Red Before Black

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16/20
Nom du groupe Cannibal Corpse
Nom de l'album Red Before Black
Type Album
Date de parution 03 Novembre 2017
Enregistré à Mana Recording Studios
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album203

Tracklist

"Red Before Black"
1.
 Only One Will Die
Ecouter03:24
2.
 Red Before Black
Ecouter03:12
3.
 Code of the Slashers
Ecouter04:45
4.
 Shedding My Human Skin
Ecouter03:28
5.
 Remaimed
Ecouter04:13
6.
 Firestorm Vengeance
Ecouter03:43
7.
 Heads Shoveled Off
Ecouter03:37
8.
 Corpus Delicti
Ecouter03:29
9.
 Scavenger Consuming Death
Ecouter04:33
10.
 In the Midst of Ruin
Ecouter03:25
11.
 Destroyed without a Trace
Ecouter04:01
12.
 Hideous Ichor
Ecouter04:33

Durée totale : 46:23



Bonus CD
1.
 Sacrifice (Sacrifice Cover)
 03:04
2.
 Confessions (Possessed Cover)
 02:58
3.
 No Remorse (Metallica Cover)
 06:16
4.
 Demon's Night (Accept Cover)
 04:17
5.
 Bethany Home (A Place to Die) (The Accused Cover)
 03:20
6.
 Endless Pain (Kreator Cover)
 03:11
7.
 Behind Bars (Razor Cover)
 02:20

Durée totale : 25:26

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Cannibal Corpse



Chronique @ eclectic

10 Novembre 2017

Offrande mortelle...



Et de quatorze ! Malgré quelques changements de line-up depuis un début de carrière tonitruant, Cannibal Corpse signe en 2017 la sortie de son quatorzième carnage intitulé «Red Before Black».
Depuis le début de leur carrière, La formation floridienne a opté pour des illustrations « Gore » plus ou moins réussies. Cette dernière ne fait pas exception, même si on peut quand même la trouver plutôt «cheap» si on considère les moyens financiers dont disposent maintenant le groupe. Un choix volontairement minimaliste, mais qui colle à merveille avec l’ambiance musicale du disque, et certainement aussi avec la volonté du groupe de rester cru, simple et accessible. Cette illustration se rapproche bien sur de celle (censurée) de l’album «The Gallery of Suicide». Une manière de rester sans prétention, à l’image des prestations scéniques du groupe sans aucune mise en scène, ni fumée «fumeuse», ni artifices vestimentaires inutiles...
Cannibal Corpse accompagne de nouveau Erik Rutan aux studios Mana, qu’il n’avait pas fréquentés depuis «Eviscération Plague». Un gage de qualité, même si la différence de traitement sonore ne saute pas aux oreilles d’emblée...La production est un brin plus claire et aérée, mais on reste sur du «Rutan» pur jus.
Jusqu’en 2006, C.C. a aligné des albums monstrueux ("Vile", "The Gallery of Suicide", "Kill" entre autres...), mais en 2009 «Eviscération Plague» montre quelques signes de faiblesse en termes de compositions, et l’album n’est pas aussi réussi que les précédents faute à une certaine uniformité lassante, et sans moments véritablement marquants. Toutefois, «The Wretched Spawn» paru en 2004 faisait déjà montre d’une volonté de varier les tempi pour présenter quelques compositions plus épaisses et plus lourdes qu’à l’accoutumée.

Il convient donc, à mon sens, de rapprocher les trois derniers méfaits pour définir un triptyque sanglant particulièrement efficace, et ce à plusieurs points de vue :
D’abord la frappe de Paul Mazurkiewicz est toujours précise et «old-school» à souhait, mais assez technique si on prête à son jeu une oreille attentive. En effet, Paul ne se repose pas sur des suites de blasts, mais plutôt sur des cassures rythmiques abruptes et sur des roulements de toms qui épousent parfaitement les différents moments d’un titre. Ce batteur ne cherche pas à impressionner la galerie (of suicide), il joue...
Corpsegrinder reste égal à lui-même, alternant les growls et les hurlements avec l’efficacité qu’on lui connait depuis ses premières années au sein de Monstruosity. Que peut-on attendre de mieux pour un vocaliste aussi emblématique de cette scène ?
Les travaux des "bouchers six-cordistes" Barrett et o’brien sont toujours aussi alambiqués, et cette fois beaucoup plus complexes qu’il n’y parait. Plusieurs écoutes attentives au casque vous convaincront aisément que ces deux messieurs sont bien des virtuoses, terme que je ne trouve pas déplacé pour qualifier ces deux instrumentistes. Il est inutile de présenter «Monseigneur Alex Webster», qui, en toute discrétion, signe quatre titres et place ses lignes de basse au même niveau d’excellence que ses collègues guitaristes.

Mais alors, qu’est-ce qui peut différencier ce dernier album des deux précédents, ma pauv’dame ?

Eh bien pas grand’chose en effet...Tous les titres font mouche à nouveau, mentions spéciales au missile «Red Before Black», au riffing terrassant de «Firestorm Vengeance», à la technicité de «Destroyed Without a Trace», ainsi qu’à l’alternance entre passages lancinants et lourdeur écrasante de «Remaimed» et du dernier titre «Hideous Ichor» qui termine l’auditeur au marteau-pilon...
Le son des guitares conserve son grain over-distordu, les changements de riffs sont légion au sein de chaque titre et les apprentis-gratouilleurs (dont je fais éminemment partie) vont s’arracher les cheveux pour reproduire les enchainements d’accords...

Bref, ceux qui aiment «Torture» et «A Skeletal Domain» vont adorer et se précipiter chez leur dealer métallique pour ajouter cet album à leur collection. C'est un ordre !
Ceux qui cherchent une quelconque nouveauté iront voir ailleurs si j’y suis...Et je n’y serai pas ! Vous voulez que Cannibal Corpse change, vous ?
Moi non, définitivement non.

Une offrande mortelle.







18 Commentaires

22 J'aime

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dark_omens - 13 Novembre 2017:

J'ai fait le ménage. Chacun et bien libre de penser ce qu'il veut de ce nouveau Cannibal et de venir l'exprimer ici. En revanche si c'est pour regler de vieux contentieux entre-vous, merci de passer par MP. Et c'est valable pour tout le monde. Sans exception...

eclectic - 13 Novembre 2017:

Merci bien Darko;

David_Bordg - 13 Novembre 2017:

tout à fait DARK mais il n'y avait acun contentieux, juste le fait que je penser que ce nouveau CANNIBAL était terrible, et comme tu le dis j'ai le droit de l'affirmer! merci à toi, et à ECLECTIC avec qui je suis en totale accord. j'adore ce nouvel album.

dark_omens - 14 Novembre 2017:

Quand je disais "tout le monde", je pensais aussi à toi. Je ne cautionne pas du tout la manière dont certains s'en sont pris à toi ici mais, sur le fond, je ne peux pas leur donner complétement tort. J'ai constaté moi aussi que tu avais souvent tendance à t'enthousiasmer facilement (ce qui est ton droit). Malheureusement j'ai aussi constaté que tu avais beaucoup de mal à accepter l'avis de ceux qui ne partagent pas le tien (ce qui est nettement plus problématique).

Que tu trouves ce Cannibal terrible et que tu le dises ne pose aucun problème. En revanche j'aimerais juste te rappeller que ceux qui le trouvent moyen, voire médiocre, ont aussi le droit de le dire. Et il n'ont pas davatage raisons, ou torts, que tu as raison, ou tort. Toute les sensibilités sont bonnes à entendre. C'est la base même des échanges que nous avons dans cette section. Merci de t'en souvenir.

Maintenant j'aimerais qu'on revienne à ce disque et uniquement à ce disque.

Dernier avertissement.

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Chronique @ Icare

11 Novembre 2017

Un très bon album de death metal mais qui souffre d’une petite baisse d’intensité par rapport à ses deux prédécesseurs

The Red Code n’est pas moins que le quatorzième album des vétérans de Buffalo. Véritable institution, créateur d’un sous-genre à part entière et possédant une empreinte sonore unique, on ne présente plus Cannibal Corpse, qui déroule les excellentes sorties avec la régularité d’un métronome.
Le cru de 2014, The Skeletal Domain, était particulièrement inspiré, et on pouvait légitimement craindre qu’il serait difficile au quintette de faire mieux. Réponse avec l’analyse du petit nouveau, qui sort trois ans après la livraison précédente, ce qui, pour nos anthropophages préférés, constitue un laps de temps plutôt long.

Non, Red Before Black n’est pas meilleur que l’album précédent, c’est un fait, il est juste légèrement différent. Beaucoup parlent d’une continuité avec Torture et The Skeletal Domain, et c’est vrai que des titres comme Vector of Cruelty ou Kill or Become laissaient entrevoir cette orientation : les douze morceaux de cette nouvelle pièce de boucher sont lourds et groovy en diable, empreints d’une fragrance old school délectable, véritables usines à headbang. Pourtant, il manque quelque chose à Red Before Black : les cinq assènent certes 46 minutes d’un death metal puissant, pesant, compact et imparable très porté sur les mid tempo et la frappe lourde de Mazurkiewicz, mais la folie sadique et la violence décomplexée qui faisait les brûlots irrésistibles du Cannibale n’a jamais été aussi loin, et on ne retrouve pas non plus cette ambiance malsaine et suffocante que rendait mieux la production de Mark Lewis sur l’album précédent.
Le Only One Will Die d’ouverture n’en est pas moins un excellent morcif’, toujours aussi costaud et varié rythmiquement, avec ce riffing bien sombre à l’aura presque blackisante sur le refrain et ce solo chaotique appuyé par un gros blaste qui tâche, du pur Cannibal Corpse en somme, torché en à peine 3,24 minutes. Mention d’honneur également à Code of the Slashers qui s’ouvre sur ce riff saccadé d’une lourdeur jouissive avant de se fendre d’une attaque en règle aux bons relents thrashy, titre irrésistiblement headbangant et qui lui aussi possède un solo hurlant et baveux dans la grande tradition.

À l’image de ces deux tueries, le quintette de Buffalo sait indubitablement composer des morceaux puissants, variés, accrocheurs et terriblement efficaces, avec des breaks meurtriers et des mid tempo à s’en décrocher les cervicales, mais le constat n’en reste pas moins indéniable : le rythme général a baissé, et cela donne une coloration un peu différente à la musique. Si la lourdeur de l’ensemble est un atout de poids (ha ha !) - t’entends cette basse qui ronronne sur Scavenger Consuming Death ? Et le début de Remaimed, on en parle ? – il manque à The Red Code le côté putride et malsain qui dégueulait des premiers albums, et quelques morceaux plus directs, rapides et hystériques à la Demented Aggression ou Sadistic Embodiment pour casser un peu la pesanteur générale du propos. Pris séparément, chaque titre est très bon, mais l’album dans son ensemble reste peut-être un peu trop homogène, manquant de moments forts et de titres qui se distinguent vraiment du reste.

Entendons-nous bien, une fois de plus, Cannibal Corpse signe un très bon album de pur death metal, headbangant et jubilatoire, qui gicle de partout, et réveille nos bas instincts sans grand effort. Ceci dit, Red Before Black n’est ni plus ni moins qu’une bonne sortie de plus pour les bouchers de Buffalo, encore un manifeste de la maîtrise totale du groupe mais qui ne révolutionnera en rien sa carrière, et qui souffre d’une petite baisse d’intensité par rapport à ses deux terribles prédécesseurs. A consommer sans modération, et bien saignant de préférence.

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David_Bordg - 12 Novembre 2017:

Effectivement son côté lourd, puissant parfois même lent sur les intros est jouissif à la limite parfois du thrash death je trouve et putain il y a de sacrés refrains. Thechnique sans l’etre de trop cet opus est une tuerie et j’adore la pochette décrivant bien leur musique qui vous taille en piece.

Metalder - 13 Novembre 2017:

Le seul point faible a mon sens si s'en est un c'est la voix de George qui est plutot monotone et manque de relief. Le cote old school c'est ce qui me plait le plus. La pochette bof bof on peut la traduire par : "file moi tes chicos fils de..." hum

David_Bordg - 13 Novembre 2017:

lol ah moi je l'aime bien cet artwork

Metalder - 14 Novembre 2017:

je l'ai écouté 3 fois hier soir dans le camion il m'a tenu éveillé lol c'est trés bon signe!! le morceau Heads shoveled off  arrache du slip!

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Chronique @ growler

12 Novembre 2017

« Red Before Black » est juste un (bon) album de plus de Cannibal Corpse

Après quasiment trente années de longs et boyaux sévices à la cause du death-metal, l’une des plus emblématiques formations du style, le bien nommé Cannibal Corpse, délivre son quatorzième bout de bidoche sanglant, un nouveau met intitulé « Red Before Black ». Ce dernier est à nouveau cuisiné par Erik Rutan (après une infidélité avec Mark Lewis) et toujours publié chez Metal Blade Records. Usant et jouissant d’une réputation « gore » et, à la vue de ce nouvel artwork, il est certain que les bouchers de Buffalo n’ont pas changé leur hachoir d’épaule, perpétuant une tradition qui leur sied à merveille. Après un « Skeletal Domain » encensé par la critique et par le public, « Red Before Black » se hissera-t-il au sommet de son prédécesseur ? Réponse en fin de chronique.

Après moult écoutes attentives, inutile de vous préciser que Cannibal Corpse reste Cannibal Corpse et produit du Cannibal Corpse cent pour cent tripailles, avec tout ce qui a pu faire sa réputation, à savoir une puissance phénoménale, un art du riffing irréfutable, un groove entraînant, une alternance rythmique incessante, passant de mid-tempo lourds, à un up-tempo véloce et par des blasts féroces. A ce titre, « Only One Will Die », « Code Of The Slashers », “Heads Shoveled Off”, “Scavenger Consumming Death” ou encore “In The Midst Of Ruin” et la composition éponyme, en sont des exemples irréfutables. Quelques morceaux de choix ressortent cependant de l’étale comme le furieux “Only One Will Die” qui introduit cette nouvelle pièce du boucher, « Destroyed Without A Trace » dont le up-tempo et les blasts intempestifs, achèveront les derniers récalcitrants, « Corpus Delicti » et son riffing addictif et « Code Of The Slashers » dont le commencement lourdingue déchaussera quelques dentiers. Cannibal Corpse sait également allier son death old school à une certaine modernité, en témoigne les dissonances sur « Shedding My Human Skin », apportant un côté malsain bienvenu à ce titre, ou encore l’accord vicieux de « Hideous Ichor ».

Mais voilà et malgré ses nombreuses qualités, cette nouvelle viandaille laisse un arrière-goût peu ragoutant chez votre serviteur, en effet, « Red Before Black » me laisse sur ma faim. D’abord, même si elle est puissante et claire, la production, en comparaison de celle de « Skeletal Domain », manque de relief et s’avère assez lisse. Tout est d’une propreté immaculée, rien ne dépasse, manquant de « gras dégoulinant » qui doit émaner du propos et de l’imagerie du groupe. Aussi, la cadence rythmique générale, semble être au ralentissement (toute proportion gardée, bien sûr), les up-tempos « autoroutiers » sont légions, donnant l’impression d’une formation en pilotage automatique, se gardant de sortir de leur zone de confort. Cela amène inéluctablement à une linéarité certaine, faisant poindre une lassitude inévitable (une première pour ma part, hormis « Torture »). Il faut ajouter à cela quelques longueurs comme sur « Scavenger Consumming Death » ou sur « Remained », qui est sans doute, la composition la plus faible de l’album, mais aussi quelques passages génériques comme les breaks de « Heads Shoveled Off » et « Scavenger Consumming Death » finiront de noircir cette viande faisandée.

Le constat est sans appel, cette galette ne parvient pas à se hisser à la hauteur de son prédécesseur, « Red Before Black » est juste un (bon?) album de plus de Cannibal Corpse. Le combo maîtrise incontestablement son art mais semble s’enliser dans un certain confort qui donne la désagréable impression de pilotage automatique. « Red Before Black » ne décevra assurément pas un bon nombre d’amateurs de barbaque sanguinolente. Pour votre humble serviteur, « Red Before Black » est une petite déception, mais bon, peut-être suis-je trop exigeant avec ce groupe que j’admire depuis « Eaten Back to Life »...

23 Commentaires

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Metalder - 03 Décembre 2017:

Old school et technique a la fois, le pilotage auto c'était avec Evisceration plague. Ici ils nous montrent qu'ils sont LE death metal point barre!

Metalder - 03 Décembre 2017:

Tu es méchant Growler avec ta note! Si je te croise je te découpe avec ma tronçonneuse!!!

David_Bordg - 04 Décembre 2017:

je confirme avec le temps ce nouveau CANNIBAL est terrible!

 
El_Totor - 08 Janvier 2019:

Je trouve sympa le choix de faire un album assez simple, old school et presque thrashy par moment. Par contre, je trouve globalement qu'il manque d'efficacité et que les morceaux tiennent plus du filers qu'autre chose (surtout la partie centrale de l'album). J'aime bien les débuts du morceaux 4 et 5 mais ils s'enlisent rapidement. Au final, à part le "in the midst" qui est plaisant d'un bout à l'autre (un peu plus envolé que les autres titres), je ne retiens presque rien à part le 3ème morceau assez sympa, quelques bouts de riffs pas trop mal sur Scavenger et Destroyed, et le tronçon central du dernier morceau qui vire presque à l'immolation à un moment... Mais l'ensemble est convenu et passablement chiant, finalement. 

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