Legacy of Kings

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17/20
Nom du groupe Hammerfall
Nom de l'album Legacy of Kings
Type Album
Date de parution 28 Septembre 1998
Labels Nuclear Blast
Enregistré à Studio Fredman
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album445

Tracklist

Re-Issue by Nuclear Blast on a Deluxe Edition
1.
 Heeding the Call
 04:30
2.
 Legacy of Kings
 04:13
3.
 Let the Hammer Fall
 04:14
4.
 Dreamland
 05:40
5.
 Remember Yesterday
 05:05
6.
 At the End of the Rainbow
 04:04
7.
 Back to Back (Pretty Maids Cover)
 03:37
8.
 Stronger Than All
 04:27
9.
 Warriors of Faith
 04:43
10.
 The Fallen One
 04:23

Bonus
11.
 The Metal Age (Live) (Bonus disc)
 04:29
12.
 Glory to the Brave (Edit) (Bonus discc)
 05:00
13.
 Ravenlord (Bonus disc)
 03:29
14.
 The Metal Age (Live) (Reissue 2004)
 03:29
15.
 Steel Meets Steel (Live) (Reissue 2004)
 04:35

Durée totale : 01:05:58



20 Year Anniversary Edition
1.
 Eternal Dark (Picture Cover)
 03:08
2.
 I Want Out (Helloween Cover)
 04:38
3.
 Man On The Silver Mountain (Rainbow Cover)
 03:25
4.
 Legacy Of Kings (Medley 2018)
 04:31
5.
 Heeding The Call (Live 2018)
 04:56
6.
 Let The Hammer Fall (Live In Brazil 2017)
 06:54
7.
 Legacy Of Kings (Live)
 04:48
8.
 At The End Of The Rainbow (Live)
 04:20
9.
 Stronger Than All (Live)
 04:31
10.
 Heeding The Call (Rehearsal Demo 1998)
 05:16
11.
 Let The Hammer Fall (Rehearsal Demo 1998)
 04:17
12.
 Warriors Of Faith (Rehearsal Demo 1998)
 05:10
13.
 Back To Back (Rehearsal Demo 1998)
 03:44
14.
 At The End Of The Rainbow (Rehearsal Demo 1998)
 04:01
15.
 Dreamland (Rehearsal Demo 1998)
 06:00

Durée totale : 01:09:39

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Hammerfall


Chronique @ AlonewithL

28 Septembre 2010
Marcher sur les pas des anciens, goûter à l’ivresse des batailles, être couronné des lauriers de la gloire. Un songe qui peut être aussi bien celui du héros que celui du scalde.
Notre guerrier à la massue n’a pas débuté comme simple garde-champêtre, mais a directement gagné ses gallons d’officier du heavy metal dès ses premiers champs de batailles.
« Hammerfall » commence à assoir sa notoriété grâce à un deuxième album en 1998, juste un an après « Glory to the Brave ». Ce « Legacy of Kings » marque le départ de Jesper Strömblad, alors pivot de cette jeune équipe. Pourtant, cette disparition ne porte pas tant préjudice à l’ouvrage, car ce dernier a tenu à coécrire la majeure partie des compositions de cet album avant de vaquer vers de nouveaux horizons. A noter un détail, qui n’en est pas forcément un: une production signée Fredrick Nordström, synonyme de qualité.
Tout ça est bon présage, on a la tranquillité pour nous. Il n’y a qu’à rester assis et parcourir avec assurance l’écoute de ce second opus.

C’est un havre de tranquillité dans une mer déchaînée qui nous tend ses bras. Tout commence par un titre superbe et revigorant. « Heeding the Call » nous réveille avec ses grands coups de percussions et un chant des plus transcendants. A cela s’ajoutent les chœurs épiques en renfort sur le refrain et pré-refrain. Les guitares restent assez souvent retranchées à un rôle de comble rythmique plus que proprement mélodique, les soli font toutefois exception catégorique à la règle. Ici, néanmoins, elles agitent avec rapidité d’exécution et volatilité, rappelant les débuts fastueux d’« Helloween ».

