Pour ce quatrième album studio, John McEntee membre fondateur d’
Incantation a fait un sacré ménage et est le seul rescapé de l’aventure
Diabolical Conquest : exit Daniel Corchado, remplacé par Mike Saez (guitare / chant) et Kyle Severn qui laisse sa place à Dave Culross (
Malevolent Creation,
Suffocation,…) Robert Yench (
Morpheus Descends) complète le line-up à la basse.
Preuve ultime que Mc Entee est bien le seul maître à bord, le groupe sonne de la même manière que sur les réalisations précédentes et on pourrait presque confondre la pochette de
The Infernal Storm avec celle de
Diabolical Conquest. Vous aurez donc compris qu’
Incantation évoluait toujours dans le domaine du death sombre et blasphématoire. Le nouvel arrivant Robert Yench a néanmoins composé l’intégralité des paroles de
The Infernal Storm, le moins que l’ont puisse dire est donc qu’il s’est vite intégré à l’univers d’
Incantation.
Heaven Departed où Apocalyptic
Destroyer of Angels parlent d’eux mêmes avec simultanément ces côtés noir et violent qui caractérisent le groupe.
Quoi qu’il en soit le combo n’a rien perdu de sa haine et de sa fougue et ceci est perceptible dès l’entame d’Anoint the Chosen. Difficile de conseiller des titres en particulier car au niveau de l’intensité la galette est plutôt homogène. Néanmoins ne passez pas à côté du terrible Sempiternal
Pandaemonium qui retranscrit à merveille la lourdeur et la haine que dégage
Incantation. Les passages ultra lents et à la tierce de
Heaven departed sont aussi d’une efficacité redoutable.
Même si la production est un peu plus précise qu'auparavant et leur musique un peu plus accessible, à aucun moment les compositeurs ne s’embarrassent de détails et les riffs de
The Infernal Storm (2000) ne sont jamais alambiqués où complexes, le but ici est de cracher leur violence et leur haine et de ce point de vue c’est réussi : l’auditeur ne peut que plier sous les coups de boutoirs de la section basse (assez en avant ici) / batterie.
The Infernal Storm n’a pas révolutionné l’histoire du Death
Metal (ni même celle du groupe), mais c'est une pièce de choix supplémentaire dans le parcours authentique de
Incantation, d’ailleurs. On n’échappe pas ici à la traditionnelle liste de remerciement longue comme le bras. C’est aussi pour ce genre de détails qu’on écoute et apprécie
Incantation.
Stay brutal.
BG
Pour le coup, John McEntee s'adjoint des services de Rob Yench, du brillant combo Morpheus Descends, que je respecte tout autant.
C'est décidement un style de death metal caverneux que j'affectionne particulièrement, à l'instar de celui des invincibles Suffocation, Immolation, Exmortis, Killing Addiction ou Morpheus Descends.
Fabien.
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