Luttinen et ses sbires, aussi soudards que soudés, continuent d’atomiser leur auditoire, flingues en pogne, bites dressées vers le ciel pour déshonorer toutes les vierges qui croiseront leur chemin. Une véritable sérénade pour désaxés. Roméo s’est barré, mais t’inquiète
Juliette un gangbang des familles t’attend pour tes 18 printemps, tu vas morfler crois-moi. Si la pochette a de quoi surprendre par sa sobriété, les initiales du groupe version crop circle, le contenu lui remplit un cahier des charges validé par
Satan lui-même, savant mélange blasphématoire de speed/thrash/punk basique et cradingue mais hautement explosif. Les Finlandais ont eu le temps d’éprouver leur recette. La furie initiale s’est transformée, passant d’un carnage de débauchés à une frappe plus chirurgicale. Le gang a réglé la mire, et s’apprête à allumer leurs cibles comme de vrais petits cierges. Faut dire que les gars ont mis les petits plats dans les grands, 1997 a été presque entièrement consacré à l’écriture et l’enregistrement de l’album, deux démos ont été réalisées avant de rentrer en studio, et le groupe au complet a supervisé le travail de A à Z. Ce temps passé en studio, cette préparation millimétrée, c’est peut-être ce qui confère cette fausse linéarité et cette froideur à
Rapture, en tout cas sa cohérence de chaque instant. Etonnamment, il n’y a toujours ni claviers, ni chants féminins, ça risque d’être compliqué pour l’Eurovision, mais on y croit.
Rapture se décline en 14 titres pour 38 minutes de quasi blast permanent, surmonté de guitares qui te polissent le casque au papier de verre, pendant que la voix de l’infâme Mika Luttinen vient te scalper les bourses avec une lame rouillée. Cherche un hymne, et tu repartiras avec une rafale. Dire que cet album est un concentré de haine qui souille la faiblesse humaine tout en glorifiant le crime et le viol semble presque inutile.
Impaled Nazarene va te dérouiller, Roger, tu ne repartiras pas sans avoir un anus dilaté de 15 centimètres et des rêves plein la tête. Merci qui ? Merci Mika. Relax.
Oh putain. Joli texte qui colle parfaitement avec les titres de cet album. Je pense y poser une oreille mais pour pas très longtemps ... J'ai encore mes principes de base
Un album fait pour faire valser tous les principes, et la morale, cette catin, qui étouffe notre bestialité. Un album pour retrouver nos bas instincts, un album pour les gouverner tous, et dans les ténèbres les lier. Sacré programme Didier, une forme de République scélérate en marche, bien ancrée dans l'actualité en définitive !
ouaip, tout à fait ça , et pi étonnant ce 14/20 sur le général, pour moi c'est tout simplement le meilleur album d'impaled Nazarene. Sur l'ensemble de l'album, les riffs sont bien plus accrocheurs que sur les autres albums, à part peut-être Ugra Karma.
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