Diatribes

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
15/20
Nom du groupe Napalm Death
Nom de l'album Diatribes
Type Album
Date de parution 26 Janvier 1996
Style MusicalGrind Death
Membres possèdant cet album234

Tracklist

1.
 Greed Killing
 03:06
2.
 Glimpse into Genocide
 03:00
3.
 Ripe for the Breaking
 04:00
4.
 Cursed to Crawl
 03:24
5.
 Cold Forgiveness
 04:31
6.
 My Own Worst Enemy
 03:35
7.
 Just Rewards
 03:27
8.
 Dogma
 03:29
9.
 Take the Strain
 04:09
10.
 Diatribes
 03:50
11.
 Placate, Sedate, Eradicate
 03:23
12.
 Corrosive Elements
 04:01

Durée totale : 43:55

Acheter cet album

 $15.49  12,38 €  12,99 €  £11.95  $27.30  12,53 €  15,29 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Napalm Death


Chronique @ Fabien

02 Mars 2011

Just Rewards.

En monolithe deathgrind aux colorations industrielles soutenues, Fear, Emptiness, Despair marquait un tournant ambitieux dans la carrière de Napalm Death, sans toutefois pleinement convaincre dans sa globalité, la faute à ce bloc parfois trop compact. Pour son sixième album, débarrassé d’une association encombrante entre Earache et la major Columbia sur le territoire états-unien, le quintette britannique retrouve l’ingénieur du son Colin Richardson pour la gravure de son sixième album Diatribes, précédé de quelques semaines de la parution du EP Greed Killing issu des mêmes sessions d’enregistrement.

Si Fear, Emptiness, Despair pouvait rebuter par son côté étouffant, Napalm Death décide cette fois-ci d’aérer sensiblement ses compositions afin de les rendre plus digestes, tout en conservant cette orientation entre deathmetal et accents industriels. Les deux premiers titres Greed Killing et Glimpse into Genocide témoignent justement la volonté du groupe de tendre vers un deathmetal plus percutant, bâtis sur des rythmes entrainants et un riffing plutôt rentre-dedans, sans mitraillage rythmique à la manière d’un World Keeps Turning.

Diatribes prend plus précisément une tournure death/indus à partir du très bon morceau Ripe for the Breaking, quatre minutes durant lesquelles Napalm Death équilibre idéalement passages syncopés, relances puissantes et blast-beats meurtriers, tout en aérant judicieusement le tout. La pilule passe toutefois plus difficilement dès Cursed to Crawl et Cold Forgiveness, où le groupe s’empêtre dans des parties souvent répétitives, parfois dissonantes et relativement déshumanisées, tout en oubliant quelques accélérations ou blast-beats fracassants. Bien que l’on puisse citer au passage le bon My Own Worst Enemy ou le nerveux Dogma aux blasts intraitables sur sa partie centrale, le quintette se bloque ainsi majoritairement sur des rythmes en middle tempo peinant véritablement à décoller à l'image d'un titre comme Take the Strain, se privant du coup d’une violence débridée qui le caractérisait si bien jusqu’à lors.

Album honnête dans la discographie de Napalm Death, assorti de quelques titres très réussis, Diatribes reste un peu trop propre et manque globalement d’intensité, ne renfermant sur la longueur ni le mordant d’Utopia Banished, ni l'oppression de Fear, Emptiness, Despair. Sans passer au travers et en se maintenant encore en bonne forme, la troupe emmenée par Shane Embury reste ainsi le derrière coincé entre deux chaises en ces années 95/96, ne sachant pas vraiment encore comment regarder à la fois de l’avant tout en conservant la furie de ses débuts, aux relents grindcore toujours un peu plus minces.

Fabien.

16 Commentaires

11 J'aime

Partager

mechant - 25 Octobre 2019:

L album de Napalm Death qui m a fait aimer le groupe....certainement le plus accessible...le plus aéré dans ses structures, il tourne toujours aussi regulierement sur la platine et me procure toujours ce meme plaisir.

Decouvert grace à mon potos de fac....je les verrais qlq temps apres lors de la tournée conjointe avec Cradle of filth puis en 2005....

Depuis j apprecie bon nombre de leurs albums sauf les 2 premiers.

15/20

corpsebunder50 - 07 Août 2025:

Acheté d'occasion il y a plus de 25 ans, j'e n'ai toujours écouté que les morceaux Greed Killing et Diatriabes, avec son riff tournant et sa grosse partie hardcore n'hésitant pas à sombrer vers un  déversementde blast comme on l'aime. Le reste m'avait sacrément ennuyé à l'époque, sans doute à la recherche de davantage de violence.  Le cd est resté à prendre la poussière depuis une bonne quinzaine d'années. Et là, ce matin, une envie soudaine de le dépoussierer. Quelle claque! L'expression "le cul entre deux chaises" est parfaitement appropriée, car l'on retrouve en fait la base de ce que deviendra Napalm Death après sa renaissance d' Enemy of the Music Business, qui restera au final mon album préféré, malgré mon grand intérêt pour la discographie du groupe, en particulier Harmony Corrpution et Utopian Banished. Le son est massif et les parties hardcore sont légions, le blast est de sortie occasionnelement, et le groupe démontre un sens certain du riff. Reste le côté expérimental, pas toujours heureux. Ce Napalm Death va aussi largement piocher du côté de Fear Factory, avec ce qu'il a de bon, et malheureusement de moins bon...Les références au groupe sont nombreuses et étonnantes.  On sent que Napalm Death se cherche sans se vendre, en plein vague néo-métal, mais les germes de sa renaissance sont déjà bien présents, et certaines parties sont étonnament modernes, mais noyée au milieu d'une recherche d'innovation. On a parfois l'impression d'entendre des titres beaucoup plus récents, entrecoupés de parties plus expérimentales (et moins convaincantes). Je suis personnellement toujours aussi tourmenté en écoutant les dernières offrandes du groupes qui me satisfont beaucoup moins que les premiers albums ou la renaissance du groupe dans les années 2000. C'est tout l'intérêt de ce groupe légendaire de nous conduire là où ne l'attend pas. Je pense avoir compris cet album avec quelques décennies de retard et espère pouvoir en dire de même avec ses dernières sorties! Je vous invite à y rejeter une oreille, vous serez agréablement surpris! 

fufupue - 08 Août 2025:

A la lecture des chroniques de l'époque, je n'ai jamais acheté Fear, emptiness, dispair et j'ai fait l'impasse sur la suite de leur disco pour revenir au bercail à partir de The code is red... Egalement en quête à l'époque d'une plus grande violence je ne voulais pas être déçu. Cette chro et ta remarque Corpsebunder50 me mettent la motivation pour combler cette lacune, d'autant que perso, j'apprécie autant les 1er albums que les derniers! 

corpsebunder50 - 13 Août 2025:

Alors je te conseille vraiment de réécouter Enemy of the Music Business

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire