Bloodthirst

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16/20
Nom du groupe Cannibal Corpse
Nom de l'album Bloodthirst
Type Album
Date de parution 19 Octobre 1999
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album640

Tracklist

1.
 Pounded into Dust
Ecouter02:17
2.
 Dead Human Collection
Ecouter02:30
3.
 Unleashing the Bloodthirsty
Ecouter03:51
4.
 The Spine Splitter
Ecouter03:10
5.
 Ecstasy in Decay
Ecouter03:12
6.
 Raped by the Beast
Ecouter02:34
7.
 Coffin Feeder
Ecouter03:05
8.
 Hacksaw Decapitation
Ecouter04:13
9.
 Blowtorch Slaughter
Ecouter02:34
10.
 Sickening Metamorphosis
Ecouter03:24
11.
 Condemned to Agony
Ecouter03:43

Durée totale : 34:33

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Cannibal Corpse



Chronique @ Fabien

10 Juillet 2007
Octobre 1999 annonce le retour des fracassants Cannibal Corpse pour leur septième mouture, soit seulement un an et demi après la sortie de Gallery of Suicide ; ce laps de temps relativement court s’explique surtout grâce à la présence de trois compositeurs en son sein, dont le stakhanoviste Webster, qui signe une nouvelle fois la bonne moitié des morceaux. L’habituelle double illustration de Vince Locke, version censurée et non censurée, annonce le ton brutal de ce nouvel opus ; l’impression est confirmée dès les premiers titres, puisque les américains proposent immuablement une déferlante de morceaux à la fois techniques et rentre dedans, sur un martèlement rythmique sans faille.

Reprenant la brutalité de Vile et la finesse de Gallery, les titres alternent avec grande aisance passages rapides et entrainants, à l’image de l'excellent Pounded Into Dust, à d’autres plus alambiqués comme le très poétique Coffinfeeder. Petit changement cette fois au niveau de l’ingénieur du son, puisque les habituels S.Burns et J.Morris sont remplacés par Colin Richardson, qui choisit avant tout de mettre l’accent sur les guitares, les dotant d’un son particulièrement lourd et tranchant.

Enfin, côté chant, George Fisher, l’arme ultime de Cannibal Corpse, est toujours aussi puissant, débitant un flot de paroles (toutes aussi gores les unes que les autres) plutôt impressionnant.Mariage réussi de Vile et Gallery of Suicide, Bloodthirst n’apporte néanmoins rien de particulier dans la carrière du groupe ; l’album reste tout de même en tout point remarquable, notamment dans cette facilité à multiplier les contretemps au sein d’un titre, le rendant toujours très captivant.

Ainsi, grâce à la régularité de sortie de ses albums, mais aussi à leur qualité toujours constante, Cannibal Corpse reste invariablement au dessus du lot. De ce fait, malgré la période de flottement du deathmetal dans la seconde partie des années 90, le groupe tire chaque fois son épingle du jeu, se hissant parmi les formations sur lesquelles le deathster peut aveuglement se fier.

Fabien.

12 Commentaires

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17blunt - 10 Fevrier 2011: cannibal corpse nous sort un album dans la pure tradition du groupe (comme d'ailleur tous les autres a part "the bleeding") et je comprend que ça peut facher certains. Leurs albums se ressemblent beaucoup mais il n'y a rien a jeter comparé a d'autres groupes que j'adore comme Deicide, qui est lui aussi un groupe cadre et dans le meme style nous a posé quand meme 1 voir 2 très limites !
dissident0 - 26 Juillet 2011: Je trouve que c'est un bon album mais le coté trop propre de la production a tendance à lisser l'ambiance alors que Gallery par exemple a une production assez souillée ce qui rajoute une sonorité plus malsaine encore ce qui sied à merveille Cannibal Corpse :)
Jacky_Doussot - 18 Décembre 2011: Désolé Fabien, sur ton premier commentaire, j'ai cliqué sur le pouce en bas par erreur et je ne sais pas comment réparer cela; quant à Gallery, je le trouve emblématique à sa manière de l'ère GFC en particulier et digne représentant de Cannibal Corpse en général...Gore Obssessed le secondant à merveille par ailleurs...
metaleciton - 16 Janvier 2014: Ce "Blooddthirst" est vraiment une bombe ! La production de Collin Richardson est tout simplement parfaite et bien meilleur que le suivant "Gore Obsessed", qui est dans un registre plus brutal et tranchant.

