Alignant les albums avec une régularité de métronome malgré une période de turbulence et de doute,
Napalm Death retrouve en ce mois de juin 1998 l’ingénieur du son Colin Richardson aux
Chapel Studios, pour la mise en boite de son 8ème album
Words from the Exit Wound. Malgré des relations distantes et désormais routinières avec Earache Records, le quintette de Birmingham reste une dernière fois fidèle à son label, dont le patron Dig Pearson, à l’exception d’une relation encore privilégiée avec
Morbid Angel, se détourne des formations deathmetal ou grindcore qu’il avait autrefois lancées et ardemment soutenues.
Muni d’une illustration sans saveur et du second logo napalmien tout aussi lisse,
Words from the Exit Wound reprend globalement les caractéristiques de son prédécesseur, articulé autour d’un deathmetal aux saveurs grind parfaitement interprété mais maigrement inspiré, loin des déflagrations auxquelles
Napalm Death nous avait habitués durant sa première partie de carrière. Le groupe ouvre ainsi les hostilités sur les morceaux The
Infiltraitor et Repression
Out of Uniform aux rythmes entrainants et aux riffs assez accrocheurs, pour s’essouffler rapidement en alignant des titres bien trop communs pour faire la différence, sautillants sans être renversants.
Désireux d’éviter la banalité de son précédent effort,
Napalm Death essaie toutefois de renouer partiellement avec les accents industriels de
Fear, Emptiness, Despair et
Diatribes, à l’occasion de l’interlude mécanique Trio Degradable, des riffs dissonants en ouverture de Cleanse
Impure, ou encore au détour de quelques passages plus syncopés, sans que la recette fonctionne idéalement. Innovant tout aussi timidement, le quintette de Birmingham décroche alors le pompon lors des quelques incartades de
Barney au chant clair, comme le refrain en chansonnette de None the Wiser qui ne sied guère au style de la formation.
Words from the Exit Wound réserve toutefois de bonnes surprises, à l’image du middle tempo
Next of Kin to Chaos durant lequel le groupe retrouve son intensité, ou encore du morceau final
Sceptic in Perspective aux rythmes & riffs d’entrée particulièrement incisifs.
D’une inspiration globale assez faible tout comme son prédécesseur,
Words from the Exit Wound reste un album de facture honnête mais inégale, montrant une nouvelle fois
Napalm Death hésitant, loin de l’esprit typiquement punk/hardcore qui l’animait à ses débuts et de la puissance sans limite de la période post-Mick Harris d’
Utopia Banished. Encore en sommeil, le groupe de Birmingham se réveillera toutefois deux petites années plus tard pour un retour fracassant, grâce à une hargne, un esprit revendicatif et un mélange explosif de deathmetal & grindcore enfin retrouvés.
Fabien.
Période musicale bien fade et molle du gland pour NAPALM DEATH qui, fort heureusement, nous reviendra en forme et motivé sur l'opus suivant "Ennemy of the...".
Cependant, "Words from the..." reste sympa à écouter mais sans plus.
Et petite parenthèse concernant la pochette: absolument immonde!!! Sûrement la pire de toute leur discographie.. Mais bon, après l'essentiel demeure dans le contenu musical, pas vrai?
C'est la prod', je pense, qui affaibli le tout.
La pochette est assez minable.
J ai decouvert napalm avec cet album,a l epoque je le trouvai super.je lui trouvai un petit côté fear facto tres faché qui ma tout de suite accroché .Ce qui ma amené par la suite a decouvrire le reste de leur discographie (fear emptiness;harmoni coruption ,utopia et j en passe..)qui c est vrai, sont d'un autre tonneau ...Maintenan que je connai a peu pret toute la disco des napalm,je trouve que chaque album a sa place dans la disco napalmiene .Certaine oeuvre tres grind, d'autre plus death ,des passage indus d'autre plus punk.bref une carierre tres complete et a chaque album de nouvel sentation.bref un groupe en beton armé.
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