WASP voit le jour au début des 80’s sous l’impulsion de Blackie
Lawless (Steve Duren pour les intimes) qui après avoir joué dans différents projets décide de monter son propre groupe. Pour se faire il s’adjoint les services de
Chris Holmes avec qui le bonhomme partage quelques points communs, comme le fait d’avoir par exemple été tous les deux virés de l’école.
Et avec ses deux olibrius dans ses rangs,
WASP va se montrer provocateur et subversif dès ses premières productions, avec en particulier le Single Animal F**k Like A
Beast à la pochette évocatrice, on y voit en effet un membre du groupe avec une scie circulaire entre les jambes faisant office de vous savez quoi.
Cependant contrairement à ce que prétendaient certaines mauvaises langues du moment,
WASP ce n’est pas qu’une mise en scène et des provocations pour attirer l’attention sur eux, le groupe va prouver avec ce premier Full Lenght qu’il n’est pas seulement un produit marketing mais bien un combo talentueux et inspiré, ainsi
WASP (1985) connaîtra un succès assez impressionnant avec 500000 albums vendus et au vu de la qualité et l’énergie déployée ce n’est que justice.
Rien que le premier titre
I Wanna Be Somebody est culte à mourir, Blackie y hurle avec une intensité rarement atteinte et sa voix caractéristique et venimeuse prend aux tripes dès les premières écoutes, culte comme cette pochette ou
Chris Holmes (guitare),
Randy Piper (guitare), Tony Richards (batterie) et bien sûr Blackie
Lawless (chant / basse) posent d’une façon qui prêterait désormais à sourire mais qui faisait grincer des dents les biens-pensants à l’époque avec squelettes, torches et bien sûr la fameuse scie circulaire de Blackie (mais pas au même endroit cette fois…).
Le titre Animal F**k Like A
Beast devait à l’origine figurer sur ce disque mais Capitol déjà affolé par les vagues déclenchées par le quatuor, fait pression et convainc le groupe de la retirer de la track-list.Peu importe il y a bien assez de morceaux énormes sur
WASP, comment oublier Love
Machine, les extraordinaires couplets a capella de Blackie
Lawless et ce refrain entêtant s’incrustant dans vos esgourdes ? Impossible également d’oublier la magnifique balade Sleeping (In
The Fire) montrant tout le savoir faire de Blackie
Lawless qui sait faire jouer l’émotion et prouve qu’il n’est pas un hurleur quelconque. Et que dire du final The
Torture Never Stops ? La paire Holmes / Piper distillent ici des rythmiques puissantes et des soli simples techniquement mais tellement jouissifs, et puis ce qui fait la grande force de ce disque en général : quel refrain une fois de plus!
Sur des chansons comme Hellion (au solo très
Judas Priest) ou The
Flame on sent nettement une influence
Twisted Sister et pas seulement dans la puissance du chant et les chœurs, ils sont de la même école pas de doute. Dans tous les cas ce premier jet est une réussite totale qui amènera le groupe à se produire entre autres avec
Judas Priest aux US. Au final ce premier disque est authentique, débridé et ne souffre d’aucun défaut, il combine parfaitement folie Glam avec puissance Heavy
Metal. Un classique à ne surtout pas négliger.
BG
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