Chapter V: Unbent, Unbowed, Unbroken

Liste des groupes Power Mélodique Hammerfall Chapter V: Unbent, Unbowed, Unbroken
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16/20
Nom du groupe Hammerfall
Nom de l'album Chapter V: Unbent, Unbowed, Unbroken
Type Album
Date de parution 07 Mars 2005
Labels Nuclear Blast
Produit par Charlie Bauerfeind
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album384

Tracklist

1.
 Secrets
 06:06
2.
 Blood Bound
 03:49
3.
 Fury of the Wild
 04:44
4.
 Hammer of Justice
 04:37
5.
 Never, Ever
 04:05
6.
 Born to Rule
 04:08
7.
 The Templar Flame
 03:41
8.
 Imperial
 02:29
9.
 Take the Black
 04:46
10.
 Knights of the 21st Century
 12:19

Bonus
11.
 Blood Bound (Enhanced Digipack)
 

Durée totale : 50:44



Japanese Version
1.
 Secrets
 06:06
2.
 Blood Bound
 03:49
3.
 Fury of the Wild
 04:44
4.
 Hammer of Justice
 04:38
5.
 Never, Ever
 04:06
6.
 Born to Rule
 04:08
7.
 The Templar Flame
 03:41
8.
 Imperial
 02:29
9.
 Take the Black
 04:46
10.
 Knights of the 21st Century
 12:19

Bonus
11.
 Blood Bound (Instrumental)
 03:50
12.
 The Metal Age (Live)
 04:36

Durée totale : 59:12

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Hammerfall


Chronique @ MetalSonic99

06 Juillet 2023

Le marteau d’Hector ne frappe plus si fort

HammerFall est très souvent décrit comme étant le groupe le plus prévisible de la scène Power. D’ailleurs, si vous avez déjà écouté l'un de leurs albums, vous pouvez être assuré que le prochain sera assez similaire, stratégie dénotant, de ce fait, un manque de prise de risque. Aussi, cet album se classerait un peu moins bien en termes de qualité, car l'attention portée aux riffs et aux refrains mémorables n'a pas été aussi forte qu'au regard des efforts précédents ! De ce fait, même si la production est bien plus agréable que celle de « Crimson Thunder », les chansons dégagent toujours cette même ambiance sans inspiration que font ressentir 90% des chansons des ouailles d’Hector.

De plus, plutôt que d'étaler une nouvelle innovation et de faire en sorte que chaque chanson de l'album soit généralement bonne, ils décident de tout emballer dès la première. A l’évidence, cela fait une sacrée ouverture, mais il est parfois préférable d’avoir un album solide sur sa durée plutôt qu'un album mou du genou avec uniquement un premier morceau magistral. Ainsi, sur cette sortie remontant à dix-neuf ans, les morceaux vont d'assez lents ("The Templar Flame", "Born to Rule", "Never,Ever", "Imperial", "Knights of the 21st Century") à mid tempi ("Blood Bound", "Hammer of Justice") en passant par ceux un peu plus rapide ("Fury of the Wild", "Secrets", "Take the Black"), mais ne gardant cependant pas le rythme entendu sur les trois premiers albums. Bref, bien que l'accent soit encore largement mis sur les riffs de guitare, la batterie et la basse, et malgré que cela ait bien fonctionné sur les albums précédents, cette manière de faire est aujourd’hui (comme à l’époque d’ailleurs) dépassée, et il est maintenant clairement établi que cette redondance est devenue l’une de leurs très sérieuses faiblesses puisque, à ce jour, nos templiers poursuivent leur carrière en continuant ce même schéma encore et encore.

Or donc, cet album démarre avec "Secrets", mentionnée précédemment, comme étant la piste la plus forte de ce disque. Dès le début, le groupe crée une atmosphère épique et majestueuse avant qu'un hymne féroce au tempo rapide composé de mélodies saisissantes de guitare, de clavier, et couplée d’une section rythmique mordante accompagnée d’une voix puissante se fasse ressentir. Par ailleurs, le refrain est non seulement très accrocheur, car sous-tendu par une superbe mélodie, mais il est également très significatif. Dans cette catégorie de chansons parmi les plus fortes, se trouve également "Take the Black", probablement le morceau le plus rapide de l'album, démarrant avec un riff grandiose et un refrain parfaitement adapté avec un solo époustouflant, à l’instar de "Fury of the Wild", également très bon dans le domaine de la qualité des chœurs. Enfin, la perle cachée de cet album est "The Templar Flame", un hymne Heavy court, épique et presque à égalité avec "Blood Bound" et "Hammer of justice" grâce à ses riffs sublimes et à ses refrains accrocheurs. Ces deux chansons sont cependant un peu plus lentes et le refrain de la dernière citée est peut-être un poil moins euphorique, ce qui pourrait être la raison pour laquelle elle est souvent négligée dans les setlists en Live, à contrario des deux autres.

Indéniablement, nonobstant tous ces points positifs, ce disque recèle aussi de mauvaises surprises. Ainsi, son talon d’Achille est définitivement "Born to Rule", qui, malgré un bon riff lourd, ne nous conduit vraiment nulle part, surtout dans le refrain. A l’évidence, quelques riffs décents sont bien jetés entre ces deux éléments, mais dans la structure générale, cela semble être exactement la description typique d’une chanson lente et ennuyeuse, de même que la ballade "Never-Ever" ; certes, pas leur pire ballade, mais certainement pas leur meilleure car son refrain et son style simpliste s'imposent assez vite dans l’esprit de l’auditeur, accentuant par conséquent, ce manque d’efficacité.
Enfin, cette séquence se conclue avec l'instrumental "Imperial" qui est certainement la plus grosse blague de la bande à Hector, de par son acoustique vraiment ennuyeuse, rendant cette chanson totalement inutile, tout comme la trop longue durée de l'épopée "Knights of the 21st. Century", mieux connue sous le nom de "The Prophecy" (car il semble que ce soit à peu près le seul phrasé que l’on entend sur cette chanson) bien que les voix invitées de Cronos soient un joli contrepoint à la voix typiquement propre et mélodique de HammerFall. A la limite, une durée raisonnable de six ou sept minutes aurait été suffisante, et bien que ce ne soit pas une mauvaise chanson, elle met trop de temps pour vraiment démarrer, nous ensevelissant, de facto, dans un ennui total.

Conclusion, il ne s’agit pas évidemment du plus grand album de HammerFall puisque ce disque est en quelque sorte une épée à double tranchant, notamment par sa production encore quelque peu similaire à la précédente ; se révélant claire et forte, mais malheureusement un peu trop polie, voire parfois stérile. Certes, il comprend trois indéniables classiques du groupe avec l'intro féroce "Secrets", le single accrocheur "Blood Bound", et la perle "The Templar Flame", mais malencontreusement, le reste de cette galette n'est vraiment pas spectaculaire, puisque nous avons-là du HammerFall dans sa forme la plus basique. Néanmoins, si vous recherchez des sons familiers exécutés de manière compétente, vous trouverez peut-être qu’il s’agit-là d’une écoute agréable.
En fin de compte, HammerFall est un groupe qui a trouvé sa recette et qui s'y tient ! Cela peut bien évidement paraître admirable, ou déplorable, selon les attentes et les goûts des différents auditeurs.

Définitivement, ce que nous avons ici est un exemple de stagnation supplémentaire, et ce, même si vous êtes fans de nos templiers suédois. En effet, à l’écoute de ce disque, il est impensable de ne pas s’en apercevoir, mais il faut tout de même admettre que, malgré ce constat amer, cet album regorge de superbes solos, sans trop de surjeu. Bref, étant malgré tout nostalgique et mélodieux, "Chapter V: Unbent, Unbowed, Unbroken" est tout simplement un album supplémentaire parmi ceux du même acabit dans la déjà longue histoire de ce groupe.

4 Commentaires

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Ensiferum93 - 07 Juillet 2023:

Très bonne chronique pour un album qui ne l'est peut-être pas tant objectivement, mais qui me retourne à chaque fois, grâce à la première note de chaque phrase de Fury Of The Wild...je ne peux jamais m'empêcher de le chanter à tue-tête ^^

MetalSonic99 - 07 Juillet 2023:

@Ensiferum93 : Merci pour ce retour.
 Je te rejoins sur ce titre car je l'écoute encore aujourd'hui quand je me réécoute une compil de HammerFall! Néanmoins cet album a annoncé le début du déclin et de la redondance de ce groupe! J'aime toujours, je vais toujours les cours en Live, mais niveau album il est évident qu'il y a un manque de surprise...sauf avec « Infected » qui m'avait vraiment surpris a l'époque 

Ensiferum93 - 08 Juillet 2023:

Complètement d'accord pour Infected, que j'écoute avec grand plaisir avec ce côté plus dérangeant...ce qui est très relatif quand on parle de Hammerfall mais oui il apporte une autre couleur à la musique des suédois. 

Lordmike - 11 Juillet 2023:

C'est le premier album de Hammerfall que j'ai entendu.

Je me souviens encore de la page de pub avec la pochette dans Rock Hard qui m'avait scotché (j'avais 12/13 ans).

Mais finalement c'est retombé très vite. J'ai bien aimé l'album à l'époque mais je ne l'écoute pour ainsi dire jamais maintenant.

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Commentaire @ Mika_Helvetia

02 Novembre 2006
De retour après le terrible Crimson Thunder et le live One Crimson Night, les Suédois de Hammerfall frappent un grand coup dans le Heavy Metal avec leur déjà cinquième album... Apparemment tout le monde ne s'attendait pas à cela en les voyant débarquer au milieu des années 90 dans une sorte de vague true metal, avec leur look de vieux Hard Rockeurs. Et bien, tout le monde peut se tromper et c'est tant mieux. Encore une fois, Nuclear Blast a su faire ce qui était déjà bon, quelque chose de très bon. Voici dans les grandes lignes comment est arrivé Chapter V : Unbent, Unbowed, Unbroken (le titre me paraît assez explicite)...
A part cela, rien de très original, Hammerfall nous offre toujours ce Heavy Metal pur et dur, très traditionnel. Mais, en connaissant Hammerfall, on sait déjà qu'une certaine touche personnelle et fraîche se trouve dans leur musique, bénéficiant, comme dit ci-dessus, d'une très bonne production... L'album se démarque par ses riffs entrainants, ses solos de gratte, et son efficacité quasi destructrice appuyée par un certain côté épique, surtout au niveau des paroles. Les morceaux s'enchaînent, parfaitement en accord les uns aux autres, toujours plus puissants de la piste 1, "Secrets", jusqu'au terrible et entrainant "Hammer of Justice". Accalmie avec la ballade mélancolique "Never, Ever"... On repart bien lourdement avec "Born to Rule" et, dans la même veine, "The Templar Flame". Comme sur "Crimson Tunder", on nous propose un morceau instrumental plus court puis encore deux autres, dont "Take The Black".
Le plus impressionnant est pour la fin avec "Knights Of The 21st Century" qui, non content de durer 12 minutes environ et d'être joué par un groupe, à présent légendaire, s'est offert la voix du célèbre Cronos et de Venom sur certains passages !
A conseiller à tous les amateurs de Heavy qui n'attendent rien de plus et rien de moins que du Heavy !

