Renegade

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17/20
Nom du groupe Hammerfall
Nom de l'album Renegade
Type Album
Date de parution 09 Octobre 2000
Labels Nuclear Blast
Enregistré à Wireworld Studios
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album427

Tracklist

1.
 Templars of Steel
 05:24
2.
 Keep the Flame Burning
 04:40
3.
 Renegade
 04:21
4.
 Living in Victory
 04:43
5.
 Always Will Be
 04:49
6.
 The Way of the Warrior
 04:07
7.
 Destined for Glory
 05:10
8.
 The Champion
 04:57
9.
 Raise the Hammer
 03:22
10.
 A Legend Reborn
 05:11

Durée totale : 46:44

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Hammerfall


Chronique @ Eternalis

07 Décembre 2008
Avec ce troisième album arriva le début de la fin pour le chef de file du "true" metal, Hammerfall.
Si "Glory to the Brave" avait fait l’effet d’une bombe à sa sortie, notamment grâce à une puissance et une mélodicité devenues trop rares dans le monde du metal après l’apparition du death, entre autres, les Suédois trouvèrent bien vite leurs propres limites.
Là où Rhapsody, Edguy et Angra ont toujours réussi à se réinventer avec le temps et donc rester attractifs envers un public exigeant, Hammerfall a très rapidement stagné, faute à une inspiration pas toujours au top.

Ce troisième opus, comme la plupart de ses successeurs, propose donc un metal mélodique très carré, parfaitement interprété, avec de nombreux solos techniques et des chœurs relativement guerriers sur les refrains pour faire de chaque morceau un moment agréable, souvent hymnique (taillé pour le live, ça c’est clair) mais manquant énormément de cette magie et de cette si indispensable émotion.

"Renegade" démarre pourtant fort avec "Templars of Steel", indiscutablement le meilleur morceau de cette galette, car surprenante. En effet, commencer un album sur un titre lourd et mid tempo est une chose à laquelle les Suédois ne nous avaient pas habitués et la recette marche impeccablement. Très guerrier et mystérieux, cet introduction donne l’eau à la bouche. Mais le soufflet retombe malheureusement bien vite.

Les chansons se suivent ensuite et se ressemblent à peu de choses près. Toujours la même formule usée jusqu’à la corde: riff, couplet, refrain, solo, refrain refrain. Voilà, c’est cool lorsqu’on écoute les groupes précurseurs des années 80' mais, en 2000, on est en droit de s’attendre à davantage de prise de risques et d’expérimentations. Les premiers albums révélaient un potentiel énorme où l’on pensait qu’un fort niveau de musicalité pourrait s’extraire des albums suivants, mais nous avions tort.
Joachim Cans est d’ailleurs le premier responsable. Son chant, bien qu’agréable, n’a subi aucune évolution avec le temps et il faut admettre que son timbre, coincé entre l’aigu et le très aigu (quand il monte vraiment !) n’est pas toujours le plus agréable du monde, faute de variations dont Andre Matos ou Tobias Sammet sont passés maîtres avec le temps et l’expérience.

"Keep The Flame Burning", "Destined For Glory" ou "Living In Victory" rentrent tous dans le même moule et ne dévoilent aucun grand frisson. La surprise n’y est simplement pas, tant on a l’impression d’entendre non seulement les anciens albums du groupe, mais également du Manowar ou du Stormwitch. C’est speed, heavy, mais les titres possèdent également ce côté "heavy metal de base pour heavy metalleux de base" qui a tendance à sérieusement me rebuter aujourd’hui.

Les deux derniers morceaux sauveront cet opus du naufrage avec le sympathique instrumental "Raise the Hammer" et un final intéressant avec un nouveau mid tempo "A Legend 12012", faisant écho au premier morceau et finissant l’album dans un déluge de chœurs bien sentis et de riffs épais.

"Renegade" comporte, au final, le principal défaut qu’HammerFall aura lui-même engendré, à savoir, une trop grande uniformité (à être trop dans les règles, on en perd son âme) et une expérimentation bien trop souvent absente. Mais si les fans aiment, tant mieux pour eux. Les amoureux de renouveau iront voir ailleurs. Chacun est finalement bien libre d’écouter ce qu’il veut.

14 Commentaires

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Eternalis - 19 Décembre 2008: C'est drôle car, étant fan d'Edguy, je dirais que "Mandrake" est probablement leur album le moins intéressant car le plus traditionnel (sans rien remettre en cause de leur excellence intrinsèque!). Ta remarque est donc typiquement "hammerfallienne"!!

Que fais-tu de "Hellfire club" par exemple? qui reste pourtant un des plus grands albums de speed mélodique jamais enregistré!!
Arthas - 05 Janvier 2010: Je suis fan des deux groupes, bien plus d'Edguy que d'Hammerfall car j'arrive pas à trouver un album qui me plait vraiment en entier chez ce dernier. Alors que les allemands ... Hellfire Club et Rocket Ride m'ont foutu de ses claques à m'en couper le souffle. Chez Hammerfall, je suis obligé de prendre une ou deux musiques de chaque album. Hearts On Fire, Tempars Of Steel, Let The Hammer Fall ... Bref, je n'ai pas envie de dépenser mon argent pour acheter un album en sachant que la plupart ne me plairont pas.
stefhammer75 - 26 Janvier 2017: Je suis un grand fan de Hammerfall et même si j'adore tous les albums je dirai que "Renegade"reste mon album préféré.Les titres rapides sont vraiment excellents ansi que les titres plus posés.Pour moi à part la ballade cette album est un sans faute.18/20
angus107 - 09 Avril 2023:

L'album et le morceau qui m'a fait connaitre Hammerfall grace à MTV ou le clip "Renegade" tournait en boucle.

Un 3e album dans la lignée des 2 premiers ave un morceau que j'adore: " A legend reborn "

16/20

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Chronique @ dark_omens

09 Fevrier 2015

Le début du déclin?

Hammerfall reste Hammerfall.
Hammerfall restera probablement toujours Hammerfall.

Une fois cette loi élémentaire immuable, du moins en cette année-là, apposée sur le marbre des tablettes, il devient alors quasiment impossible de s’étonner de cette constance dans laquelle le groupe inscrit son propos. Pour cesser de s’en ahurir, il est essentiel, aussi, de se souvenir que c’est en perpétuant la tradition d’un Heavy passéiste remis au goût du jour par, notamment, un dépoussiérage de génie, mais aussi, reconnaissons-le, par un talent évident de ces musiciens pour composer des titres simples mais éminemment efficaces, que nos Suédois avaient affirmé leur différence. On ne peut donc pas s'étonner de cette constance. Mais peut-on pour autant s’en satisfaire ? Pas nécessairement.

Avec ce troisième album, Hammerfall atteint, déjà, les limites de cet exercice de style à figures imposées étriquées, dans lequel il s’est lui-même enfermé. Aucune évolution possible. Aucun salut salvateur. Aucun espoir ne lui est permis sans qu’il ne pervertisse ses principes artistiques et le postulat créatif qu’il défend depuis sa genèse. Le constat pourrait ne pas être amer, si seulement l’inspiration était présente, et que nos guerriers venus du grand froid réussissaient à nous offrir d’autres sensations que celles mitigées offertes par l’interprétation minimale, certes, exemplaire d’un Heavy traditionnelle contemporain, mais, déjà, terriblement convenue. Manquant singulièrement de relief, cette œuvre n’arrive que trop rarement à toucher du doigt la magie d'autrefois, celle éveillant cet engouement qui semble s’être, quelque peu, essoufflé désormais. Or, sans l’enthousiasme formidable qu’est capable de susciter le groupe, amputé de son inspiration et handicapé par certains morceaux aux refrains poussifs (Renegade, Living Victory), Hammerfall n’est plus que l’ombre de lui-même. Pire. En tombant dans les travers d’un certain mimétisme fatigant, le groupe est incapable de proposer autre chose que les affres déjà entendus de ses propres mélodies.

Dans ce marasme, il faudra alors se contenter des quelques rares bons moments de ce Renegade. Mais peut-on se satisfaire d'aussi peu ? Est-ce qu'un morceau tel que Templars Steel, mid-tempo sympathique, placé de manière inhabituelle à l’entame de cet opus, ou encore d'un Way of the Warrior et d'un Destined for Glory, plutôt bons, peuvent suffire à nous convaincre de donner sa chance à ce disque ? Pas sûr. Et ce, d'autant plus qu'étranglant nos dernières illusions, Joacim Cans et ses comparses nous achèvent avec deux titres véloces, moyens, interchangeables, et sans grand intérêt (The Champion, Raise the Hammer).

Aussi fulgurant que fugace, aussi éblouissant qu’éphémère, ce Renegade annonce déjà le déclin, et la mort, plus que probable, de l'appellation "true" Metal. Le seul espoir prometteur qu’engendre ce disque c’est le vœu d’un meilleur après. En effet, lorsqu’un chapitre se termine, un autre commence. Cette nouvelle ère se fera-t-elle avec ou sans Hammerfall ? Là est toute la question.

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Commentaire @ VermillionK

24 Mai 2008
Plus que connu dans ce domaine magique,
Un mystérieux groupe,
Aucunement très remarqué,
Fût leur marque,
D'un marteau et sans clémence,
Laissa nos coeurs à l'eau.
Car de hautains désirs,
De hautaines attentes,
Se portaient face à ce groupe aux multiples plaisirs,
Plaisirs sonorisés comme des pauvres qui arpentent,
Le paradis du Power Metal qui aime et qui hante.

Cette marque prît la forme d'un chevalier majestueux,
Porteur, encore fier,
De quelques riffs techniques,
De systèmes rythmiques,
Des paroles mélancoliques,
La cerise sur le marteau n'était plus que lyrique.
Que ce soit vivre en victoire,
Ou périr dans un manoir,
Celui-ci est magnifique,
Tel l'aménité,
Se ressourçant dans notre sonorité.

Renegade était né,
Hautain et circonspect,
L'âme même était abordée,
L'amour des guerriers prenant ampleur,
Les ventes furent propulsées,
Et mon coeur fût comblé.
Aucune parole manquante,
Des solos techniques, courts,
Qui laissaient nos oreilles à leur tour,
Totalement partantes.

La structure la plus plaisante,
La conception la plus marquante,
Se vît attribuer le nom,
Des templiers d'acier,
Ce titre mérité,
Se traitait face à la jouissance,
Que nous procurait cette galette d'or,
Digne de réveiller un mort.

Toutes ces cantates bien admirées,
Le jour fût donné au nouveau-né,
Que porta le nom avec fierté,
De Renegade !

17/20

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