Nymphetamine

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Cradle Of Filth
Nom de l'album Nymphetamine
Type Album
Date de parution 28 Septembre 2004
Style MusicalBlack Gothique
Membres possèdant cet album1105

Tracklist

1.
 Satyriasis
 01:41
2.
 Gilded Cunt
 04:07
3.
 Nemesis
 07:17
4.
 Gabrielle
 05:27
5.
 Absinthe with Faust
 05:14
6.
 Nymphetamine (Overdose)
 09:14
7.
 Painting Flowers White Never Suited My Palette
 01:57
8.
 Medusa and Hemlock
 04:43
9.
 Coffin Fodder
 05:17
10.
 English Fire
 04:45
11.
 Filthy Little Secret
 06:15
12.
 Swansong for a Raven
 07:08
13.
 Mother of Abominations
 07:32
14.
 Nymphetamine (Fix)
 05:02

Durée totale : 01:15:39

Acheter cet album

 $5.36  53,61 €  91,14 €  £24.99  $63.36  5,94 €  95,70 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Cradle Of Filth


Chronique @ Lunuy

21 Novembre 2011

À vouloir être trop sensuel(le), on finit par perdre de sa superbe !

La bande à Dani, chapitre VII

Nymphetamine... Doux titre charmeur (ironie) pour un autre album de CoF qui a fait couler beaucoup d'encre à sa sortie... Mais bon, est-il besoin de rappeler la question à cent livres sterling que certains esprits obsédés se posent à chaque sortie d’album : les Anglais ont-ils sublimé leur art vampirique en innovant ou au contraire l’ont-ils vulgairement prostitué ?
Contrairement aux précédentes réalisations, la musique de Cradle s’avère bien différente sur Nymphetamine : non seulement le groupe a abandonné l’orchestre utilisé sur le grand frère Damnation and a Day, mais il a aussi mis largement en retrait son aspect symphonique au profit d’un Thrash/Heavy à la Iron Maiden mâtiné de Black et de rock gothique. La chose a été rendu possible grâce à l’arrivée d’un second gratteux, James MacIlroy “ Germs Warfare ”, épaulant Paul Allender et Martin Powell (qui tient la guitare rythmique sur quelques pistes). L’ensemble en devient assez austère au niveau des sonorités et ce veut plus direct.
Une bonne manière de renouveler son style ? À voir ! Enchaîner les sorties régulières d’album, sait bien ; le faire de manière convaincante, c’est mieux !

Mais voyons d’abord le concept :
Prenez n’importe quel archétype idéalisé de demoiselle sensuelle, genre une humaine sous les traits d’une dryade ou d’une sylphe ; dépouillez la créature de ses chastes atours et parez-la d’odieux penchants qui raviraient certains esprits naturalistes / fétichistes ; ajoutez-y quelques influences romantiques bien connues pour entretenir un caractère nébuleux, (pseudo ?) gothique et un peu plus evil à l’heureuse élue, et vous obtenez un concept... et bien ma foi, très primaire... dans tous les sens du terme.

Laissons le soin aux curieux de jetez un œil sur le booklet parsemé d’illustrations « paysagères » (photomontages) aux teintes froides, signées Matt Lombard et demandons-nous : est-ce que tout cela est à prendre au second degré ? Bien sûr vous allez me dire : « Forcément, vu que c’est un univers fantastique ! » Pourtant, je dois bien admettre que par moments la pauvreté textuelle de plusieurs morceaux me sidère, à commencer par l’entame “ Gilded Cunt ” (ironiquement, le titre de cette première chanson est censuré sur la pochette arrière ; allez savoir pourquoi), portée par un groove direct et des notes de claviers agressives mais totalement gâché par Dani qui prouve d’entrée toute l’étendue de son obstination à surjouer avec ses “ shrieks ” malgré ses cordes vocales définitivement détruites.

Sur la première partie de ce disque, ses interventions prennent trop souvent la forme de couinements ou miaulements pathétiques, comme sur le lyrique “ Gabrielle ”, chanson à peine sauvée par ses orchestrations ombrageuses et les wha-wha de Paul Allender. Le très longuet et relativement plat “ Nemesis ”, quant à lui, annonce l’un des défauts récurrents de l’album : le nombre bien trop important de ponts ambiants en middle-tempo qui donnent l’amère impression que les musiciens hésitent à ne pas donner tout ce qu’ils ont dans le ventre (constat surtout vrai pour le jeu du batteur Adrian Erlandsson) ou décélère la cadence au mauvais moment ; seule exception : le très rythmé “ Filthy Little Secret ” qui reprend curieusement le riff principal de la seconde chanson.

Nous sommes en effet loin du classique schéma compositionnel de Cradle : entrée en matière brutale / breaks centraux atmosphériques très marqués / retour à plus de hargne. On peut toutefois dire que la plus longue piste, la célèbre “ Nymphetamine (Overdose) ” s’en approche malgré, encore une fois, une débauche de vocaux ridicules et une prestation de l’invitée Liv Kristine (ex- Theatre of Tragedy) assez amusante mais qui peut laisser dubitatifs les moins sentimentaux parmi nous ; il s’agit d’ailleurs de l’unique vrai passage à chant féminin de l’album – sachant que Sarah Jezebel Deva assure essentiellement des chœurs relativement discrets dans les interludes ou les introductions (comme sur le précédent album, en fait).

En fait, malgré des signes d’une certaine régression du groupe à presque tous les niveaux, l’œuvre arrive à garder en cohérence et, à défaut de toucher l’auditeur, reste « agréable » à écouter en particulier grâce aux très bonnes bouffées d’oxygène qu’apportent plusieurs morceaux davantage orientés mélodique et dotés de plus d’arrangements symphoniques (merci à Martin Powell pour ses notes de piano et à Daniel Presley pour ses orchestrations !), avec en premier lieu l’enivrant “ Absinthe in Faust ” et “ Swansong for a Raven ”, suite décente de la chanson “ Her Ghost in A Fog ” de l’album Midian avec un retour marquant de la narration caverneuse de Doug Bradley ; dommage toutefois que ce morceau (l’un des seuls vraiment progressifs du disque) perde de sa puissance au fur et à mesure qu’il se poursuit. Ce sera malheureusement le cas également pour “ Mother of Abomination ”, sympathique mais sans plus.

Nymphetanime est paradoxale. En somme, trop inégale, avec une première partie beaucoup trop poussive, un milieu qui arrive à raviver la flamme car plus recherché dans ses riffs (la bonne paire “ Medusa and Hemlock ”/ “ Coffin Folder ”) et une troisième qui arrive de justesse à la maintenir en vie malgré ses longueurs. On aurait quand même souhaité un peu moins de remplissage : le faux bonus track “ Nymphetamine Fix ” reprenant la partie centrale du titre éponyme est assez inutile.

Rétrospectivement, au vu de ses multiples imperfections, cette septième galette annonce-t-elle déjà le chant du cygne du génie créatif de Cradle of Filth ? Question byzantine qui n’a tout compte fait que peu d’intérêt : malgré les plus récentes offrandes du groupe aux morceaux trop souvent remplis à ras-bord de passages indigestes et de chants criards insupportables et calamiteux (l’archi-pompeux Godspeed... et le démonstrativement stérile Darkly, Darkly, Venus Aversa), rien ne dit que Dame Harpie ne saura pas retrouver la grâce qui était la sienne dans un proche ou lointain avenir. En attendant, on peut quand même se dire qu’à force de vouloir trop jouer la carte charnelle et sensuelle, elle a perdu beaucoup de sa superbe.

13/20

10 Commentaires

11 J'aime

Partager

Vic_Rattlehead - 21 Novembre 2011: Bonne chronique comme d'habitude, bien écrite et tes arguments sont très bien exposés, on en sort avec une idée assez globale et concrète de l'album.
MCGRE - 21 Novembre 2011: Ouai merci pour cette chro très instructive mais franchement je ne suis pas du tout fan de CRADLE c'est pas du tout mon truc mais bon la lecture ma bien renseigné .
choahardoc - 22 Novembre 2011: En bonToT, je plussoie sur le commentaire de RunCold. Cradle reste un groupe particulier dans le sens ou, avec Dimmu Borgir, il a énormément contribué fortement à l'exposition et la professionalisation de cette scène underground. Chro limpide par ailleurs.
Krokodebil - 22 Novembre 2011: Classique de trasher cet album. Moi je l'aime beaucoup, c'est celui par lequel je suis entré dans Cradle, avant de creuser un peu. Il est objectivement moins bon et original que Cruley and the Beast ou que Dusk and her embrace, mais quelque part plus facile à écouter, moins prise de tête.

En ce sens il rejoint pour moi d'autres productions plus accessibles du groupe, comme Godspeed on the devil's thunder et Midian.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ Eternalis

08 Octobre 2009

Un chapitre important, à défaut d’être essentiel.

Le plaisir de la chair. Assouvir l’appel des sens. Gouter au pêché. La nymphomanie. Cette maladie incurable purement humaine, poussant la femme à devenir tour à tour animalité et bestialité, dans l’unique but de ne pas renier ce désir si sale et pervers.

Une perversité que Cradle of Filth a voulu exploiter dans son septième album studio nommé "Nymphetamine", néologisme symbolisant cette notion d’addiction à la féminité, de transformer la femme en unique objet de culte. Une splendide nymphe orne la pochette, noyée dans les flammes ardentes de la tentation et du désir. Le livret plonge encore plus profondément dans l’horreur féminin, s’inspirant de la littérature gothique pour dépeindre une féminité cadavérique et fantomatique, vision cauchemardesque de déchéance humaine que nous offre ce splendide livret très sombre.

Mais outre ce caractère esthétique très soignée, comme toujours chez les britanniques, l’aspect kitsch des débuts en moins, c’est son rapprochement temporel avec l’ostentatoire "Damnation and a Day" qui surprend. En effet, après avoir mis trois longues années à accoucher d’un opus aussi décevant qu’impressionnant dans son ambition, "Nymphetamine" arrive à peine quinze mois après.
Dani Filth avouera avoir composé sur la route, dans l’euphorie du moment, sans aucune pression due à une quelconque attente et donc dans une spontanéité qui manquait cruellement à son prédécesseur.

"Satyriasis" ouvre le bal avec décadence et théâtralité. Les chœurs envoûtent et happent dès les premiers instants, dans une symphonie déjà malsaine. Mais ce à quoi l’auditeur peut s’attendre se verra bien différent.
"Gilded Cunt" impose une ambiance chaotique et hystérique dès les premiers accords, propulsée par une production limpide et tranchante, loin de l’imprécision d’un "Cruelty and a Beast". Dani hurle comme un damné mais dans une tessiture plus grave, dévoilant un growl qu’il développera de mieux en mieux avec le temps. L’orchestre disparait, laissant la place à des guitares malsaines et tourbillonnantes, un blast apocalyptique prend place sur un pré refrain jouissif sur lequel Dani hurle avec furie. Une crasse presque thrash s’infiltre dans les riffs d’un Paul Allender qui s’en donne à cœur joie. Une introduction pas si éloigné d’un "Cthulhu Dawn" auquel on aurait amputé les claviers.

Rien de forcément surprenant. Cradle démontre que la brutalité et la rapidité sont toujours un leitmotiv dans leur musique... mais ils vont continuer sur la même voie. "Nemesis", "Medusa & Hemlock", "English Fire", autant de morceaux où les guitares prédominent, où l’ambiance ne se fait plus par l’intermédiaire de symphonies mais belles et biens de riffs glauques et moribonds, souvent lourds et précis, comme la parfaite antithèse de l’opus précédent.

Un titre comme "Gabrielle", aux claviers discrets mais bien présents, instaure une pression et une atmosphère gothique prenant viscéralement à la gorge. Les chœurs sont là, mais en retrait, laissant toute la place aux guitares mélancoliques et surtout à un Dani Filth en état de grâce, produisant l’une des meilleures performances de sa carrière sur ce morceau. Ses hurlements suraigus, comme un appel à l’ange "Gabrielle", glacent un auditeur qui découvre une véritable signification du terme gothique. Dans sa noirceur et sa furie. Nous sommes loin du gothique de bas-étage comme tant semble s’en accommoder, et dans une vision plus vampirique de la chose, à l’instar d’un break mélancolique (splendide ligne de piano), laissant un Dani passé du simple souffle au hurlement le plus horrible et glacial. Du grand art et probablement l’une des meilleures compositions du groupe, toutes périodes confondues.