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Commentaire @ Brice

29 Janvier 2005
Lorsque HAMMERFALL débarque dans le monde du metal, personne ne lui aurait donné une chance. Le groupe était victime de son image, comme malheureusement beaucoup de gens, lorsqu’ils ne s’affichent pas dans le stéréotype du parfait metalleux. Mine de rien, HAMMERFALL vient de nous pondre son cinquième album studio (il a également un live à son actif), et nous prouve que l’habit ne fait pas le moine, ou plutôt, la cuirasse ne fait pas le chevalier. Impitoyable ! Invaincu ! Invulnérable ! Le titre de cette galette est parfaitement choisi, et nous devinons sans peine qui aura la fève et sera couronné roi.
Le disque déboule avec « Secrets », pure chanson du groupe, idéale pour la scène. Il est suivi de « Blood Bound » (futur single), « Fury of the Wild » et « Hammer of justice ». Après avoir écouté ces quatre titres, nous comprenons sans peine pourquoi le groupe est un monstre sur scène. Les riffs sont travaillés et les refrains sont si facilement mémorisables qu’une seule écoute suffit à se les mettre en tête. C’est sûr, ça va chanter dans le pit !
Petit moment de tendresse avec « Never, ever », la ballade obligatoire pour nous rappeler qu’il y a un cœur qui bat sous la cuirasse avant de repartir avec « Born to rule » et « The templar of flame », toujours du pur HAMMERFALL, histoire de relancer la machine de plus belle manière. Mais voilà, HAMMERFALL fait du HAMMERFALL, et le groupe ose. Lorsque les premières notes de « Imperial » arrivent, nous nous disons que ça ne vas pas durer. Et bien si. Un solo de guitare acoustique ! Une oasis dans le désert et première (grosse) surprise du disque. Ce n’est pas avec « Take the black » que le groupe nous surprendra à nouveau, mais avec « Knights of the 21st Century » ! Un morceau de plus de 10 minutes, premier titre épique de nos chevaliers. Pour couronner le tout, CRONOS (Venom) vient jouer les guests et ajouter ses « spoken words » avec sa voix légendaire.
Voilà comment se prendre une bonne claque ! L’album risque fort de marquer cette année 2005, et, ce qui est sûr, c’est qu’il faudra compter sur HAMMERFALL pour longtemps encore. Vivement la tournée.

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Commentaire @ Supreme

02 Juin 2005
Après l’excellent « Crimson Thunder », Hammerfall nous sort leur cinquième album. Un live intitulé « One Crimson Night » nous avait fait patienter jusqu'à maintenant. Que vaut donc le dernier album en date de ce groupe déjà mythique ?

Que tous les fans se rassurent, on a bien affaire à du Hammerfall pur et dur. Ils ont gardé leur style mais tout en subissant une évolution sur certains titres. En effet, certains sont différents d’un morceau type d’Hammerfall et souvent cette évolution n’est pas une réussite. Sur le morceau « Fury of the Wild », Cans chante trop aigu et haut ce qui donne l’impression que l’on a affaire à du hard rock (je déteste ça). Les célèbres « Ohohoh » en chœur du groupe ont simplement pratiquement disparu. Il est vrai que sur les anciens albums ils étaient très présents, voire trop (cela dépend des goûts), mais je trouve que c’est un grand manque sur cet opus.

A part cela, ça reste du bon Hammerfall bien heavy. Les autres titres restent dans la lignée des anciens albums sans être exceptionnellement bons. Il n’y a que quelques titres majeurs qui ressortent vraiment. Le premier titre « Secrets » commence avec une courte intro à la guitare électrique qui révèle immédiatement la puissance de l’album. Le titre du premier single de l’album est simplement au même niveau que « Rider Of The Storm », voire mieux! « Take The Black » est aussi l’un des meilleurs, voire le meilleur titre de « Chapter V- Unbent, Unbowed, Unbroken ». C’est le morceau le plus technique du groupe. Puis vient le dernier titre durant plus de dix minutes (le plus long d’Hammerfall). Ça parle et ça crie pendant pratiquement trois minutes au début mais la suite vaut le coup. La batterie impose son rythme lent mais entraînant et la guitare hurle à souhait. Puis vient un rythme plus speed et plus technique qui fait frissonner de bonheur grâce au couinage Hammerfallique de la guitare avec toujours le même refrain accrocheur. Il aurait pu diviser ce titre en deux ça n’aurait pas trop choqué.

Les ballades ne sont pas à leur aise sur cette galette. Il n’y a que le titre « Never, Ever », qui n’arrive pas à la cheville de « Glory to the Brave » puis le titre « Imperial » qui ne contient pas de paroles, uniquement de la guitare sèche. Il est plus là pour faire une pause avec le reste de l’album.

En conclusion, cet album reste dans le style d’Hammerfall. Beaucoup seront déçus par le manque d’innovations. Le groupe se contente de ce qu’il sait faire sans chercher à aller de l’avant. Malgré cela, il reste un bon album qui réjouira tout amateur de Heavy Metal. Suprême

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