Balls to the Wall

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18/20
Nom du groupe Accept
Nom de l'album Balls to the Wall
Type Album
Date de parution 05 Décembre 1983
Labels Polydor
RCA
Enregistré à Dierks Studios
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album802

Tracklist

1.
 Balls to the Wall
 05:42
2.
 London Leatherboys
 03:57
3.
 Fight It Back
 03:30
4.
 Head over Heels
 04:19
5.
 Losing More than You've Ever Had
 05:04
6.
 Love Child
 03:34
7.
 Turn Me On
 05:12
8.
 Losers and Winners
 04:19
9.
 Guardian of the Night
 04:24
10.
 Winter Dreams
 04:44

Bonus
11.
 Up To The Limits (Live)
 04:53
12.
 Head Over Heels (Live)
 05:58

Durée totale : 55:36

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Accept


Chronique @ Lunuy

18 Mai 2011

L’avant-garde teutonique enfonce le clou avec un disque bourré d’énergie brute

1983. Après quatre premiers albums studio, la locomotive Accept se trouve désormais bien posée sur les rails. Breaker avait mis les points sur les i, le groupe allemand naviguant auparavant entre le Rock’n’roll et le Heavy. Restless and Wild a été l’étincelle, le début de la gloire pour Accept, avec un style encore plus affiné, parfois identifié comme Speed Metal.
Balls to the Wall est-il l’album de la « maturité » ? Pas exactement, mais avec cette mine de titres en middle-tempo, de hits en puissance assez calibré radio edit, il faut bien l’avouer, Accept enfonce le clou.

Balls to the Wall, c’est d’abord une couverture présentant une photo à la fois sobre et provocatrice, dont l’idée est issue du cerveau de la parolière Gaby Hoffman (alias « Deaffy »). Balls to the Wall, c’est aussi des textes engagés, avec un titre éponyme rebelle, des thématiques offensives contre les tabous sexuels... s’il fallait croire les réactions, parfois houleuses, qu’à susciter l’album à sa sortie – ah ! Le début des années 80 et l’offensive idéologique conservatrice dans les pays occidentaux ! Et ces controverses injustes, nauséabondes, qui pleuvaient alors sur ce groupe, accusé de sympathies nazies !
Du « gay metal », ce cinquième album ? Laissez-moi rire ! Les textes vont bien au-delà d’une défense de l’homosexualité et se veulent universels : “ This album is dedicated to all the people in the worlds, to an unknown majority, who have the same problems, the same dreams and the same rights, like you and me...”

Niveau musical, c’est du Heavy Metal à l’ancienne que nous avons là, avec une touche de punk : mélodique, sans doute, mais aussi et surtout direct et tranchant dans les riffs. Enregistré tout comme son prédécesseur Restless and Wild dans les environs de Cologne à l’intérieur des studios de Dieter Dierks (principal producteur de Scorpions à cette époque), Balls to the Wall comporte neuf titres bien pêchus et une jolie ballade finale, " Winter Dreams ", aux accords bluesy et acoustiques.

Les pistes commencent d’abord « doucement » avant de se lancer dans des rythmiques accrocheuses (" Balls to the Wall ", " Head Over Heels ", " Turn Me On ", " Guardian of the Night ") ou, au contraire, partent dès le début sans trop se poser de questions dans des constructions plus directes, parfois sur un tempo Speed (les courts " Fight It Back " et " Love Child " ou " Losers and Winners "). La batterie de Stefan Kauffman a un rôle essentiellement tranchant, lançant de temps à autres des mini-breaks accélérés, tandis que les guitares de Wolf Hoffman et d’Hermann Frank envoient des solos divers et variés vers le début du dernier tiers des morceaux avant que ne soit chanté à nouveau le refrain une ou deux fois, parfois légèrement modifié – des compositions assez classiques, en somme.

On remarquera toutefois des sonorités originales, telles la quatrième minute du titre éponyme ou la troisième de " Losing More Than You’re Ever Had ". Sans parler des jeux de voix d’Udo assez recherchés, par exemples sur " London Leatherboys ", " Fight It Back " ou " Love Child ". Car oui, Udo à une voix puissante et variée, c’est à souligner, voix qu’il utilise un peu à la manière du « Metal God » Rob Halford : tantôt claire, tantôt nasillarde/criarde ; parfois même gutturale.

Bourré de hits en puissance, cet album constitue une approche plus radioTout ça pour dire qu’il n’est point étonnant si cet album a fait un tabac à sa sortie, issant le groupe sur le devant de la scène Heavy Metal au côté des monstres britanniques – pas besoin de les citer, tout le monde les connaît ! Le combo allemand ne s’endormira pas sur ces lauriers et saura se montrer encore très créatif et entraînant sur les albums suivants, Metal Heart et Russian Roulette, qui propulseront définitivement Accept au panthéon des légendes du Metal des années 80.

10 Commentaires

16 J'aime

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jamesmith - 18 Janvier 2013: Toujours frais et péchu ce disque. Une sacrée maitrise dans le jeu et le son.
mechant - 03 Juillet 2019:

Cet album est 1 condensé de heavy "burné" des teutons... beaucoup de hits, d energie et fougue.

Balls to the walls est 1 l'archetype du heavy à l allemande et reste indemodable...

Enfin il ne vieillit pas  ....

HOSTULTRA - 12 Avril 2022:

Balls to the Wall est un album magistral ! Innovant même quant aux paroles des chansons d'une rare profondeur dans le Heavy Me'tal des 80's surtout en comparaison de leur cousins (germains :) Scorpions ! Cet album regorge de pépites, on en prend plein les oreilles à chaque titre, j'ai un gros faible pour "Fight it back", tout en nuance, un rythme effréné, des passages hyper lourds alternant avec du très mélodique, notamment le refrain et quel solo. Love Child est excellente, paroles & musique. Je note également l'excellent solo d'Herman Franck sur "Loosers and Winners". Bref, que du très très bon. L'apogée ? Ou ça arrivera au suivant ? 37 ans après ma découverte du groupe avec son "Metal Heart", je n'ai pas encore la réponse... Tellement les deux sont différents, ce qui nous change de la routine subit depuis 2010. Au passage sur "The King" dans l'album I'm a Rebel, c'est Peter Baltes qui chante, voilà pourquoi Udo est méconnaissable...

angus107 - 05 Novembre 2023:

J'ai un double sentiment pour cet album, car si il commence par 2 bombes, on pouvait s'attendre à un album canon. Et pourtant dés le 3e morceau, il devient plus mélodique, tout en restant de très bonne qualité, bien sur.

L'introduction de "Balls to the wall" reste une de mes préférées de l'histoire du Hard Rock.

16/20

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Commentaire @ laillyboy

05 Mai 2007
Après avoir trouver son style avec "Restless and Wild", Accept revient avec "Balls to the Wall", et même si la pochette n'est pas au top, le contenu lui, et c'est ce qui compte, fera de la bande à UDO un des groupes majeurs de cette période.
L'entrée en matière se fait sur le titre éponyme, et là, ça frappe fort, c'est un hymme en puissance, LE titre de référence du gang teuton. Les morceaux se suivent et se savourent avec une production soignée, rien n'est à jeter, l'album peut passer en boucle, on ne s'en lasse pas.

1 Commentaire

4 J'aime

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mrbungle - 18 Octobre 2009: Attention !!!

Vous écoutez cet album à vos riques & périls; une fois sur votre platine, vous serez possèdé à vie...

En ce moment, ai craqué...ai replongé; impossible de résister; c'est trop bon.
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