Cruelty and the Beast

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Cradle Of Filth
Nom de l'album Cruelty and the Beast
Type Album
Date de parution 05 Mai 1998
Style MusicalBlack Gothique
Membres possèdant cet album1187

Tracklist

1.
 Once Upon Atrocity
 01:43
2.
 Thirteen Autumns and a Widow
 07:14
3.
 Cruelty Brought Thee Orchids
 07:18
4.
 Beneath the Howling Stars
 07:42
5.
 Venus in Fear
 02:20
6.
 Desire in Violent Overture
 04:16
7.
 The Twisted Nails of Faith
 06:50
8.
 Bathory Aria
 11:02
9.
 Portrait of the Dead Countess
 02:52
10.
 Lustmord and Wargasm (The Lick of Carnivorous Winds)
 07:30

Durée totale : 58:47



Bonus CD (reissue 2012)
1.
 Lustmord and Wargasm (The Relicking of Cadaverous Wounds)
 07:59
2.
 Black Metal (Venom Cover)
 03:27
3.
 Hallowed be thy Name (Shallow be my Grave)(Iron Maiden Cover)
 07:11
4.
 Sodomy and Lust
 04:48
5.
 Twisting Further Nails (Cruci-Fiction Mix)
 05:33

Durée totale : 28:58

Acheter cet album

 $10.94  6,66 €  5,99 €  £5.99  $46.66  7,58 €  7,58 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Cradle Of Filth


Chronique @ Eternalis

18 Août 2009
« Il n’y a pas de bête sans cruauté »     

Friedrich Nietzsche

Une citation qui sied à merveille à l’illustration de ce troisième opus longue durée des britanniques de Cradle of Filth. Reprenant le concept idyllique de la belle et la bête, Dani Filth use d’un nouvel oxymore comparatif en utilisant comme patronyme la cruauté et la bête. A l’instar du précédent album "Dusk... and Her Embrace", le groupe écrivit un concept sur Elizabeth Bathory, symbole d’un univers gothique et décadent. Sous une illustration trônant certainement parmi les plus magnifiques du genre, présentant cette nymphe assoiffée d’hémoglobine dans sa baignoire emplie de sang, tableau théâtral, malsain et dérangeant, et on ne peut plus artistique que la pochette très underground de "Dusk... and Her Embrace".

Sous cette apparence très soignée et toujours indéniablement violente, Dani Filth s’est évertué à composé un concept ambitieux, et des compositions dans le droite lignée des premières œuvres du groupe. La production a relativement peu évolué, et le choc présent entre "Cruelty and the Beast" et "Midian", ou entre "Midian" et "Nymphetamine", n’est ici pas présent. Comparativement, "Cruelty and the Beast" est peut-être moins mature que "Midian", et dispose de moins de spontanéité que "Dusk... and Her Embrace".

Il n’empêche que le groupe était dans une période de création très riche et propice à proposer des morceaux merveilleusement cultes, imparables et délicieusement violents.  Toujours sous le rythme démentiel de Nick Barker, le tempo baisse assez rarement, préférant imposer une atmosphère oppressante, brutale, haineuse et sombre, rehaussée par des arrangements orchestraux gothiques, et de très nombreux chœurs féminins apportant une dimension presque biblique à l’ensemble. Dans cet amas de violence, on retiendra plusieurs titres comme des œuvres à elle-même, vivant pour le concept mais disposant d’un cœur propre.

L’hallucinant "Cruelty Brought Thee Orchids", et sa batterie mimant les cavalcades chevalières de la comtesse. Des riffs cisaillant l’air, suffocants, des claviers ambitieux, presque planant, et surtout ce chant. Des hurlements glaçants, uniques, que personne n’avaient jamais entendu, fusionnant avec un guttural narratif d’une profondeur d’outre tombe. Hystériques et complément paranoïaques, les vocaux de Dani Filth retranscrivent à la perfection l’esprit tourmenté et malade d’Elizabeth Bathory. Le refrain, où la voix Sarah Jezebel se tisse un chemin entre les déchirements de Dani, est l’un des passages les plus marquants de l’album. Hurlant de plus en plus aigu, le lutin britannique parait au bord de la rupture, autant physique que psychologique, vivant ses paroles (longues comme le bras) comme personne d’autres. Mais dans cette névrose aliénante, on analyse des portions mélodiques très tranchées, des chorus de guitares à fendre les sens, comme la parfaite antithèse à la brutalité visible.