Le titre "Coffinfeeder" est hallucinant de maîtrise instrumentale et représente bien l'album. Le gros point positif du disque c'est que tous les titres s'enchaînes à merveilles, grâce aux nombreux breaks dévastateurs sur "Raped By The Beast" et "The Spine Splitter" par exemple...

Note: 17/20
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Chronique @ dark_omens

12 Mars 2014

Une très bonne synthèse de ces deux prédécesseurs...

Vile (1996) et Gallery of Suicide (1998) furent deux œuvres majeures qui marquèrent une évolution cruciale dans la carrière des floridiens de Cannibal Corpse. Sans corrompre la nature profondément malsaine, haineuse, furieuse et sanguinaire de leur musique, ils parvinrent, grâce à la technicité de certains de leurs membres, à y développer, en effet, une capacité particulièrement heureuse prompte à la nuance salutaire et à la construction moins simpliste. Ces deux albums étaient, donc, plus sophistiqué et plus travaillé que ne le furent leurs forfaits précédents. Un progressisme que d'aucuns, férues intransigeant d'un Death Metal immuable, accueillirent, d'ailleurs, avec scepticisme, pour ne pas dire avec animosité. Aussi, alors que le groupe s'apprêtait à donner si rapidement une suite à son fameux diptyque, ces inébranlables acariâtres ne pouvait y voir, de la part des américains, qu'une volonté assumée de poursuivre sur le même chemin artistique.

Bloodthirst, septième méfaits du cadavre cannibale, sort donc, à peine, dix huit mois après leur macabre galerie.

Un nouvel effort sur lequel il conviendra de dire qu'il s'inscrit dans l'exacte continuité de ces deux ainés. Ou plutôt comme la parfaite synthèse de ceux-là. Brutal et technique, mais aussi, parfois, complexe et plus posé, il est, en effet, une synthèse réussie de ces deux aînés. Conjuguant la subtilité de Gallery of Suicide à l'exaltation de Vile, il nous offre quelques moments remarquablement délectables dans lesquels ces musiciens, et notamment ce chanteur, continuent d'exceller (Pounded Into Dust, Coffinfeeder, Blowtorch Slaughter, Unleashing The Bloodthirsty, The Spine Splitter ou encore, par exemple, Sickening Metamorphosis).

Pourtant, malgré ses qualités évidentes, ce Bloodthirst marque clairement l'arrêt de cette évolution entamé par ces prédécesseurs. Bien évidemment, ce constat n'a rien d'embarrassant tant l'art de Cannibal Corpse demeure ici très abouti et très maîtrisé. Peut-être que nos extrêmes exigences à l'égard de ce monstre sacré, du moins celles de votre modeste obligé, auraient souhaité quelques bouleversements supplémentaires.

Pour clore cette démonstration, disons encore quelques mots sur la pochette de ce nouveau méfait. Impossible, en effet, d'évoquer les travaux de ces américains sans parler de ceux de Vince Locke. L'illustrateur, cette fois ci, aura délaissé ces contrés d'une frayeur réaliste (Gallery of Suicide) pour revenir à une représentation plus fantasmagorique, plus crue, plus primaire et plus habituelle. La pochette de cette nouvelle exaction dévoile donc un monstre humano-insectoïde maculé de sang en train de se repaître de restes humains. Certains détails de cette esquisse, tel que, par exemple, ce fœtus traînant à terre attaché par son cordon ombilical à la créature, sont superbement bruts, viscéraux et malsains.

La septième offrande des américains de Cannibal Corpse est donc un album qui s'il ne parviendra pas à se hisser au niveau de l'excellence de ces deux prédécesseurs, nous en propose une très bonne synthèse.

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