Order of the Leech

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16/20
Nom du groupe Napalm Death
Nom de l'album Order of the Leech
Type Album
Date de parution 05 Novembre 2002
Labels Feto Records
Style MusicalGrind Death
Membres possèdant cet album233

Tracklist

1.
 Continuing War on Stupidity
 03:11
2.
 The Icing on the Hate
 03:10
3.
 Forced to Fear
 03:35
4.
 Narcoleptic
 02:28
5.
 Out of Sight, Out of Mind
 03:01
6.
 To Lower Yourself (Blind Servitude)
 03:03
7.
 Lowest Common Denominator
 03:19
8.
 Forewarned Is Disarmed?
 02:25
9.
 Per Capita
 02:54
10.
 Farce and Fiction
 02:47
11.
 Blows to the Body
 03:14
12.
 The Great Capitulator
 11:35

Bonus
13.
 Thaw (Japanese Release and LP Release)
 
14.
 Terrorain (Japanese Release and LP Release)
 

Durée totale : 44:42

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Napalm Death


Chronique @ BEERGRINDER

20 Décembre 2008
Les sujets de sa majesté ont passé une deuxième partie des nineties vraiment difficile, se décomposant d’albums en albums et proposant un style de moins en moins agressif à 100 lieux du Grindcore / Death qui a fait sa réputation. On croyait d’ailleurs le groupe de Shane Embury et ses acolytes de Birmingham définitivement mort et enterré après des Inside the Torn Apart et Words from the Exit Wound faisant l’effet d’un bon laxatif…

C’était sans compter sur un retour en trombe de Napalm Death en 2000 (alors que tout semblait perdu comme ils disent dans les films hollywoodiens) avec l’excellent Enemy of the Music Business qui renouait avec les titres violents et sans concessions qui leur va si bien comme le souligne Fabien dans sa chronique. Une fois remis sur la bonne voix la machine Napalm Death ne s’arrête plus et Order of the Leech (2002) s’annonce dans la même veine débridée, accusatrice et rentre dedans que son prédécesseur.

Napalm Death balance d’entrée sa hargne à la face du capitaliste moyen assujetti à la société de consommation que nous sommes (et oui puisqu’on a acheté ce disque) avec le très direct et évocateur Continuing War on Stupidity, car Mark « Barney » Greenway et ses amis apprécient toujours autant les conservateurs comme Bush ou Reagan qu’ils allument allègrement dans ce morceau et les autres. La pochette et le titre de l’album sont à ce sujet particulièrement parlants et politiquement incorrects et défiants vis à vis de la couronne.

Mais évidemment Napalm Death ne s’arrête pas à la revendication gratuite, stérile et ennuyeuse comme savent le faire bon nombre de combos Hardcore de nos jours : les compositions (dont Embury se taille la part du lion comme pour les biftecks) sont d’une violence exquise et donnent réellement l’envie d’entrer dans la résistance aux côtés des anglais, The Icing on the Hate montrant le groupe au sommet de sa forme pour leur onzième album : la basse omniprésente de Shane pose le décor tandis que les guitares débridées de la paire Harris / Pintado apportent une assise béton et que Barney crache sa colère comme un possédé. La production met aussi bien en valeur le travail du batteur puissant, infatigable et précis qu’est Danny Herrera.

La recette est simple mais dévastatrice à l’image du court et intense Narcoleptic sur lequel Mitch Harris place ses fameux backing vocals criards caractéristiques, du survitaminé To Lower Yourself à faire pâlir pas mal de groupes de Brutal Death de part son énergie incroyable qu’il recèle, ou encore de Per Capita d’inspiration plus Punk.
Order of the Leech = 35 minutes de bonheur, point.

Pour qui n’a jamais vu Napalm Death sur scène sachez que c’est une grave erreur, l’énergie déployée Live par les anglais est impressionnante, une erreur qu’il sera possible de réparer en 2009 au Hellfest ou peut-être auparavant pour une tournée (le contraire serait étonnant de leur part) pour promouvoir leur nouvel album Time Waits for No Slave prévu pour ce début d’année 2009 s’annonçant donc sous les meilleurs hospices…

BG

12 Commentaires

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metaleciton - 21 Janvier 2014: "Order Of The Leech" est vraiment une tuerie !
Aucun titre de ce disque n'est à mettre à la poubelle...

On retient surtout le cataclysmique "Icing On The Hate", un morceau tout simplement excellent. On retrouve aussi des titres très Punk/Grindcore comme "Per Capita" et "Narcoleptic".

J'avoue tout de même avoir une préférence pour le titre d'ouverture, "Continuing War On Stupidity" qui résume parfaitement l'évolution du groupe de Birmingham.

Note: 18/20
Brutaltoto - 23 Octobre 2014: "... Tandis que les guitares débridées de la paire Harris/Pintado apportent une assise...". Je me permet juste d'apporter une petite précision qui me semble avoir son importance: aussi bizarre que cela puisse paraître étant donné que 1)il est crédité sur l'album et que 2)il est l'auteur de 2 chansons ("Farce and fiction" et "Blows to the body"), Jesse n'a pas joué sur cet album. Je retranscris tel quel les mots de Shane dans une interview pour un canard Français: (Shane s'exprime sur l'album précédent "Enemy of the music business"): "... Il s'agit également du dernier album enregistré par Jesse avec nous malheureusement, car même s'il a été crédité par la suite, il ne jouait en réalité plus sur les albums de Napalm". Ceci corrobore également ce que j'ai vécu personnellement, puisque ayant vu le groupe sur toutes leurs tournées depuis 95, je peux certifier que la dernière fois qu'ils ont joué avec Jesse c'était sur la tournée du Enemy (avec Nasum en première partie), et je me souviens encore mieux du choc que j'ai eu lorsque j'ai vu qu'ils n'étaient plus que 4 sur la tournée du Order 2 ans plus tard, une formule qui n'a d'ailleurs plus bougé depuis, et c'est tant mieux.
 
El_Totor - 10 Décembre 2015: Oh putain ce déferlement massif de colère qu'est ce disque ! Je préfère "Enemy" que je trouve plus accrocheur/head bangable, mais celui ci est réellement dévastateur ! D'ailleurs j'ai tué mon voisin et mangé mes chats en l'écoutant... ou l'inverse...
jeffff - 08 Mars 2018:

Pour revenir sur cet album et aller à l'encontre des commentaires et de ma fan attitude vis a vis du groupe, c'est un des albums du groupe sur lesquels j'accroche le moins. il est puissant , intense, le jeu de batterie est incroyable mais il passe vite, trop vite, je retiens surtout "blows to the body" qui alterne changements salutaires. Un très bon album pourtant m^me 16 ans après

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