The Sting - Live at the Key Club, L.A.

Liste des groupes Heavy Metal WASP The Sting - Live at the Key Club, L.A.
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12/20
Nom du groupe WASP
Nom de l'album The Sting - Live at the Key Club, L.A.
Type Video
Date de parution 22 Octobre 2001
Labels Snapper Music
Enregistré à Key Club
Style MusicalHeavy Metal
Membres possèdant cet album39

Tracklist

Recorded live at the Key Club, Los Angeles, California, United States, 22/04/2000
1. Helldorado 03:32
2. Inside the Electric Circus 01:45
3. Chainsaw Charlie 05:48
4. Wild Child 06:53
5. L.O.V.E. Machine 06:14
6. Animal 05:16
7. Sleeping (in the Fire) 06:24
8. Damnation Angels 06:00
9. Dirty Balls 05:04
10. The Real Me 04:03
11. I Wanna Be Somebody 08:24
12. Blind in Texas 06:48
Total playing time 1:15:00

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WASP


Chronique @ Chacal

10 Juin 2007
WASP : The Sting
Réalisateur : Steve GRAHAM
Année : 2001
Acteurs : Blackie LAWLESS, Chris HOLMES, Mike DUDA, Stet HOWLAND
Format vidéo : 4/3
Format sonore : DD 5.1
Format DVD : 1 disque, 1 face, 2 couches + 1 CD audio du concert
Sous titres :

WASP : White Anglo Saxon Protestant, What A Sexy Party, We Are Sexual Pervers, ... personne ne connaitra exactement la véritable origine du nom de ce groupe, exceptés les membres originels. Dans tous les cas, ce groupe issu de la NWOHM (New Wave Of Heavy Metal) des années 80 est toujours là et nous montre que ce n'est pas aux vieux singes que l'on apprend à faire la grimace, en nous présentant cette performance effectuée au KEY CLUB de L.A. le 22 avril 2000.

Blackie LAWLESS, l'homme sans loi, meneur depuis toujours de ce groupe déjanté est de retour sur scène. Pendant bien des années il a conservé l'âme du groupe et à porté le flambeau en restant le seul membre originel du combo.
Cette tournée nous permet de replonger dans le passé et de retrouver un autre "vieux de la vieille" en la présence du guitariste Chris HOLMES qui réintègre le navire pour le plus grand plaisir des fans. La partie rythmique est, elle aussi, composée de têtes connues puisqu'on retrouve Mike DUDA à la basse et Stet HOWLAND à la batterie, tous deux déjà présents depuis la tournée de CRIMSON IDOL.

Le concert se passe au KEY CLUB, petite salle. qui ne permet pas d'espérer un grand show spectaculaire mais plutôt un simple concert de rock'n roll sans trop d'extravagance.

Après une introduction angoissante digne d'un film d'horreur, le groupe prend la scène d'assaut torche à la main et enflamme le logo WASP situé sous la batterie. La bataille peut commencer.
Première vision d'horreur pour les vieux fans : Blackie, tout juste sortie de chez le coiffeur au vu de sa frange trop courte, est devenu bouffi et a troqué ces deux mèches blanches contre un croix sur le front. C'est un choix... c'est son choix.
Heureusement, si son physique a changé, sa voix est restée la même. Quel plaisir de le voir partager les rythmiques avec Chris HOLMES qui, à part le fait d'avoir pris un peu de ventre et de ne plus posséder un centimètre de peau sans tatouage, n'a pas trop changé malgré le poids des années.
Les plus grands classiques du groupe sont enchainés à toute vitesse. On remarque que la plupart des morceaux sont issus des premiers albums, peut-être pour permettre au guitariste de reprendre ses marques pour son retour sur scène.
C'est avec Helldorado que WASP ouvre le concert, suivi par deux versions courtes de ... ELECTRIC CIRCUS et Chainsaw Charlie. A ma grande surprise, le public n'a pas l'air franchement enthousiasmé et se fait plutôt discret dans les refrains. Mais il est vrai qu'il n'y a pas des milliers de personnes (faute de place bien évidemment ; -)

Malgré l'énergie fournie par les musiciens, les morceaux ne sont pas tous interprétés à la perfection ; L'introduction de Sleeping in the Fire fait serrer les dents, heureusement le solo final, deux fois plus long que l'original, rattrape la bévue.
On remarque qu'au fur et à mesure des chansons, Blackie s'essouffle et laisse le public reprendre les refrains, le tout sans grand succès (I WANNA BE SOMEBODY)
Après ces 12 morceaux, il est grand temps que le concert se termine car les membres paraissent fatigués. Pour leur défense, il faut dire que ce show fait parti du tout début de la tournée et qu'ils ne sont pas encore "rodés" au spectacle.

Le coté visuel, comme on pouvait s'y attendre au vu de la salle, n'est pas extraordinaire. Blakie nous a ressorti son grand guidon orné d'une tête d'ourouk-haï (cf pochette), auquel il se suspend sur quelques chansons. Sur le dernier morceau, il se vide dans la bouche deux crânes pleins de sang, geste sans véritable contexte, un peu ridicule il faut bien le dire.
En tant que fan, j'aurais largement préféré la représentation du DOUBLE LIVE ASSASINS, mais il faut bien se contenter de ce que l'on a, même si cela ne montre pas le groupe à son top niveau comme il l'était à la fin des années 80.

En résumé, malgré le retour de Chris HOLMES, ce concert ne présente pas un WASP en grande forme et reste décevant même pour les fans de toujours. On attend de pied ferme le prochain album, la prochaine tournée et le prochain DVD qui, espérons le, nous prouvera que ce concert n'était juste qu'une répétition.

Bonus :
- Discographie
- Galerie photos
- Notes (VO)
- Site internet
- CD audio du concert

Qualité vidéo :
L'image manque terriblement de définition et laisse apparaitre trop souvent des zones floues. Les couleurs sont plutôt fades et le contraste pas assez franc.
On a l'impression de regarder une cassette vidéo... très décevant au vu des sorties actuelles.

Qualité sonore :
La séparation des canaux laisse quelque peu à désirer et il est vrai que l'on a du mal à distinguer chaque instrument (notamment les guitares). La basse est prédominante, voir trop forte, et impose de baisser le volume du caisson. Classiquement, les voies arrières retranscrivent l'écho de la salle et les hurlements du public.
A noter aussi quelques discordances entre le son et l'image : alors que Blackie s'est éloigné du micro pour secouer la tête, on entend encore son cri de fureur faire vibrer les enceintes.

Donc, un pur son live, très proche de la réalité, qui ne semble pas avoir été trop retouché en studio. C'est peut-être cet effet réaliste que cherchait à retranscrire le groupe au dépend d'une qualité plus propre mais moins naturelle.

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