Ce dernier point de vue semble se partager avec « Dreamland » et son jeu encore plus accéléré et intempestif. La voix de Joacim Cans est ici parfaite, insurmontable, à sa meilleure dimension. Il s’implique, il résiste aux assauts des instruments et sait user aussi bien qu’eux en mélodies et en mouvements, comme le démontre très bien le titre « Legacy of Kings ». Cans répond aux riffs abrupts et sommaires par des prises de volume. Il agit même en maître-chanteur sur les instruments, les subjuguant.
Ainsi sur « Stronger Than All » et « Warriors of Faith », les pourchasses lancées entre la batterie et les guitares sont interrompues par la seule apparition du chant. Ces instruments ne s’exprimeront alors que par intermittence pour, après consentement, reprendre des enchaînements endiablés.

L’amateur d’hymnes heavy savourera sans retenue « At the End of the Rainbow », solidifié grâce à une forte et lourde frappe de batterie, secondé par des cordes disciplinées, n’obéissant qu’à la seule voix principale, soutenue sans détours par les chœurs des immortels.
Tout autre chose, « Back to Back » est bien sûr une reprise de « Pretty Maids », ici parfaitement exécutée. On sent bien toute la force du heavy speed de la grande époque.
Le contexte à dominance power mélodique se verra confronté à la lourdeur et à la nervosité de "Let the Hammer Fall". On sent d'ailleurs tout le poids et la dangerosité des massues portées par nos guerriers scandinaves.

« Hammerfall » comble cet album (et nous comble) avec une touche plus émotionnelle autour des titres « Remember Yesterday » où le chant amer se retrouve avec une guitare solitaire. Seul le refrain fait preuve de la présence des autres instruments, mais n’agira que comme une simple brise dans ce désert de solitude. La tristesse l’emporte sur l’espoir.
« The Fallen One » offre quant à lui toute la douceur et la fraîcheur du simple piano. Le chant limpide se propose encore une fois de faire l’accompagnateur. Un joli morceau où on pourrait volontiers écraser une larme.

Fort et doux à la fois. Harmonieux et ordonné.
Parés de leurs armures et de leurs épées, les vaillants guerriers d’« Hammerfall » nous font don de leur protection et de leur art poussé à grand niveau. La sécurité n’a jamais autant semblé garantie que par cet album. Et nombreux sont alors ceux qui ont commencé à leur offrir l’hospitalité.

16/20

12 Commentaires

13 J'aime

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samolice - 18 Octobre 2012: L'album qui m'a redonné envie d'écouter du heavy métal à l'époque. Excellent.


Le disque est sorti également dans une version double cd avec le EP "Heading the Call". Il y a dessus une grosse version live de "Steel Meets Steel". Top.
Dans le même style, j'avais beaucoup apprécié le premier Dream Evil sorti de nulle part.
Merci pour la chronique.
MikeSlave - 18 Octobre 2012: Du bon heavy mais un chanteur poussif...j'avoue que je ne n'ai jamais été attiré par ce combo.De bons morceaux mais j'insiste une fois de plus sur les vocaux ( solo et choeurs) vraiment irritants.Groupe encensé et considéré comme le sauveur du TRue metal...exagéré pour ma part....le pire c'est que lors d'une de leur première tournée européenne le combo Virgin Steele (un des favoris) s'est vu relégué en première partie à chaque concert de HF....le monde à l'envers....
hadsonners - 27 Octobre 2012: Sans aucun doute, le meilleur Album de Hammerfall !
Une petite perle du Heavy Metal !!
 
dammar14J - 06 Novembre 2013: L'un des albums qui m'a donné envie d'écouter du power ! De nombreux excellents morceaux dont une très bonne reprise de Back to Back ! Un must !
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Chronique @ dark_omens

05 Octobre 2014

La quintessence de ce renouveau engendré par Hammerfall...

Non content d'être coupable d'avoir réussi à endiguer la lente agonie de la dépouille d’un Heavy Metal traditionnel expirant, et ce, grâce à un premier album très contemporain mais aussi fort d’un esprit de composition délicieusement inscrit dans un passéisme que beaucoup pensaient désuet, Hammerfall va réussir la prouesse prodigieuse d’une résurrection miraculeuse. La scène pansée bientôt va se relever. Pour ce faire, le groupe va commencer par stabiliser son line-up en remplaçant les trois musiciens d’In Flames. Si les hommes ont été irréprochables, leur implication, au sein de ce qui, pour eux, ne pouvait être qu’une parenthèse, ne peut être suffisante pour échafauder un édifice sur le long terme. Ainsi, le bassiste Fredrik Larsson est remplacé par le talentueux Magnus Rosén. Concernant Glen Ljungström et Jesper Strömblad, respectivement guitariste et batteur, ce sont Stefan Elmgren et Patrik Räfling, qui ont déjà participé au premier assaut du groupe, qui reprennent les postes.

Si les principes artistiques de la réussite suédoise n’ont pas fondamentalement changé ici, Hammerfall aura su les magnifier en progressant, surtout, sur ses propres vertus telles que simplicité, efficacité...

Parlons aussi de l’apport des nouveaux venus qui offre ici une véritable valeur ajoutée. On peut aussi évoquer une production un peu plus soignée donnant à ce Pretty Maids Of King un son peut-être un soupçon plus compact et moderne, mais assurément plus puissant et plein. La différence pourrait apparaître comme un argument au goût de subterfuge habile, aux oreilles non aguerries, tant elle est mince, pourtant elle est bien réelle. Il y a aussi cet enthousiasme bien mieux maîtrisé qui donne à entendre des titres plus aboutis, empreints d’une certaine maturité. Comme pour attester de manière la plus évidente qui soit, de ce climat d’ensemble posément plus réfléchi, cette évidence s’exprime dans toutes ses teintes subtiles qui parsèment cette œuvre.

Ainsi la présence de ces titres mid-tempi plus souverains, à l’image d’un Let the Hammer Fall aussi évident qu’excitant, ou d’un At The End Of The Rainbows, en sont le témoignage le plus authentique. Bien entendu, sont présents les morceaux les plus succulents, aux déroulements les plus épiques, aux refrains les plus fédérateurs, aux structures les plus énergiques mais néanmoins captivantes, aux constructions les plus promptes; apparaissant véritablement comme la signature la plus singulière du groupe. De sorte qu'un très bon Heeding the Call au rythme enlevé, où l'on notera avec délectation la technicité de Patrik et de ce jeu de grosses caisses nuancé, notamment sur cette entame, un succulent Pretty Maids Of King, un intéressant Dreamland, un savoureux Stronger Than All, sont autant de moments forts. Ajoutons un sublime Back To Back à la vivacité redoutable, formidable reprise de Pretty Maids, et l’on comprendra aisément que ce disque constitue un summum indispensable. Même la ballade Remember Yesterday est une réussite.

Véritable quintessence de ce renouveau, ce Pretty Maids Of King ouvre à Hammerfall les portes d’un panthéon plus que méritoire.


2 Commentaires

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f101164 - 05 Octobre 2014: Super cd \m/
angus107 - 07 Novembre 2022:

Après un Glory to the Brave plus que prometteur, on attendait la suite avec impatience. L'attente fut de courte durée, puisqu'un an plus tard, à peine, Hammerfall nous sort ce Legacy of Kings de la meilleure veine. C'est la confirmation d'un immense talent en terme de Power métal mélodique. Un album au son plus épuré. Une déferlante de riffs et de martèlement, avec en point d'orgue, c'est mon avis perso, Let the Hammer Fall, un morceau que j'adore et que n'aurait pas renié Accept. Et après un tel raz de marée, l'album se termine par une superbe ballade au piano: The Fallen One. 17/20

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