Mais il est évident que réduire cet opus à ce troisième morceau serait un déshonneur pour un album très compact et fort, presque trop sans doute. Du haut de ses onze minutes, "Bathory Aria" semble nous guetter, en s’ouvrant sur un chant religieux ecclésiaste. Un souffle ambiant, lourd, s’abat sur l’auditeur, souffle qui aurait gagné en ampleur grâce à une production plus adapté (ce dont n’avait pas vraiment besoin l’ambiance fantomatique de "Dusk…and Her Embrace"). Très variée dans sa progression, cette longue composition lance l’assaut sur les terres d’une Transylvanie à feu et à sang, particulièrement le final parsemé d’une tension narrative palpable, avant un dernier cri à glacer le sang.

"Venus in Fear", érotique et jouissif (dans le sens propre du terme), recadre le plaisir charnel et carnassier de Bathory, avant l’attaque purement thrash de "Desire in Violent Overture" et son riff d’ouverture terrassant. Plus court et simple, un morceau féroce et sans compromis du début à la fin, aux solo déchirants dans lesquels on pourrait même dénoter une influence cruciale de la Vierge de Fer, groupe dont Dani n’a jamais renié l’énorme apport pour sa musique et son parcours artistique. Dans un parfait absolu, on ne peut une nouvelle fois (comme ce fut le cas pendant de longues années) pas reprocher énormément de choses sur ce disque, si ce n’est la production qui ne parait ici pas adaptée, et qui aura eu le mérite de faire partir Nick Barker chez les norvégiens de Dimmu Borgir.

Car au niveau de la composition pure, Dani Filth confirmait un talent immense d’écriture et d’intelligence musicale, dépassant sans cesse des limites qu’il se créait pour lui-même (il est effectivement rare d’avoir été si important pour un style mais néanmoins ne pas disposer de tant de clones). Et si, d’un avis tout à fait personnel, je lui préfère la furie, la tourmente et le malsain de l’opus précédent, Cruelty and the Beast n’est pas devenu un album culte du paysage black métal par hasard. Non, le hasard n’a jamais eu sa place ici... définitivement jamais.

29 Commentaires

15 J'aime

Partager

BEASTtoCUT - 31 Janvier 2013: C'était mon 1er album de metal. j'étais au colége en 4éme, j'avais que celui la, je l'adorai et je l'ai cassé. Mais un pote qui l'a acheté (grace à moi) me l'a revendu. à peine je l'avais en main que je le fait tomber dans la cours de l'école et paf, boitier explosé et cd fendu. Dégouté. quelques semaines aprés J'ai racheté un 3éme exemplaire à la fnac et je l'ai toujours, sauf que maintenant il est plein de poussière. Je connais encore ce skeud par coeur et je l'ai adoré mais lui ne devait pas m'aimer.
metaleciton - 10 Août 2014: Pour le coup je ne sais pas trop quoi penser de cet album, ce groupe n'étant pas trop ma tasse de thé si je puis dire...

L'album possède pourtant beaucoup de qualités, à commencer par trois magnifiques morceaux que sont: "Thirteen Autumns And A Window" qui ouvre parfaitement le disque, la pépite "Cruelty Brought Thee Orchids", et pour finir, le duo sanglant "Venus In Fear/Desire In Violent Overture".

Le gros point négatif est la production, le son de batterie n'est vraiment pas adapté au style et je trouve même que Nick Barker n'est pas toujours au top de sa forme sur cet album, le manque de puissance se fait nettement ressentir sur les passages plus lent...
Justement, les passages plus lent sont aussi trop long et trop nombreux, la durée d'un titre comme "Bathory Aria" est limite indigeste.

Sans être incroyable "CATB" est tout de même un bon cru en cette année 1998, l'ambiance sombre et romantique est bien présente et c'est tout ce que je demande à ce groupe.

Note: 14/20
vinscap33 - 17 Décembre 2018:

Meilleur album de Cradle à mon sens. Beaucoup se plaignent du son de la batterie. Je trouve justement que cela ajoute à l'ambiance particulière qui se dégage de chaque note de cet album. Une oeuvre à part entière, Cruelty and the beast est selon moi (moi, moi, moi, rien que moi!!!!!!, toujours moi : la maladie du troisième millénaire...) une réussité totale. Pas une faille, pas un morceau à jeter. Avalanche de puissance, de hargne, de mélodies, servies par des musiciens au sommet. Alignement parfait des planètes !!!!

Goneo - 06 Juin 2021:

Ne connaissant de cet album que divers extraits sortis sur les samplers de magazines (Hard-rock, Hard'n'heavy...) de l'époque, je l'ai enfin en ma possession. Sa popularité n'est pas usurpé, c'est un digne successeur de Dusk and her embrace. C'est vrai que le son n'est pas dingue, surtout la
batterie, mais on s'habitu. Puis je vois que cette album a été remixer en 2019, donnant naissance à Cruelty and the Beast - Re-Mistressed.
Nouvelle pochette, complétement remixé et remasterisé. L'album reste identique, seul la reprise de Iron maiden Hallowed Be Thy Name à été rajouté.
Et je dois l'avouer, je prend bien plus de plaisir à écouté cette version, la batterie et les basses se voit reboostés, prendre du corps et surtout du punch. Un son bien plus puissant et discernable, à tel point que je me le suis procuré. Avec cette version, certain passage ressorte mieux, je me suis à "headbanger" sur le couplet de Cruelty Brought Thee Orchidsn, ou sur cette accélération à 1.40min de Beneath the Howling Stars.
En tout cas un superbe album, je préfére Dusk tout de même que je le trouve plus envoutant. 16/20

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ gothicdarkness

04 Janvier 2008
L’album de référence. Dans divers dossiers concernant le black metal présentant les meilleurs albums de ce style, Cruelty and the Beast est souvent (voire toujours) représenté. Et pour cause, il est l’un des meilleurs albums de COF, si ce n’est le meilleur.

ERZEBETH BATHORY

Après Quorthon qui s’est inspiré de la comtesse pour le nom de son groupe (BATHORY) , la chanson de DISSECTION lui rendant hommage, voici un concept album sur Erzebeth. Héritière d’une famille noble hongroise, Erzebeth, mariée à un comte légendaire a sombré dans une folie meurtrière. Suite à la mort de son mari, elle a peur de perdre sa beauté et trouve dans le sang de jeunes vierges, un refuge à la recherche de la beauté et de la jeunesse éternelle. En 1610, elle fut arrêtée, coupable de plus de 250 viols, tortures, meurtres et a fini emmurée dans son propre château, le château de Csejthe.

L’ALBUM
CoF fortement influencé et inspiré par le thème du vampirisme s’est évidemment jeté sur la légende et en a fait un album concept qui est un pur joyaux. Ainsi naît le 4 mai 1998, « Cruelty and the Beast ». Quand les CD promos sortent, CoF est retourné en studio pour remixer des titres comme « Bathory Aria », « Cruelty Brought thee Orchids » ou « Desire in Violent Overture » car ils savaient qu’ils pouvaient obtenir mieux et que le premier mix ne restituait pas la dimension atmosphérique et épique. Une introduction signée CoF avec « Once upon Atrocity » qui nous plonge tout de suite dans l’ambiance morbide et macabre de cette histoire et pour démarrer avec « Thirteen Autumns and a Widow » qui est un morceau magistral avec un synthé créant des ambiances gothiques à merveille. De plus, on sent sur l’album une influence (reconnue aussi sur d’autres albums) d’IRON MAIDEN, et des passages plus thrash notamment sur « Cruelty Brought thee Orchids ». Suit un morceau très rapide et vraiment émotionnel « Beneath the Howling Stars » (l’un des meilleurs, selon Dani).

« Venus in Fear » nous plante au cœur du plaisir charnel et sanglant de la comtesse, de la délectation violente de la torture, la jouissance finale avant le flot de sang. « Desire in Violent Overture » et « The Twisted Nails of Faith » sont dans une logique de rapidité, d’atmosphère, où l’on passe du martellement incroyable de Nicholas au clavier de Lecter, bercé par le chant funèbre de Dani.

Pour « Bathory Aria », long morceau, trois parties sont mises en place, le meilleur morceau de l’album où Ingrid Pit a participé, car CoF est fan des films de la Hammer et en particularité d’Ingrid. Comme l’album est basé sur la comtesse Bathory et qu’Ingrid a jouée le rôle dans « Countess Dracula », cela a été logique pour le groupe de l’inviter. Mais laissons parler Dani pour ce morceau :
« La première partie « Benighted Like Usher » est très funéraire. Après le départ de son mari pour combattre les Turcs, elle tombe progressivement dans la folie. Elle torture et tue de jeunes vierges et prend des bains dans leur sang pour conserver une éternelle jeunesse. L’ambiance rappelle un peu celle de « A Gothic Romance » ou de « Beauty Slept in Sodom ». C’est très émotionnel puis ça devient hargneux et ça débouche sur la seconde partie, « A Murder of Ravens in Fugue », qui est mélodique et rapide, et qui contient peut-être le passage le plus typé MAIDEN. Là, la comtesse est poursuivie par ses ennemis, qui arrivent à lui intenter un procès. Mais comme elle est de l’aristocratie , ils ne peuvent pas faire éclater au grand jour tous ses crimes. Ils la condamnent donc à vivre cloitrée dans son château. La dernière partie, qui est très grandiloquente, décrit cette dernière phase de sa vie. Il y a une superbe intervention d’Ingrid Pitt qui retranscrit les lamentations de la comtesse.

Bref, CoF nous offre sans doute leur meilleur album, qui est vraiment monumental, et diaboliquement efficace.

Gothicdarkness
Chronique réalisée pour le site officiel français de CRADLE


2 Commentaires

3 J'aime

Partager
theknot - 02 Décembre 2010: Bonne chronique, cependant tu oublies que la chanson de Dissection sur Bathory est une reprise de Tormentor
keketomax - 13 Octobre 2013: Quelle est cette fameuse chanson de Tormentor?
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ Mika_Helvetia

11 Fevrier 2006
Retournons un peu dans le passé, à l'époque où Cradle Of Filth était encore jeune et très créatif... Et revenons encore plus loin dans le passé, à l'époque de la comtesse Elizabeth Bathory. En mélangeant les deux, on obtient Cruelty and the Beast. Un album plus que convaincant et réussi, contant la vie de la sombre comtesse du début jusqu'à la fin de l'album, exception faite pour les reprises (version limitée de l'album)...
Comme à leur habitudes, les Anglais ouvrent avec une intro très symphonique de quelques instants.

Puis ça y est ! L'histoire de Mme Bathory peut commencer avec Thiteen Automns And A Widow avec des riffs proches Maiden, des retours de voix féminines, des claviers funèbres et la voix de Dany qui colle parfaitement avec l'ensemble mais dont les sonorités suraigües en agenceront plus d'un. Un morceau qui a le don de vous effrayer et qui vous plonge dans les ténèbres transylavaniens où la comtesse des supplices règne en maîtresse!
Toujours aussi bon, Cruelty Brought Thee Orchids. Des riffs entrainants, presque épiques et une batterie aux résonances particulières dignes de son exécuteur Nick Barker. Un berceau de mélancolie et de mort dans un château battu par les vents d'hiver continuent d'accompagner la macabre histoire de dame Cruelty and the Beast.
Semblant ne faire qu'un avec les deux morceaux précédents on trouve Beneath The Howling Stars dont la voix de Dany atteint des suraigus parfois insupportables ! Mais les claviers sont toujours aussi bons. La batterie et les riffs sont à la fois martiaux, funèbres et ténébreux.

Après déjà plus de 20 minutes d'écoute, un interlude instrumental qui doit indirectement faire allusion au lesbianisme d'Elizabeth...
Desire In Violent Overture reprend le flambeau avec un registre plus haineux et meurtrier. Les riffs et la batterie sont rapides, quant à la voix elle ressort plus souvent des aigus mais reste toujours aussi unique. Les claviers sont un peu plus discrets mais on n'entre pas pour autant dans un style heavy comme Nymphétamine...
The Twisted Nails Of Faith est plus mystérieux et macabre. Les claviers reviennent à la charge, appuyés par l'envoûtante voix de Sarah Jezebel Deva...

