Utopia Banished

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16/20
Nom du groupe Napalm Death
Nom de l'album Utopia Banished
Type Album
Date de parution 02 Mai 1992
Enregistré à The Windings
Style MusicalGrind Death
Membres possèdant cet album359

Tracklist

1.
 Discordance
 01:26
2.
 I Abstain
 03:31
3.
 Dementia Access
 02:28
4.
 Christening of the Blind
 03:21
5.
 The World Keeps Turning
 02:55
6.
 Idiosyncratic
 02:36
7.
 Aryanisms
 03:09
8.
 Cause and Effect (Part II)
 02:07
9.
 Judicial Slime
 02:37
10.
 Distorting the Medium
 01:59
11.
 Got Time to Kill
 02:28
12.
 Upward and Uninterested
 02:07
13.
 Exile
 02:01
14.
 Awake (To a Life of Misery)
 02:05
15.
 Contemptuous
 04:22

Durée totale : 39:12

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Napalm Death


Chronique @ Fabien

25 Septembre 2007
A la fin de la tournée US aux côtés de Godflesh et Nocturnus en juin 1991, alors que le EP Mass Appeal Madness vient tout juste de paraitre, le leader Mick Harris annonce son départ de Napalm Death, afin de se consacrer à son nouveau projet musical baptisé Scorn. Fermement décidé à poursuivre la route, le groupe de Birmingham recrute le batteur américain Danny Herrera, qui s'embarque de suite sur une nouvelle tournée outre-Atlantique durant tout l'été, aux côtés de Sacred Reich, Sick Of It All et Biohazard. Le quintette stakhanoviste, bien en place après toute une série de concerts, rentre aux Windings Studios en février 1992 sous la houlette de Colin Richarson & Pete Coleman, pour les sessions d’ Utopia Banished, son quatrième album paru trois mois plus tard.

Utopia Banished largue des titres deathgrind nerveux sur une rythmique survoltée, emmenée par les blast-beats de Danny, la basse saturée de Shane, les riffs acérés du duo Jesse / Mitch, et la voix bourrine de Barney. Depuis le terrassant Dementia Access de Mitch jusqu’à l’entraînant World Keeps Turning de Jesse, en passant par le redoutable Judicial Slime de Shane, Napalm Death montre la ferme intention de tout balayer sur son passage, et de confirmer sa place de leader du deathgrind.

En ajoutant l’énorme production, qui dote le couple basse-batterie et les guitares d’une épaisseur renversante, Utopia Banished renferme une violence de tout instant, terriblement contrôlée. Néanmoins, le jeu puissant de Danny et les morceaux en eux-mêmes manquent de ce petit plus que le groupe possédait par le passé, marquant l’absence de Mick Harris, dont l'alliance entre chaos, brutalité & finesse derrière les fûts et l'aisance dans l’art de la composition meurtrière permettaient de transcender le remarquable en excellence.

Ayant l’énorme tâche de succéder à l’intemporel Harmony Corruption, Utopia Banished assène un deathgrind surpuissant, dénotant l'inébranlable conviction de Napalm Death, malgré le départ de son leader. Toutefois, manquant du brin de force et de caractère supplémentaire de son prédécesseur, Utopia Banished montre également un groupe dont la pérennité devra désormais passer par son renouvellement. Cette évolution nécessaire est déjà pressentie à l’écoute de Contemptuous, dernier titre de l’album, dont les accents industriels laissent entrevoir le côté expérimental que le groupe abordera sur son cinquième album, bien que ceci soit une autre histoire...

FABIEN.

6 Commentaires

21 J'aime

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dying - 17 Fevrier 2009: c'est le premier album death-Grind de Nd que je me suis procuré une tuerie
 
MALEVOLENT - 10 Avril 2009: Le meilleur de Napalm Death.Du grind sans fioriture: pas de triggers sur les grosses caisses, pas de guitares surcompréssées au mix. Un album enregistré sur 24 pistes qui démontre toute l'éfficacité du son live.
choahardoc - 03 Décembre 2009: Bien belle chronique. Moi qui suis complètement étranger à ce style (j'apprécie juste Cannibal Corpse, surtout live), j'ai toujours reconnu en Utopia Banished un album royal!
albundy57 - 29 Septembre 2010: Certes ce ne fut pas une mince affaire de succéder au monumental "Harmony corruption", ainsi que de remplacer le furieux Mick Harris derrière les fûts...

Cependant "Utopia banished" remplit parfaitement sa mission et nous assène du très bon NAPALM DEATH. Il demeure dans une veine brutale sans copier le précédant, tout en y ajoutant une touche différente.
Coup de coeur particulier à "Idiosyncratic", un de mes titres favoris du groupe.
Quant à Danny Herrera, même s'il n'égale pas Harris, réussi son test d'entrée dans le groupe avec brio. L'évolution de NAPALM est en marche...
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