Paradise Lost

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16/20
Nom du groupe Paradise Lost
Nom de l'album Paradise Lost
Type Album
Date de parution 17 Mars 2005
Enregistré à Chapel Studios
Style MusicalDoom Gothique
Membres possèdant cet album375

Tracklist

1.
 Don't Belong
 04:19
2.
 Close Your Eyes
 04:22
3.
 Grey
 03:28
4.
 Redshift
 03:31
5.
 Forever After
 03:47
6.
 Sun Fading
 03:29
7.
 Laws of Cause
 04:09
8.
 All You Leave Behind
 03:01
9.
 Accept the Pain
 03:20
10.
 Shine
 04:08
11.
 Spirit
 04:20
12.
 Over the Madness
 05:17

Bonus
13.
 Let Me Drown
 03:10
14.
 A Side You'll Never Know
 04:09

Durée totale : 54:30

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Paradise Lost


Chronique @ Killy

04 Septembre 2007
2005, Paradise Lost est de retour sur la scène metal après l'album "Symbol of Life", véritable coup de maître du groupe qui aura su fusionner parfaitement l'électronique au metal.
Que pouvait nous préparer le groupe après cela? Nick Holmes annonçait un retour des guitares comme il n'y en avait pas eu depuis 10 ans, c'est-à-dire en 1995. Difficile de ne pas oublier, cette année, pour le groupe, la pièce maitresse de leur discographie. "Draconian Times" leur avait permis de devenir un des groupes de metal Gothic les plus connus et les plus respectés. La pression est donc forte car les fans sont capricieux.

Ce 10ème album éponyme de Paradise Lost devait donc signer le retour du vrai Gothic Metal. Il se trouve en fait que cet album n'a presque aucun point en commun avec Draconian Times, il se place dans la continuité de Symbol of Life avec cette fois-ci la présence sur chaque fin de piste des mythiques soli de guitare de Greg Mackintosh et un tempo plus homogène. Cet album pourrait donc sembler simple mais en fait il est beaucoup plus difficile d'approche que le précédent, les compositions sont très travaillées, rien n'est laissé au hasard, tout sonne comme si Paradise Lost voulait juste confirmer qu'il était bien de retour sans vouloir tout révolutionner ni prendre de risques.

Cet album possède donc de l'assurance et de l'efficacité. Certains peuvent penser qu'il y a une panne d'inspiration, mais si on plonge bien nos deux oreilles dans cet album, on peut se rendre compte que c'est peut-être le plus riche en idées ; Rhys Fulber a une fois de plus convaincu sur le plan sonore en mettant des touches électro dans le peu de trous laissés par les guitares qui sont bien de retour. La personnalité du groupe est donc bien mise en évidence. Tout s'enchaîne agréablement une fois que l'on a compris ce que le groupe voulait faire ressentir dans cet album.
Nick Holmes joue avec son large panel de voix et entraîne les guitares, parfaitement dressées par Aaron Aedy et Greg Mackintosh, vers des nuances entre tristesse calme et rage aigue (ex: Laws of Cause). On regrettera le jeu trop classique de la batterie excusée par le fait que Lee Morris soit parti et que le nouveau batteur Jeff Singer n'ait pas eu le temps d'amener de touches personnelles à l'album, mais on ne pourra que s'incliner devant un Steve Edmonson toujours aussi doué dans son jeu de basse varié et efficace.
L'aspect très homogène de l'album fait que peu de pistes se dégagent vraiment du lot tellement elles sont placées sur la même longueur d'onde, cela peut paraître désavantageux mais c'est la politique du groupe : ne jamais faire un album avec 2-3 tubes en puissance et quelques pistes approximatives. La marque d'un grand groupe? assurément car cela permet à cet album de posséder une longue durée de vie sans lasser l'auditeur.

Le 1er titre "Don't Belong" fusionne ainsi "So Much Is Lost" de Host et "Enchantment" de Draconian Times pour faire comprendre que le groupe fait bien un retour des guitares sans pour autant marcher en arrière et renier le côté électro, "Close Your Eyes" et "Grey" sont assez lourds au niveau guitare mais ceci est compensé par la légèreté des effets sur la voix de Nick Holmes nous emmenant alors dans un équilibre comme PL sait si bien le faire. "Red Shift" possède un son très single avec un refrain efficace et un solo accrocheur. Le single "Forever After" va ainsi montrer le côté le plus classique de PL (voix féminine, arrangement piano/électro, guitares en harmonie avec la voix du chanteur), c’est peut-être la piste la plus aboutie car elle résume l’album à elle toute seule, véritable pièce maitresse. "Sun Fading" possède un jeu de guitare proche de 12012 mais on y retrouve les caractéristiques vocales de "Fader" (Believe in Nothing). "Laws of Cause" et "All You Leave Behind" s’oppose avec une rage lente et aiguë pour la première et un tempo rapide pour la seconde. "Accept the Pain" possède une pureté qui en fait peut-être la piste la plus intéressante avec un jeu de guitare qui nous donne l’impression de nous enfoncer sous la terre alors que les effets sur la voix de Nick nous font monter aux cieux. "Shine" et "Spirit" sont efficaces mais n’expriment pas tout le potentiel du groupe, peut-être le fait que ces 2 pistes soient beaucoup moins garnies au niveau des effets par rapport au reste du disque. "Over the Madness" clôture l’album parfaitement, une ballade gothique comme il ne s’en fait plus malheureusement chez les groupes plus jeunes qui sont en panne d’inspiration face à un groupe qui a presque 20 ans.

Prouver qu’ils étaient toujours là et qu’on ne peut pas enterrer le groupe précurseur du genre Gothic Metal, tel était l’objectif de Paradise Lost qui nous livre plus un album de confirmation qu’un bijou d’innovation. Le groupe préfère avoir de l’assurance et attendre que les racines poussent bien pour nous révéler le joyau Gothic que sera "In Requiem".

3 Commentaires

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eulmatt - 05 Septembre 2007: Je ne suis pas sûr qu'au final cet album reste marquant dans la discographie des Anglais, encadrépar le très bon Symbol of Life et le superbe In Requiem. Il est bien exécuté, agréable et homogène mais je lui trouve un manque de personnalité patent, qui se revèle d'autant plus à la lumière du petit dernier.
Killy - 05 Septembre 2007: tout à fait d'accord, c'est pour cela que je l'ai vraiment écouté après une cure d'In Requiem, car quand il est sorti,il ne m'avait pas fait ressentir autant d'émotions que Symbol mais la réécoute aujourd'hui m'a donné la même impression que l'album Believe In Nothing (qui est de la même graine,une sorte d'album de transition),un album qui vieillit bien!tout simplement
coroner - 19 Décembre 2008: D'accord avec vous, à la première écoute il ne m'avait vraiment pas touché, mais je l'ai réécouté après quelques réquiems. Il est très bien, mais sent quand-même un peu la panne d'inspiration...
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Commentaire @ Vengeful

20 Octobre 2007
Quinze ans après la sortie de leur premier album, Paradise Lost nous présentent leur dixième opus. Un album éponyme qui était annoncé comme étant un retour aux sources. Après plusieurs écoutes, je peux dire qu’ils n'ont respecté leurs promesses qu’à moitié.

Il est vrai que, musicalement, ça ressemble un peu à Draconian Times et que l’électronique a cédé l’avant-plan aux guitares. Malheureusement, on est bien loin des attentes au niveau de la voix et surtout des structures. Toutes les pièces sont format radio avec des refrains accrocheurs et on ne ressent pas la détresse et l’émotion du passé dans le chant de Nick Holmes. C’est du commercial jusqu’à la moelle et ça manque énormément de profondeur.

Par contre, on retrouve tout ce qu’on aime de Paradise Lost dans les mélodies et les riffs concoctés par Greg Mackintosh. Il est allé chercher le meilleur de chacun des cinq derniers albums pour nous donner douze compositions homogènes remplies de bons moments. Le son est riche et la production est impeccable. La dernière offrande, Over the Madness, est sans aucun doute la plus goutteuse. La noirceur et la tristesse sont au rendez-vous avec un lead final monumental qui nous projette dans le passé à l’époque de Icon où l’espoir n’était pas une perspective envisageable.

-M-A-

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