Le magique "Absinthe with Faust" poursuit dans un style encore plus épuré, plus stylisé et s’éloignant encore un peu plus du black métal, pour nous éloigner dans des contrées où rêveries côtoient noirceur et ambiances malsaines. Un riff simple, une atmosphère enchanteresse, une mélodie limpide et des vocaux qui, malgré leurs violences, jouent sur le contraste et le saisissement (notamment les susurrements de Dani). Mais sans jamais renier sa personnalité, Cradle dévoile une autre facette de son art, moins extrême mais si belle. "Nymphetamine Overdose", à la prestation remarquée de Liv Kristin (fidèle à elle-même, il faut apprécier cette vision niaise du chant que je ne partage pas), se pourvoit de multiples breaks tout au long de neuf minutes aussi cruelles qu’angéliques.

Néanmoins, l’exceptionnelle qualité minimaliste de certaines compositions ne cachera pas la sensation de vide d’autres.
Si "Nemesis", sans aucun claviers, parvient à se faire malsaine grâce aux vocaux vomitifs de Dani et au riff aliénants de Paul (une touche répétitive et hypnotique) et notamment aux chœurs chantés d’une noirceur sans commune mesure, des compositions comme "English Fire" ou surtout "Filthy Little Secret" (annonçant Thornography), inspirés par Iron Maiden et à la touche très britannique, souffre d’un réel manque dans le fond, d’un vide sidéral qui nous laisse la désagréable sensation d’écouter de la bonne musique mais sans âme ni tripes.
Probablement trop long, l’album semble peiner à retrouver son souffle après la claque éponyme, et se perd un peu dans une simplicité certes salvatrice mais à double tranchant. Il est évident qu’un titre mid tempo demande une qualité de composition bien plus importante qu’une avalanche prétentieuse de notes. Et Cradle of Filth n'en possède pas encore toutes les armes.

Et l’épilogue "Mother of Abominations", s’il retrouve un souffle épique et dérangeant, arrive un peu tard. Cependant, l’aspect mystique et incantatoire de certaines parties offre un superbe contraste avec le retour d’une double pédale qui commençait à réellement manquer.
Au final, "Nymphetamine", sans offrir un véritable chef d’œuvre (nous sommes loin d’un "Dusk and her Embrace", de la magie d’un "Midian" ou de la magnificence du récent "Godspeed on the Devil’s Thunder"), propose une alternative intelligente à un combo qui avait pris conscience d’avoir été au bout de son concept symphonique. Et même si son successeur ne convaincra personne par une mollesse affligeante, cette parenthèse plus accessible et brut aura néanmoins permis de retrouver le grand Cradle of Filth aujourd’hui. Un chapitre important, à défaut d’être essentiel.

12 Commentaires

14 J'aime

Partager

MetalOursonne - 10 Octobre 2009: Merci pour ta chro mon Ami. Personnellement je n'apprécie pas trop ce groupe mais .. t'as le courage de chroniquer et ce geste a droit au respect!! Sympa xx MetalOursonne
zarkhan - 23 Août 2010: Pas d'accord sur l'avis de Vinter concernant l'amateursime des orchestrations sur Damnation And A Day. Pour moi c'est même l'inverse, on est loin de l'accademisme Hollywoodien d'un Dimmu Borgir. Et je ne trouve pas que son utilistion est exagérée. A part les interludes et quelques interventions, il innonde pas l'album à mon sens. Martin a relevé le défi avec brio et colle magistralement à la dramaturgie écrite par Dani. Pour revenir à ce Nymphetamine, déjà je trouve l'illustration râtée (contrairement à celles du livret) et qui malheureusement illustre très bien cet album : fade, sans profondeur et peu inspiré. Même si l'on sent que le groupe s'est fait plaisir, ce n'est pas mon cas quand j'écoute cet album. Il ne se passe quasiment rien, aucune émotion, des plans bancales soulignés par les interventions peu concernées des claviers de Martin. A l'exception de deux soubresauts : le superbe Swansong for a raven et le symptahique Mother of Abominations. Même les texte de Dani sont moyens c'est dire. Le pire reste à venir avec Thornography qui m'a médusé par sa médiocrité. Godspeed relève le niveau mais reste loin derrière ce que le groupe à fait jusqu'a Damnation. Pourtant je le sens bien le prochain comme quoi :-)
Goneo - 02 Octobre 2021:

Ça démarre avec Gilded Cunt, une compo dans la lignée de Cthulhu Dawn, énorme titre.
Ce nymphetamine intégre beaucoup d'éléments du Doom dark gothique, qui sont souvent entrecoupé de passages
thrash heavy made in Cradle of Filth (Nemesis ou Gabrielle par exemple).
Et ce doom Dark se retrouve dans des compositions entièrement dédié à ceci comme sur Absinthe with Faust ou
Nymphetamine, qui font penser à des groupes comme Moonspell,  Theatre of Tragedy, The Sins Of Thy Beloved ou
Tristania. (Plus dark metal que doom tout de même)
Medusa and Hemlock morceau assez classique pour du Cradle, heureusement Coffin Fodder reprend la main, beaucoup plus virulent.
English Fire repart sur ce doom gothique sympathique mais bon non plus de quoi marquer les esprits, Filthy Little Secret nous replonge dans un Cradle of Filth plus old school ,mais ce sont les 2 derniers titres les plus interessants. Swansong for a Raven multiplie les facettes tout en étant inspiré et captivantes. Mother of Abominations dernier véritable morceau de l'opus, nous fait oublier le ventre mou de l'opus, propulsant Cradle au top avec cette fin écrasante.

Un bon album au final je trouve, un cran en dessous des précédents, mais pour un 7e album je trouve complétement fou la qualité que peut dégager ce groupe.
Rien est à jeter, même si des morceaux sont clairement au dessus du tas comme Gilded Cunt, Swansong for a Raven, Mother of Abominations et Nymphetamine (Overdose) long de 9min, les mélodies chantés par Liv Kristin sont envoutantes (même si je suis d'accord avec le côté un peu niaise du chant). Par contre le morceau bonus et surtout single clippé nommé Nymphetamine (Fix) à fortement tendance à détruire le morceau, c'est vraiment dommage qu'il ne l'ai pas mis plutôt sur le second cd de la spécial édition.
Un petit mot dessus :
Cela commence avec Devil Woman (Cliff Richard cover, feat. King Diamond), bon voilà c'est rigolo mais pas ouf.
"Soft White Throat", véritable inédit dont les paroles se retrouve sur le livret de la spécial édition, de même pour Prey. Cela sonne gothique et le titre est très moyen.
Suit une autre reprise "Bestial Lust (Bitch)" (Bathory cover)
Prey , là aussi on y trouve des sonnorités de claviers gothique presque électro, qui ne colle pas du tout avec le morceau, c'est mauvais tout simplement.
Alors que revoilà la sous-préfète (petit clin d'oeil à ceux qui ont la réf), je parle de Nymphetamine (Fix) mais cette fois ci chanté Jezebel Deva.
Cela fini sur "Mr. Crowley" (Ozzy Osbourne cover).
Au final un second disque dispensable.
Merci pour la chro, très bonne chronique.

fufupue - 12 Mars 2023:

Décidément passé, présent et futur Cradle n est pas pour les faibles en maths car il divise beaucoup... Bref après cette blague plus minable que le pire de leurs albums, heureux de trouver une chronique qui ne démonte pas cet album que j'ai toujours apprécié. Et oui: avec une telle longévité garder un tel niveau c'est quand même remarquable.

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ Kivan

01 Octobre 2004
Les désormais tant controversés Cradle of Filth sont donc de retour en cette année 2004 avec une nouvelle création, que déjà beaucoup dénigre, ne cessant d’accuser le groupe d’avoir vendu son âme au Dieu Argent
Mais laissons tous ces a priori de côté et écoutons cet album.
Si son intro, à la fois sombre et lugubre correspond à ce que nous pouvions nous attendre de Cradle, le morceau suivant « Gilded Cunt » met tout de suite les pendules à l’heure : exit l’orchestre de Prague et retour à des sonorités correspondants bien plus au début de Cradle, genre Midian album.
Pourtant il serait dur de classer Cradle dans le black metal désormais, car les influences de cet album sont incroyablement vastes (j’ai entendu dire que Dani était fan de heavy… qui l’eu cru…), allant jusqu’au death en passant par le gothic…
Mais en tout cas, l’absence cette fois çi de parties orchestrales donne nettement plus de place aux instruments « de base », et notamment aux guitares aux riffs extrêmement variés et aux parties incroyablement complexes…
Je dirais donc que dans un certain sens Cradle semble retourner à des compos plus classiques, plus brutes, mais d’un autre côté, bien plus riches et abouties que ce qu’à pu faire le groupe dans le passé. Car noté bien que le groupe ne cesse d’incorporer des nouveautés, dont la plus réussie est incontestablement le duo avec Liv Kristine (Leave’s Eyes, ex-Theatre of Tragedy), dont on viendrait presque à regretter qu’elle ne soit pas présente tout au long de l’album !!!
Bon reste encore à parler du chant de Dani, tant rebuté par certain, il sonne cependant bien moins criard sur cet album que notamment sur « Dusk and her embrace », mais cela reste tout de même du Dani Filth
Cradle nous délivre donc un bon album, qui montre que le groupe sait évoluer entre leures divers réalisations, mais qui pour autant ne m’a pas plus convaincu que cela…

1 Commentaire

8 J'aime

Partager
Morpheus784 - 26 Fevrier 2008: Salut, moi je trouve que cet album est quand même bien sympatique, notament pour "Nymphetamine" comme tu le dis si bien, mais aussi "Absinthe with faust" qui vaut aussi le détour. Certe ce n'est que 2 des 14 titres mais bon.......... les autres ne sont pas aussi détestables que ça......
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ guitarboss25

