Tol Cormpt Norz Norz Norz...

Liste des groupes Black Brutal Impaled Nazarene Tol Cormpt Norz Norz Norz...
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16/20
Nom du groupe Impaled Nazarene
Nom de l'album Tol Cormpt Norz Norz Norz...
Type Album
Date de parution 01 Novembre 1992
Style MusicalBlack Brutal
Membres possèdant cet album225

Tracklist

1.
 Apolokia
 00:34
2.
 I Al Purg Vonpo / My Blessing (the Beginning of the End)
 02:48
3.
 Apolokia II: Aikolopa 666
 00:10
4.
 In the Name of Satan
 00:45
5.
 Impure Orgies
 00:21
6.
 Goat Perversion
 04:22
7.
 The Forest (the Darkness)
 00:13
8.
 Mortification / Blood Red Razor Blade
 03:26
9.
 The God (Symmetry of Penis)
 01:10
10.
 Condemned to Hell
 03:32
11.
 The Dog (Art of Vagina)
 01:08
12.
 The Crucified
 01:07
13.
 Apolikia III: Agony
 00:22
14.
 Body-Mind-Soul
 03:33
15.
 Hoath: Darbs Lucifero
 01:13
16.
 Apolokia Finale XXVII A.S.
 00:47
17.
 Damnation (Raping the Angels)
 04:22

Durée totale : 29:53

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Impaled Nazarene


Chronique @ BEERGRINDER

07 Avril 2009
Impaled Nazarene c’est d’abord une histoire de famille puisque Mika (chant) et Kimmo (batterie), les deux frères Luttinen s’entourent d’un collège guitariste et d’un autre bassiste au début des années 90 et la bête est née. Après une démo et quelques concerts, notamment avec leurs légendaires compatriotes Beherit, leur carrière va rapidement prendre un virage important.

Grâce à la démo Taog Eht Fo Htao Eht, les finlandais captent l’attention d’Hervé Herbault qui tente de faire décoller son jeune label Osmose Productions, dire qu’il a eu le nez creux à cette époque est un euphémisme, puisque en plus de signer les finlandais il prendra aussi sous son aile Immortal et Marduk.
Quoi qu’il en soit ce premier album Tol Cormpt Norz Norz Norz (1992) détonne dans ce monde métallique extrême dominé par un Death Metal au sommet de sa forme, d’ailleurs on en retrouve ici quelques influences, notamment au niveau du chant de Mika qui pousse quelques growl assez monstrueux, on se demande d’ailleurs pourquoi il ne continuera pas sur les réalisations suivantes.

Alors pour la description du style pratiqué par cette bande de furieux, pas si évident de répondre mais je vais vous là faire façon recette de cuisine : prenez le côté minimaliste et blasphématoire de Beherit, mettez une bonne dose de Punk, rajoutez un gros côté SM dans les paroles et certains interludes, versez une légère touche Death Metal, remuez le tout avec un crucifix maculé de sang, mettez au four (crématoire) pendant 30 minutes et vous obtenez une galette de Black Metal crue et sauvage qui fait un « Fuck » à l’establishment (et à vous tous aussi bande de connards !) à chaque instant.

Après l’étrange intro Apolokia et la voix avec delay de Mika Luttinen, I Al Purg Vonpo surgit tel un troupeau de Punk dans un magasin de porcelaine, Grind ? Black ? Les deux mon capitaine, en tout cas ça ne fait pas dans la dentelle et ça rebutera vite fait les inconditionnels du gay Metal. Les courts interludes rajoutent encore à l’aspect Satan Worship de ce disque : Sex, Satan and Rock’n’Roll ! Le très occulte Goat Perversion et son interminable partie centrale sans musique est un régal, la vénération du malin la plus totale s’exprime dans ces grognements inhumains. On notera aussi que la pochette est dans la même lignée et colle au mieux au côté ultime de Impaled Nazarene.

Le seul léger reproche que l’ont peut faire à ce disque est peut-être le chant Black de Mika, pas encore aussi compact et agressif que sur les réalisations suivantes, cependant vu la finesse générale du produit et l’esprit keupon qui s’en dégage, on ne va pas chipoter pour si peu.

Certes les musiciens remarqueront aussi sans peine et sans doute parfois avec un peu de mépris, que les riffs de guitares sont simplistes, que la basse se contente d’un accompagnement bateau, que le batteur ne place aucune partie spécialement technique ni de blast écrasant à la Suffocation,… tant pis pour eux qu’ils aillent au diable ! Ou plutôt qu’ils retournent à l’église avec leurs potes enfants de chœurs! Impaled Nazarene ne jouent pas de la musique pour musiciens, Impaled Nazarene joue de la musique pour Satan et ses adeptes. D’ailleurs quel morceau hommage que Condemned to Hell : un riff Death / Thrash frénétique soutenu par le chant dégoulinant (et avec beaucoup de reverb il faut avouer) de Mika, suivi de guitares écrasantes rappelant Hellhammer, énorme et suprême.

Impaled Nazarene a indéniablement apporté une patte toute personnel à la scène avec son côté « Punk sataniste extrême », faisant de Tol Corpt Norz Norz Norz une pièce particulière et ultime, tel Celtic Frost ou Bathory jouant à 200 à l’heure et faisant un gros Fuck au monde entier avec une veste à patchs sans manche par dessus le bombers, des chaînes, une cagoule en cuir et un tatouage no futur… Jusqu’à la dernière seconde du morceau final, le combo vomit sa haine des masses naïves et dociles, soumises au fléau de la chrétienté, Damnation (Raping the Angels) n’est d’ailleurs qu’un violente déflagration de plus de 4 minutes et seulement deux riffs, provoquant une transe incontrôlée donnant envie de péter tout ce qui se trouve dans la pièce, et la cerise sur le gâteau, ou plutôt le crucifix dans l’orifice, est sans conteste la phrase finale répétée plusieurs fois afin de bien se faire comprendre : « I was homosexual partner of Jesus Christ. », une finesse et une classe digne de Max Pécas quoi.

Pour ceux qui ne possèdent pas encore cette galette infernale, ce n’est pas utile d’hésiter il faut foncer, d’autant que Osmose a réédité le produit avec pas mal de bonus excellents, notamment la superbe démo Taog Eht Fo Htao Eht. (putain l’énorme version démo de Condemned to Hell).
Voilà donc un disque bien crasseux, antichrist, antimélodie, antigay, antitout, antitane même ! En gros si je voulais dégoûter un mec venant de découvrir le Metal et adorant Epica ou Gojira, je lui ferais écouter direct Tol Cormpt Norz Norz Norz, efficacité garantie sur facture.

The True Worshipper Obeys Lucifer.

BG

10 Commentaires

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cile - 08 Avril 2009: Merci Laurent, ta chro m'a donné envie de me replonger plus vite que prévu dans l'univers Impaled Nazarene, ça fait tellement longtemps que je n'ai plus écouté ce groupe que je redécouvre entièrement, bien que je reconnaisse cet album comme étant l'un de ceux que je possédais sur mes vieilles K7 au son pourri. J'ai pas mal headbangué là dessus en faisant mes devoirs (j'ose même pas imaginer dans quel état je rendais mes compte rendu de TP) et des années après ça me donne toujours aussi envie de bouger la tête et tout ce qui va avec, ce côté punk n'est pas sans me déplaire au contraire.
Yann on ira pogotté ensemble, c'est bien t'as enfin compris que Moonsorrow c'est pour les gays !!!
morgothduverdon - 09 Avril 2009: mdr Misérable garce:-P

Ils ne seront pas au hellfest je crois, hélas...
albundy57 - 19 Septembre 2010: Une bien bonne chro pour un album hors-norme! Du grand art infectement blasphématoire et malsain, le tout à la sauce bourrin. Enorme.
theknot - 05 Octobre 2010: Excellente chronique, merci, m'en vais l'acheter.
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Chronique @ Arawn

28 Avril 2005
Ce premier album du groupe bien connu Impaled Nazarene est pour le moins étonnant et surprenant par le mélange de court passages de synthé, plutôt calme et atmosphérique et de chansons black oscillant entre un style punk et brutal assez brut de décoffrage. Ces passages synthé sont plus ou moins travaillés allant de l'intro angoissante et mélodique d'"Art of Vagina" au simple larsen synthé d'"Agony", il donne en tout cas une certaine ambiance à tous l'album dont il faut profiter car côté ambiance, les suivants seront nettement plus épurés. Dans le genre inattendue, on notera également "Impure Orgies" et la coupure de "Goat Perversions" qui pourrait respectivement servir de bande son à "viol du petit poucet par un troll" et "partouze à la basse-cour". Musicalement ça n'apporte pas grand chose mais bon, on ne pourra pas dire que ce n'est pas original.

