxième partie de l’album n’est pas aussi entrainante que la première, où les morceaux restent plutôt facilement dans la tête ainsi que les quelques mélodies. On s’attarde assez vite sur les paroles, parfois plus engagés comme sur « Cyberface », écrit par Travis et Tipton.
A la sortie de cet album on ne s’avait pas ce qu’allait devenir ripper Owens, maintenant on se dit qu’il y a eu des pistes explorée, mais ce deuxième opus produit par
Glenn Tipton, qui est très présent dans l’écriture de cet album, reste bien faible par rapport à ce que l’on à connu.
L’édition limité avec un sticker, un médiator et deux titres bonus à fait plaisir aux fans (et à moi), mais cet opus semble plus destiné aux nouveaux fans, car la musique semble plus abordable (malheureusement) pour ceux qui ne connaissent pas les débuts du groupe.
Un petit égarement, encore une fois !
Un opus plutôt moderne qui a encore divisé les fans.Resultat :quelques perles et d'autres morceaux plus dispensables.
Avec « Demolition », Judas Priest tente un pari difficile, plonger son flamboyant heavy metal aristocratique dans un grand bain de musique industrielle.
Les titres rapides et fédérateurs sont rares, la plupart des morceaux étant des mid tempo hyper massifs.
Et les deux ballades composées ici ne sont pas suffisantes pour ne pas dérouter leurs fans qui sanctionneront ce disque par un cuisant échec commercial.
De mon point de vue, l’album bien qu’à dix mille lieues de leur style originel, s’écoute très bien avec son ambiance futuriste, froide et dure ou quelques belles mélodies subsistent de ci de la comme des vestiges d’humanité sur un monde calciné et lunaire.
Pourtant même si je respecte la démarche adoptée, « Demolition » n’est pas mon disque préféré de Judas Priest.
« Demolition » met ici clairement en évidence l’absence d’Halford dont l’influence dans les compositions demeure un élément primordial au sein de Judas Priest.
C’est en cela que Rob s’avère indispensable au groupe, non en raison des prétendues déficiences vocales de Ripper Owens, excellent chanteur lui aussi mais compositeur plus limité.
Critique complète sur mon blog : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/01/demolition-judas-priest.html
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