12 Juin 2006
Cet album, pour moi c'est un album parfait. Je n'ai pas donné la note 20 au hasard, mais parce que cette perfection est réelle. Pour mieux étudier le LP, je le sépare en quatre parties qui montrent que l'on trouve vraiment tout ce dont on a besoin pour passer un super moment.
La première partie, le démarrage, est constituée de l'intro Satyriaris et du morceau sanglant Grilded Cunt. Il n'y a pas de morceau excellent, mais ça fait une entrée en force. On retrouve le rituel de cradle of filth, un intro composée d'instrumental sans la moindre guitare ou batterie. Mais celle-là n'est pas comme les autres, il y a une forte présence des voix avec quelques phrases prononcées (la nouveauté depuis Damnation and a Day). Il y a même la voix de Dani à la fin pour enchaîner le morceau suivant. Ensuite c'est vraiment une arrivée en force. Un peu comme Ctulhu Dawn dans Midian. Comme je l'ai déjà annoncé un peu avant, ce n'est pas un morceau extraordinaire, enfin c'est ce que je pense. Mais on ressent déjà l'ambiance de dernier album. On quitte le black pour une nuance plutôt heavy. Le clavier a presque entièrement perdu son importance. Il laisse place aux riffs sanglants et à ce qui est tellement caractéristique de cradle, les mélodies envoûtantes.
La seconde partie regroupe des morceaux inlassables. A partir de l'intro de Nemesis, on sent le style black métal fantastique de Damnation and a Day. Pendant le morceau entier, il s'agit d'une ambiance qui me fait penser à des films comme Resident Evil tellement l'ambiance est marquée ; et c'est encore leurs mélodies envoûtantes qui me donnent cet effet. Ensuite Gabrielle, une chanson un peu plus "calme" (on ne peut parler de calme pour ce groupe), toujours dans une ambiance fantastique. Puis arrive en n°5 Absinthe With Faust, à mon avis l'un des plus grosses bombes de l'album. Entre sons de piano, mélodies de guitare et riffs heavy, on ne s'y retrouve plus. Mais après, c'est une autre surprise qui nous attend. Nymphetamine (Overdose). Si j'ai bien saisit le fonctionnement, on commence par le morceau qui s'appelle Overdose. C'est en quelques sortes un morceau quasiment punk, mais avec un rythme digne de cradle, des guitares prévues pour du heavy métal bien puissant, du clavier sonnant black métal comme les albums précédents et la voix sanglantes de Dani. On a désormais une surprise de plus mais le plus flagrant arrive quand tout s'arrête pour laisser place à Nymphetamine. C'est une chanson indescriptible! On sent un peu plus le clavier, surtout des petites mélodies pour la guitare, ce n'est pas une chanson très hard. Néanmoins, c'est un mythe! Même quand je serai obligé de manger de la purée et de la soupe, je suis sûr que je m'en souviendrai. Ensuite on revient à overdose et la piste se boucle.
Désormais, on constate une pause dans l'album. Painting Flowers White Never Suited My Palette, c'est le titre du passage instrumental qui suit. Il n'y a pas grand chose à dire sur ce passage à part que comme Satyriaris, les voix ont une grande importance. Ensuite, une bonne relance avec Medusa and Hemleck, un morceau qui tourne tout simplement entre la basse et la guitare (enfin c'est ce qu'on entend le plus). Juste après, en piste n°9, à nouveau un mythes : Coffin Fedder. Ce qui est mis en guise de refrain est en fait un duo de guitares qui font chacune d'excellentes mélodies. On se le met en tête aussi facilement qu'un refrain classique. Sinon, des accords qui s'enchaînent, comme le reste de l'album d’ailleurs, et puis la grande surprise : un solo de guitare! Ce n'est pas le genre de petit solo comme Amor e Morte dans Midian. C'est un vrai pur solo heavy métal. Franchement j'adore ce morceau. English Fire, c'est le titre de la chanson qui suit. Il s'agit d'un morceau plus calme et plus posé. Là encore le claviériste se fait entendre avec des sons de piano. C'est comme un grand pianiste en duo avec un groupe de black métal, sauf que ce pianiste s'appelle Martin Powell, et qui est bien inclus dans ce groupe de métal. Après cela, l'explosion. Le morceau le plus heavy de tout le cd s'appelle Filthy Little Secret. On a droit à tout : les riffs les plus sanglants, et même un solo de guitare de plus d'une minute! Juste après, Swanson For a Raven, comme English Fire, c'est une chanson plus calme avec forte présence du clavier. En n°13, c'est une chanson difficile à décrire. Son titre c'est Mother of Abomination. IL y a comme des mélodies de guitare masquées par la batterie mise au premier plan.
Et voici un album de plus de Cradle of Filth, une bombe de plus autrement dit. Cet album a permis au groupe de changer un peu de style en s'orientant vers le heavy métal. Le prochain album sort le 19 septembre et il devrait y avoir encore plus de changement. Celui-ci sera déjà le dixième (si on compte les EP), malgré les changements de membres répétés, on ose à peine imaginer qu'un jour, ce groupe disparaîtra.

6 Commentaires

7 J'aime

Partager

Richard333 - 16 Juillet 2007: j'adore cet album! surtout Nymphetamine( c'est cette chanson qui m'a fait aimé Cradle. excellent
 
ludovic - 17 Juillet 2007: Un superbe album, l'un des meilleurs. Super la chanson Nymaphetamine. 16/20
nodtveidjon - 18 Fevrier 2008: Et bien là je m'y retrouve dans ces commentaires ! Nymphétamine est un très bon album ! Certes différent mais bon ! A écouter sans modération !
 
zvlorg - 08 Janvier 2010: Sans exagérer (20 c'est un peu trop quand même), je dois dire qu'il s'agit là de l'un des meilleurs albums de Cradle, moi qui déteste Dusk And Her Embrace (je fourgue ça à chaque commentaire ça devient lourdingue je sais), je suis le premier à saluer le virage heavy/thrash du groupe, même si des déchets gothiques persistent (Nymphetamine, Absynth With Faust, English Fire, cette dernière étant quand même un peu mieux), et oui l'art de la chanson calme est bien difficile à maitriser et il n'y a qu'un pas entre la beauté sublime d'un Fade To Black et la variétoche de Nothing Else Matters pour faire une comparaison avec un groupe bien connu. En bref je concluerais que les polémiques ont injustement qualifié cet album de commercial alors que prendre à ce point ses fans à contre-pied serait commercialement plutôt contre-productif, une critique facile donc pour un album qui consistue un réel progrès et qui m'a fait voir Cradle sous un autre oeil.
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire