Triarchy of the Lost Lovers

Liste des groupes Black Gothique Rotting Christ Triarchy of the Lost Lovers
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17/20
Nom du groupe Rotting Christ
Nom de l'album Triarchy of the Lost Lovers
Type Album
Date de parution Avril 1996
Labels Century Media
Enregistré à Stage One Studio
Style MusicalBlack Metal
Membres possèdant cet album159

Tracklist

1.
 King of a Stellar War
 06:17
2.
 A Dynasty from the Ice
 04:29
3.
 Archon
 04:09
4.
 Snowing Still
 05:44
5.
 Shadows Follow
 04:37
6.
 One with the Forest
 04:35
7.
 Diastric Alchemy
 04:56
8.
 The Opposite Bank
 05:56
9.
 The First Field of the Battle
 05:37

Durée totale : 46:20

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Rotting Christ


Chronique @ eulmatt

11 Mars 2008
C’est fort d’une etiquette de leader incontesté de la scène black metal grecque que Rotting Christ entame la seconde moitié des années 90. Pourtant agrémenté d’une solide référence (Thy Mighty Contract), accompagné par des combos de qualité (Thou Art Lord, Necromantia), Rotting Christ n’est pas malgré tout parvenu à faire éclore définitivement la scène metal hellène, qui doit attendre la vague death gothique des Septic Flesh, Nightfall et autre On Thorns I Lay, qui explose littéralement en 1994-95, notamment au travers des efforts du label français Holy Records.
De manière plus ou moins tacite, Rotting Christ fait encore un peu plus évoluer son black metal déjà atypique vers des sphères beaucoup plus proches de celles de ses petits camarades, alors très en vue.
Triarchy of the Lost Lovers présente un visage profondément novateur. Basé sur des riffs puissants, souvent d’une grande profondeur et emplis de mélodies très prenantes, le metal de Rotting Christ se veut quasi systématiquement lent, majestueux et très léché. Quelques nappes de claviers venant légèrement parachever des compositions déjà très fines, seul le chant guttural de Sakis laisse encore percevoir les origines obscures du combo.
Le résultat est proprement magistral. Tirant le meilleur d’ inspirations doom pour la lourdeur mélancolique, du metal gothique pour les harmonies enivrantes des guitares, et des bases puissantes du death metal pour épaissir une rythmique respectable, Rotting Christ signe une prestation de haut vol, parvenant à créer une atmosphère unique, propre à cette scène grecque, dont les connotations antiques et orientales sont superbement présentes.
La richesse émotionnelle suinte de chaque note, chaque mélodie, et la beauté grandiose du disque est imparable.
Là où se reconnaît un grand disque, c’est lorsque celui-ci parvient à présenter une grande cohérence et de l'homogénéité sans tomber dans le piège de la linéarité et de l’ennui. C’est particulièrement le cas pour Triarchy, dont les morceaux sont tous issus du même moule, et pourtant chaque thème, chaque mélodie, chaque refrain fait mouche avec une émotion comparable.
On peut cependant ressortir quelques sommets d’intensité, sans pour autant dénigrer les autres titres…mais comment ne pas succomber à l’ennivrant Shadows Follow, à l’entraînant Diastric Alchemy, à l’envoûtant King Of A Stellar War, aux délicieux accents doom de One With The Forest
Jamais sirupeux, jamais caricatural, Rotting Christ parvient à se défaire de tous les pièges guettant la recherche systématique de la mélodie et de l’émotion. Le talent imparable de composition, le sens du riff et l’équilibre artistique épatant des grecs, jamais démentis depuis d’ailleurs, permettent d’éviter ces écueils avec une facilité déconcertante. Le charisme envoûtant de Rotting Christ se confirme magistralement avec ce Triarchy of the Lost Lovers, définitivement une des plus brillantes réalisations de la scène grecque, aussi atypique que brillante.

8 Commentaires

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Tyrcrash - 18 Mars 2012: Très bonne chronique, qui décrit parfaitement ce que je ressent en écoutant l'album, au départ la baisse de tempo m'avait quelque peu rebuté, mais ça n'a duré qu'un temps.
Miskatonic - 16 Mai 2014: Un album admirable, d'une profondeur et d'une sensibilité absolues. J'avais découvert le groupe grâce au génial morceau Archon présent sur la première compil Metallian. Instantanément sous le charme de ce heavy black mélodique, j'avais été les voir en concert dans la foulée, en 1ère partie de Cannibal Corpse pour la tournée Vile si mes souvenirs sont bons, époque bénie où le stage diving était encore possible dans les petites salles. Subjugué par leur musique et l'aura qui se dégageait du combo, j'en garde un fabuleux souvenir.

Album tubesque en diable, rien est à jeter dans ce joyau de mélancolie. Ecouté un nombre incalculable de fois pour vaincre mes insomnies et trouver le sommeil, chaque mélodie, chaque lead me berce et m'entraine loin, très loin de mon plumard dans des songes chimériques sombres, occultes et fantaisistes.

Mon album préféré des Grecs avec le superbe Thy Mighty Contract, sans conteste, avec des titres inoubliables comme Archon, Shadows Follow, Distric Alchemy ou The First Field of the Battle.
Moins monolithique que Non Serviam, plus pur que Dead Poem, Triarchy of the Lost Lovers tient une place toute particulière dans ma discothèque.
David_Bordg - 11 Mars 2016: Il est énorme cet opus: un pur régal auditif!! J aime comment les grattes Sont importantes d' intensité et les riffs mis en avant. Mon groupe préfère grec!
David_Bordg - 11 Mars 2016: Ça rappelle les grattes de and justice for all de qui vous savez!! L influence thrash metal est donc belle et bien la! Mon préfère avec genesis! Avec également les deux derniers en date!! On pourrait peut-être rajoute sanctus....
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