Enfin nous voilà à un morceau incontournable de l'album : Bathory Aria. Chants ecclésiastiques féminins et claviers d'enterrements, un murmure et enfin des riffs plus lourds qu'au précédent... Le tout est nostalgique et ténébreux, un sentiment de regret indescriptible. Après cet acte, c'est un registre sombre et mystique avec des touches infernales très marquées ! Un morceau a ne pas laissé passer !
Après ces 11 minutes, une nouvelle piste instrumentale solennelle et froide...
Puis, ces sont les violons de Lustmord And Wargasm. Un morceau très proche de Desire In Violent Ouverture mais avec un côté plus ténébreux.
Puis ce sont trois reprises :
Sodomy And Lust
Black Metal
et Hallowed By Thy Name (la plus réussie)


5 Commentaires

5 J'aime

Partager

nodtveidjon - 30 Octobre 2008: mon album favori du groupe
 
zvlorg - 08 Janvier 2010: Dans la période black sympho/gothic de Cradle, la plus détestable en somme, Cruelty And The Beast est celui que je préfère, malgré un côté Dusk toujours présent, le groupe a fait le ménage et use de ses synthés avec plus de parcimonie, les titres sont bien plus efficaces, puissants et pas aussi laborieux et niais que dans le précédent. Ayant aborder ce Cruelty And The Beast avec beaucoup d'a priori, je dois dire que j'ai été bien botté par des titres tels que Cruelty Brought Thee Orchids, Thirteen Autumns And A Widow et The Twisted Nails Of Faith. Par contre, Bathory Aria le morceau de 11 minutes m'a sévèrement gonflé, dans cet exercice de longueurs démesurées, rien ne vaut les bons vieux Genesis, Pink Floyd ou Jethro Tull, sinon je conlus en disant que Cruelty And The Beast amorce une évolution positive pour Cradle, qui va sortir de ses lourdeurs encombrantes et devenir un vrai groupe de metal, enfin.
albundy57 - 06 Novembre 2010: Un bon album en effet, je le préfère à "Dusk and...".
"Cruelty..." est plus direct et moins sympho, et c'est tant mieux!
glower - 06 Avril 2011: album qui transporte dans le monde de la célébre contesse ! les aigues ne me dérangent pas,au contraire sa donne un coté original qu'on retrouve dans peu de groupe
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ guitarboss25

19 Juin 2006
Cruelty and the Beast est sorti juste après l'album Dusk And Her Embrace. Le groupe a cherché à donner plus d'importance à la guitare (sans pour autant partir dans le style heavy). Ceci pourrait paraître anormal car l'opus suivant, Midian, a justement encore plus sens vis-à-vis du clavier. Ceci s'explique par le fait que l'amélioration des riffs de guitare se trouve aussi dans Midian, et que Cruelty and the Beast est en fait un tunnel menant tout droit à l'apogée musicale du groupe.

L'album commence une intro (caractéristique du groupe) sans mélodie ou le moindre élément que l'on peut retenir. Celle-ci ne dure pas longtemps non plus mais dès la fin, il y a déjà le thème joué par les voix que l'on retrouve dans Thirteen Autumns And A Window, le titre suivant. Il marque une très bonne entrée. C'est pour cela que les deux premiers morceaux ont été sélectionnés pour le commencement de Witch Hearts, la deuxième partie de leur best of. Le reste de la chanson Thirteen Autumns And A Window est vraiment excellent. De nombreuses mélodies au rendez-vous, surtout jouées par la guitare.

On enchaîne maintenant avec un morceau aussi excellent que le précédent : Cruelty Brought Thee Orchids. La nuance donnée par le clavier est ici omniprésente. Encore les mélodies de guitare de plus en plus belles et variées. Après une chanson inévitable : Beneath The Howling Stars. C'est morceau de plus de sept minutes qui est dans une ambiance presque du moyen âge.

