Après un album éponyme magistrale l'année précédente,
WASP (le seul nom de groupe à ma connaissance dont on ne connaitra jamais exactement la signification) se devait de frapper un grand coup avec son deuxième album afin de faire aussi bien voir mieux.
Alors qu'en est-il ? Ce disque tient-il ses promesses ? C'est la question que se posait les hardeux en 1985.
La réponse est toute simple. Oui. Oui, ce disque tient toute ses promesses.
The Last Command est un excellent album qui suit de très près son ainé.
Si de nos jours ont trouve ces deux disques souvent vendus ensemble c'est pour une simple et bonne raison : les deux albums se ressemblent énormément. Si ils avaient déjà été vendus sous la forme d'un double disque à l'époque cela n'aurait pas choqué tant ils ont l'air d'être sortit de la même session d'enregistrement. C'est exactement le même constat que pour les albums
Van Halen et
Van Halen II du virtuose californien.
Les fans avaient trouvé que
Van Halen II ressemblait énormément au premier du nom tout en étant légèrement moins efficace. Et bien on peut transposer cette remarque telle qu'elle est pour les deux premiers albums de
WASP. Car si
The Last Command est effectivement un excellent disque il est tout de même un peu moins percutant que l'éponyme.
Et pourtant tout est là. La voix rageuse de Blackie
Lawless est toujours aussi efficace. Surtout sur un titre comme "
Widowmaker". Sur ce titre on retrouve également les somptueux chœurs que les deux guitaristes savaient si bien produire. Attendez une seconde, deux guitaristes ? Alors que Blackie tiens une guitare. Et bien non, à l'époque Blackie
Lawless jouait de la basse (comme sur le précédent album), il ne se mettra à la guitare qu'à partir de l'album suivant (qui est également une bombe). Mais alors parlons en des guitares. Les guitaristes de l'époque ont accompli un boulot génial. Autant de riffs assassins que d'arpèges mélodieux le tout ficelé par de magnifiques soli. Un travail de composition génial et une exécution parfaite qui fait ressortir toutes les émotions et le feeling des morceaux. Et une base rythmique basse plus batterie en béton. Elle supporte à merveille les morceaux et donne envie de dodeliner de la tête d'avant en arrière.
Il est difficile de faire ressortir certains titres par rapport à d'autres car ils sont tous bons. De plus
The Last Command est un album qui se savoure en tant qu'album. Piquer des titres par ci par là leur retirerais un certain charme qu'ils possèdent en formant une unité indéssoudable. On remarque que pour ce qui est du thème des paroles ça n'a pas beaucoup changé. Blackie cherche toujours à provoquer et a réussi car les ennuis avec les associations puritaines et religieuses ont eu bon train.
Mais alors si tout cela est si bon et si tout cela semble être bâti dans le même moule que le précédent qu'est-ce qui fait la différence ?
Et bien je dirais que la production doit certainement jouer un rôle dans cette impression. Je peux me tromper mais j'ai tout de même l'impression que le son de ce disque est moins incisif que celui de l'éponyme et que donc le tout sonne moins rentre dedans. Enfin ce n'est qu'un ressenti personnel.
Mais il y a une chose dont je suis sur. C'est que la composition de ce disque a amené des pasages d'intro plus longs et généralement plus mélodieux que sur le précédent album où tout se lançait tout de suite sans aucune attente, renforçant le côté percutant. Ici les intros ont été plus travaillées comme on peut le voir sur "
Wild Child" ou encore "
Widowmaker". Alors forcément l'album nous parait un peu plus lent (et encore ce n'est qu'un façon de parler, il n'y a pas de réelle lenteur dans ce disque).
Autre chose, ce disque comporte une réelle ballade. Le titre "Sleeping (in the fire)" présent le précédent opus était une sorte de semi ballade musclée où les guitares lâchait quand même du gros riff et où Blackie
Lawless se laissait aller à un chant plus hard qu'ici. Non avec "
Cries in the Night" on a affaire à une vraie ballade. Les guitares se sont adoucies de même que la voix de Blackie.
Les titres "
Blind in Texas" et "
Wild Child" sont d'ailleurs encore régulièrement joués en live. Ce dernier morceau est devenu un titre incontournable du groupe.
Pour conclure on peut dire que
WASP nous sort en 1985 un album peut être un peu moins percutant que le précédent mais tout de même d'excellente facture. Un album où il ne manque de rien et où aucun titre ne fait défaut.
18/20
On ne saura jamais vraiment à 100%.
bon papier néanmoins sur cet album intemporel et le mystère demeure pour WASP même si We Are Sexual Pervers tient la corde....
2e album dans la lignée du 1er, plus rock et moins glam que son petit frère avec "Wild child" et "Blind in Texas" qui ont tourné dans ma tete (merci MTV) de longues soirées.
Je le trouve un rien inférieur au 1er.
17/20
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