L'originalité de cet album vient aussi de l'utilisation de deux style de voix par Mika Luttinen. C'est en effet le seul album ou ce dernier n'utilise pas que sa voix black caractéristique soupoudré de cri aigu mais y ajoute une voix grave/death caverneuse. Cette voix grave est fortement mise à contibution dans tous les passages ambiants mais également au coeur des vrais chansons notamment pour une alternance dans les refrains comme dans "Mortification blood red razor blade".

En enlevant les intro, outro et passages synthé, on se retrouve en fait avec un maximum de 10 chansons, dont deux couplés sur le deuxième piste de l'album. On retrouve dans ces dernières le vrai style d'Impaled à savoir des chansons assez basique et directe oscillant entre un côté brutal avec des bons grind sauvages comme dans "In the name of Satan", un côté speed punk entainant que l'on retrouve dans "Goat Perversion" et des passages mi tempo qui ne sont généralement que le calme avant la tempête comme dans "Mortification blood red razor blade". Il suffit d'écouter "In the name of Satan" et "Hoath" qui font respectivement 44 s et 1.15 s pour se faire une idée de l'efficacité à la Impaled Nazarene, un des groupes de black aux chansons les plus courtes.

Dans son ensemble, Tol Cormpt Norz Norz Norz n'est pas vraiment représentatif du reste de la carrière d'Impaled, sauf si on ne gardait que les 10 vrais chansons de l'albums, au vue des ambiances créées et des passages mélodiques ce qui en fait un album unique dans leur discographie.

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Fetus - 03 Janvier 2008: Un album que j'ai trouvé dans un magasin d'occasion et qui m'a foutu une bonne tarte dans la gueule !
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Chronique @ Fetus

21 Janvier 2008
Goat Perversion n’a jamais vraiment été un groupe auquel je me suis intéressé énormément, le black metal n’étant pas mon style préféré. Mais je dois reconnaître que leur premier opus, sorti au début des années 1990, est assez révolutionnaire dans son genre.

Tol Cormpt Norz Norz Norz est introduit par la glauquissime « Apolokia I: Al Purg Vompo », où l’on peut entendre les plaintes du chanteur pendant une trentaine de seconde. Le disque peut commencer avec “My Blessing (The Beginning Of The End) “, un titre très puissant où Mika Luttinen utilise une voix aboyée à la façon d’un chanteur de grind. Les riffs de guitares sont rapides à souhaits, et la violence est au rendez-vous. Le titre se termine sur du metal atmosphérique où quelques nappes de claviers viennent se mélanger avec la guitare.

On enchaîne sur « In The Name Of Satan », titre très cliché du black metal qui vient après une pause assez flippante (Apolokia II : Aikolopa 666). Les influences punk hardcore de Goat Perversion se font largement ressentir sur ce morceau, véritables racines du black metal.

« Goat Perversion », « The Forest (The Darkness)”, “Mortification Blood Red Razor Blade”... Les titres s’enchaînent rapidement, et malheureusement l’auditeur commence à s’ennuyer. En effet, il suffit d’avoir entendu la première piste du disque pour cerner le reste de l’album, malgré les pauses presque entre chaque morceau où l’on entend divers cris de tortures ou au contraire de jouissances, ou tout simplement des parties atmosphériques aux claviers à donner la chaire de poule.

Ce premier disque d’Goat Perversion peut en étonner plus d’un. En effet, le chanteur se permet d’utiliser certaines voix que l’on n’aurait jamais entendues sur les albums suivants. De plus, il me semble que c’est sur ce CD que les influences d’Impaled sont le plus ressenties, c'est-à-dire le punk, le hardcore et parfois même le grindcore.
Musicalement, les morceaux ne sont pas spécialement techniques, les riffs de guitares étant surtout rapides et la batterie en quasi permanence en blast.
En une demi-heure donc, Goat Perversion nous livre 17 morceaux d’une violence et d’une efficacité propres au black metal. Défaut majeur de l’album : les titres se ressemblent tous.
Tol Cormpt Norz Norz Norz n’est pas à rejeter pour un premier CD d’un groupe. On retiendra l’efficacité du disque, qui heureusement remporte le combat face à la répétitivité des morceaux. A écouter pour tout fan de black.

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