Trois ans après le monstrueux «
Enemy of the Sun », le nouvel album de
Neurosis se pose là. Que dire de cette suite ? Que
Neurosis ne fait aucun compromis, certains titres sont plus longs, l’aspect tribal est renforcé, cet album n’a autant strictement rien à voir avec le précédent qu’il n'en transparaît tant que la personnalité du groupe est forte. Certes, légèrement inférieur à «
Enemy of the Sun », ce disque n’en reste pas moins un album hors-norme nous faisant voyager dans des dimensions magiques, spirituel et émotionnellement aussi angoissant que tortueux. Peut–être que cet album est plus simple d’approche même si certains titres sont complètement insolites.
Cependant le style se creuse,
Neurosis (de neuronal) est un groupe dont la musique se pense mais qui ne se réfléchit pas. On ne peut interpréter clairement la musique qui se fait par instants, froide, malsaine ou emplie de magnificence et de chaleur. Tout n’est qu’ici qu’expositions de perceptions contradictoires mais personnelles, car humaines. Toujours sur le chamanisme, le groupe utilise sa toile de fond théorique dans le dessein de tisser les méandres d’un monde nouveau, d’une nouvelle perception de l’univers ; un regard autre. D’une qualité indiscutable du premier au dernier titre, « Trough
Silver In
Blood » est bel et bien un disque de
Neurosis, chaotique, étrange et intrigant. Certains titres sont emplis d’une aura particulière car singulière qui résiste au temps. Bref, cet album est la suite logique du précédent avec toutefois une baisse dans l’utilisation du violon qui se voit renforcé par l’emploi de cornemuses, l’une des différences des plus notables. Un album de
Neurosis dont se dégage une rage magique.
Svartolycka
Indispensable ( comme la casi totalité de leurs ouevres !)
Seul groupe a ma connaissance qui est fait autant de chefs d'ouevres ...
Neurosis est grand !
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