Un interlude est maintenant marqué. Venus in Fear est un passage de nappes sonores avec des quelques cris (ou plutôt jouissances) de femme. Cet interlude est ensuite suivis de Desire In violent Ouverture. Ce morceau sort du commun, on dirait du Children Of Bodom à l'époque de Follow The Reaper. Ensuite arrive The Twisted Nails Of faith. C'est encore un bon morceau avec quelques mélodies de clavier et, pour la guitare, surtout des enchaînements d'accords à part quelques mélodies à certains moments. Ce morceau est suivi de Bathory Aria. C'est une chanson d'à peine dix minutes! Néanmoins, on n'a pas du tout le temps de s'ennuyer. Entre les petit passage de piano et les nuances données par la guitare, on ne sait plus où donner de la tête.

Un second interlude arrive en n°9 : Portrait Of The Dead Countess, qui est suivis par Lustmord And Wargasm. C'est une très bonne clôture pour l'album. On commence tout doucement dans les premières secondes (plus d'une minute) pour ensuite se lancer à fond.

Cruelty and the Beast est un excellent album. Il contient peu de morceaux, mais si on prend chaque morceau un par un, on remarque qu'ils sont tous vraiment excellents.

7 Commentaires

4 J'aime

Partager

 
ludovic - 25 Juillet 2007: Tu as raison quand tu parle de Desire In violent Ouverture, on retrouve un petit air de chilsdren of bodom, à condition que l'on soit fan des deux groupes.17/20
Krueger - 03 Septembre 2008: Je suis d'accord, pour moi c'est là l'apogée du groupe alors que midian c'est déjà le début de la descente aux enfers
DeadlyNightShade - 23 Décembre 2008: Un chronique sympa pour un album génial. Par contre arrêtez de dire qu'il est court cet album ! Vous avez vu la longueur des morceaux ?
Phage - 21 Mai 2009: LA grosse tuerie des COF avec Dusk .. and her embrace!
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ 13corpses

06 Avril 2007
Cruelty and the Beast est un album qui m'a intrigué énormément, à cause des commentaires positifs mais surtout car l'histoire porte sur Élizabeth Bathory, une comtesse qui a vécue au 16ème siècle. Les cris de Dani sont toujours là ,mais ils sont toujours moins "Puissant" que dans Dusk... and Her Embrace, mais tout aussi Strident pour nous faire éclater les oreilles. Après avoir écouté Cruelty and the Beast, je me suis dit que Cradle avait vraiment changé, mais positivement, cet opus m'a ravi à un tel point que je l'écoute chaque semaine, pour ne pas dire "chaque jour".

Cruelty and the Beast est aussi le deuxième opus a être sorti sur Music For Nations*** de Cradle Of Filth, ce qui prouve que le groupe commence à s'habituer pour un son plus "populaire". Alors, pour tout dire, cet album ne m'a pas déçu d'un poil!

Pendant que Cradle font des concerts, et perdent leurs potentiels petit à petit, j'écoute cet album, comme étant le meilleur de Cradle Of Filth ! Ce petit dernier des vraies valeurs de Cradle mériterait bien un 20/20, car après lui, Midian, Damnation and a Day, Nymphetamine et Thornography, n'y arrivent pas à la cheville, pour rien au monde!

Les mélodies sont déchirantes, nous rappelant même parfois le heavy de Iron Maiden, je n'irais pas jusqu’à dire que c'est du Heavy, mais les riffs de guitares sont tous aussi bons, de plus, Bathory Aria est présente, divisée en trois parties, cette chanson nous éblouit à un tel point, que je me laisse souvent emporter par sa mélodie fougueuse et lente...

Pour conclure, c'est certes, un des meilleurs albums que je me suis procuré (dans ce qui se compare à un autre style de metal que le mien) et si vous ne connaissez pas encore cet album, c'est que vous ne connaissez pas encore Cradle Of Filth...

***Un label indépendant...

2 Commentaires

0 J'aime

Partager
vinscap33 - 16 Mars 2010: Voici l'album majeur de COF selon moi. Il est une référence dans ma discothèque, de part son ambiance, le son bien particulier dont il dispose. Magique de bouts en bouts!
David_Bordg - 13 Décembre 2014: oui c est vrai mais n oublions pas le genial dusk and embraced
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire