The Dark Ride

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17/20
Nom du groupe Helloween
Nom de l'album The Dark Ride
Type Album
Date de parution 05 Décembre 2000
Labels Nuclear Blast
Enregistré à Mi Sueno Studios
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album457

Tracklist

1. Beyond the Portal 00:45
2. Mr. Torture 03:28
3. All Over the Nations 04:55
4. Escalation 666 04:24
5. Mirror Mirror 03:55
6. If I Could Fly 04:09
7. Salvation 05:43
8. The Departed (Sun Is Going Down) 04:37
9. I Live for Your Pain 03:59
10. We Damn the Night 04:07
11. Immortal 04:04
12. The Dark Ride 08:52
Bonustrack (Japanese Release)
13. The Madness of the Crowds 04:12
14. Deliver Us from Temptation 04:54
Total playing time 56:57

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Helloween


Chronique @ Ebrithil

04 Avril 2010
The Dark Ride, quatrième round (si on ne compte pas le Metal Jukebox, pas vraiment un album) de l'aventure Andi Deris avec Helloween...
Un Deris qui avait la lourde tâche de remplacer Michael Kiske, parti explorer des horizons sans double pédale ni soli fulgurants... et qui l'a ma foi jusqu'ici fort bien remplie, avec notamment un Master of the Rings inaugural plus que convaincant. Une voix plus rauque, plus agressive, mais tout autant capable d'émotions que Kiske et même de monter très haut (pas aussi haut, faut pas trop en demander non plus). Bref, une voix différente mais peut-être plus riche car plus variée...

Et The Dark Ride, à sa sortie, en a surpris plus d'un. La pochette déjà, loin des standards d'Helloween, est très sombre, à l'image du titre de l'album.
Et indéniablement, le ton EST plus sombre qu'à l'habitude. La chanson d'entrée, "Mr Torture", si elle est cynique comme a pu l'être "Perfect Gentleman" ou "Dr Stein", n'en est pas moins malsaine avec cette intro sautillante et ce chant rugueux de Deris, loin d'un Kiske dans son interprétation. Et à l'arrivée, on a droit à l'un des meilleurs morceaux d'Helloween, rien que ça, avec un solo de tapping assez démentiel et un refrain fait pour être repris en choeur.

Même les 2 inévitables accalmies, "If I Could Fly" et "Immortal", semblent plus mélancoliques et plus sombres que d'habitude. La première restera un classique du groupe, mais la deuxième, véritable chef-d'oeuvre d'émotion de la part de Deris qui s'envole sur le refrain, est probablement trop sous-estimée.

Cependant, sur cet album, une chose peut être constatée : les sensibles changements d'orientation selon le compositeur des morceaux. Si Deris semble être le roi des morceaux aux refrains efficaces ("We Damn the Night", lui aussi doté d'un joli solo, et "I Live For Your Pain" notamment), un autre arrivé en 1994 montre ici ses talents de composition : Uli Kusch. Car, en plus de l'excellent titre d'ouverture, le batteur (viré par après...) compose probablement l'un des meilleurs morceaux de l'album : "Departed (The Sun is Going Down)", au riff criard et mid-tempo qui mène ce morceau à l'ambiance malsaine jusqu'à son refrain étonnant.
Quant à l'inévitable Michael Weikath, il est le seul qui compose des titres plus "joyeux", comme "All Over the Nations" et "Salvation", efficaces mais peut-être moins intéressants car ne s'éloignant justement pas tellement de ce que faisait Helloween avant, et donc pas très bien intégrés dans l'album.

The Dark Ride, clôturé par un excellent titre éponyme renouant avec la tradition des Helloween et autre Keeper of the Seven Keys, est certainement l'album le plus mésestimé de la discographie de la Citrouille. Là où le manque d'estime qu'a reçu un album comme Pink Bubbles Go Apes peut se comprendre, le mauvais accueil réservé à cet opus sombre, plus mid-tempo et résolument plus mature, mais certainement pas moins bon (il est selon moi même le second meilleur avec Deris au chant, derrière Master of the Rings) ne peut qu'être déploré.
D'autant que par la suite, le groupe, virant Roland Grapow et Uli Kusch, céda aux sirènes du facile "retour aux sources" avec un Keeper of the Seven Keys - the Legacy un peu trop pompeux...

4 Commentaires

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Eternalis - 04 Avril 2010: Je comptais la faire un jour...tans pis =).



Je suis globalement complètement d'accord avec toi. Mr Torture démarre très fort, le ton, sans être réellement sombre, est bien plus appuyé et direct.



Sombre, Escalation 666 le sera pour en devenir mon morceau préféré du disque, avec un If I Could Fly étrangement mélancolique comme Helloween le fait si peu mais sur lequel mister Deris se montre plus qu'impérial.



Mirror Mirror est une autre perle selon moi, tout comme le plus long titre éponyme qui se veut plus ambitieux, presque théatral et magistral.



Un disque un peu différent mais qui se relève également plus ambitieux, dévoilant un Helloween au caractère affirmé et qui montre qu'une fois de plus, ils se foutent des conventions et font ce qui leur plait. Et perso, j'aime !

Merci ;)
 
Madness77 - 14 Mai 2020:

C'est pour moi l'un des meilleurs albums du groupe et sans doute le plus surprenant hormis all over the nation tous les titres font mouches. 17/20 bien mérité. 

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Chronique @ EternalTearsOfSorrow

04 Août 2011

The Dark Ride montre plus d'hostilité de la part du groupe, et ce sans retomber dans le gouffre d'autrefois...

Quand nous tombons dans un gouffre très profond, la plupart du temps, nous avons la motivation la plus flagrante pour se battre de toutes nos forces, et ainsi remonter peu à peu ce dernier (sauf si l'on est dépressif et/ou suicidaire, bien entendu !). Parfois, on y arrive, d'autres fois non. La plupart des personnes connaissent ceci au moins une fois dans leur vie. Et c'est également possible avec les groupes de musique, comme cela est arrivé avec Helloween, se faisant toutefois beaucoup plus rare.

Personnellement, je considère les trois premiers albums ayant la présence de Andi Deris (nouveau gus venu de Pink Cream 69), soit, Master of the Rings, The Time of the Oath ainsi que Better Than Raw comme une trilogie au sein de la carrière fulgurante d'Helloween. Pourquoi? Car, suite au gouffre dans lequel le groupe tombait à la sortie de Chameleon, et même de Pink Bubbles Go Ape, les Allemands ont su se ressaisir et devenir à nouveau le groupe qu'il était auparavant (non, ils n'ont pas sorti d'énième Keeper Of The Seven Keys), en nous piochant deux excellents musiciens (Andi Deris et Uli Küsch) et en nous sortant trois abominables tueries sombres et agressives à souhaits, remontant la pente encore inespérée pour le groupe lorsque ce dernier possédait encore Kiske et Schwichtenberg.

Suite à ces très bonnes productions, nos citrouilles sont parties sur un nouveau chemin, en nous sortant, en cette belle année 2000, un album appelé The Dark Ride. Premièrement, le line-up restera bien entendu le même, gardant ces excellents musiciens qui ne se dont pas désunis depuis l'arrivée des nouveaux musiciens quelques années auparavant. Cela est déjà un bon point. Mais, on peut, rien qu'en regardant la pochette, se demander si l'on ne va pas tout droit en direction de l'enfer avec The Dark Ride. Car cette pochette sera donc loin de l'aspect délirant et dramatique à la fois de Better Than Raw, mais montrera cette fois-ci la facette plutôt démoniaque de The Time of the Oath en encore plus sombre et déprimant, en nous présentant une pochette aux couleurs particulièrement foncées. Et on peut apercevoir la silhouette d'une citrouille répartie dans une grande partie de l'espace visible, ayant un penchant assez voyant pour cette Terre.

Et cette pochette confirme évidemment les soupçons énoncés dès la première observation de cette dernière d'entrée de jeu, avec une intro ("Beyond The Portal") courte, certes, mais assez effrayante pour du Helloween, notamment à la fin, dans laquelle une sorte de gémissement vient d'introduire, stoppant d'un coup sec cette musique sombre, pour repartir directement avec un "Mr Torture" assez speed, avec un Andi Deris au top de sa forme, et un refrain aux choeurs typiquement Helloweeniens.
Morceau ne reflétant pas tellement la noirceur à laquelle on s'attendait pour la première écoute de cet album, remplaçant celle-ci par une originalité passant très bien. Ceci dit, autant dire qu'elle ne sera pas perdue à la fin de "Mr Torture", puisque d'autres morceaux viendront la prolonger considérablement, tels que "If I Could Fly", proposant un aspect plus émotif apporté par le piano présent tout au long du morceau. "Salvation" nous présentera une musique très contradictoire à "If I Could Fly", mais ne rechutant pas dans la déprime totale, se basant plus sur une atmosphère très speed, ainsi que "We Damn The Night", et également "I Live For Your Pain", néanmoins plus hostile du côté du chant.

Du suspense inquiétant sera également présent lors de cet album, avec notamment "Escalation 666" ("666" dans un titre d'Helloween ? On voit qu'on est à l'écoute de The Dark Ride...), nous proposant une musique assombrie au maximum, surtout de la part de Andi Deris, qui semble possédé lors des couplets, tant sa voix s'est durcie (encore plus que dans "Mr.Torture"). A certains moments, discrètement, on pourra même entendre quelques légères voix semblant venir d'une chorale. La voix de Deris passera de presque sataniste à inquiétante, du couplet au refrain, toujours accompagnée de ces voix de Grapow ainsi que Weikath, tandis qu'un somptueux solo apocalyptique de guitare viendra se mêler à la partie. "The Dark Ride" sera aussi sombre que ceci, débutant par une intro de foire, dans une ambiance de départ plus détendue que jamais (cependant probablement assez méfiante), mais qui sera très rapidement remplacée par une atmosphère infernale, prouvée par des cris féminins, avant de partir pour une musique assez agressive, tant dans les couplets que dans le refrain, qui va peu à peu s'apaiser, jusqu'à la fin des 8 minutes de cette fresque. Sans doute un retour vers la joie de vivre (qui sera totalement confirmé par l'album suivant, d'ailleurs).

Nous sommes devant un album différent des autres, oubliant presque intégralement le côté happy du groupe (utilisé cependant abusivement dans Rabbit Don't Come Easy), pour aller faire un bon tour en enfer. Alors, certes, cet album ne sera sans doute pas dans la veine de ce qu'Helloween nous a présenté lors des trois albums précédant The Dark Ride, mais néanmoins, ce premier essai cafardeux sera tout de même assez réussi. Malheureusement, ce dernier sera relativement oublié par Helloween, jusqu'à leur retour en 2010 avec 7 Sinners, album qui ne sera sans doute pas aussi morose que The Dark Ride, mais dans lequel on retrouvera toutefois certaines bases. Déjà âgé de plus de 11 ans, The Dark Ride aura quand même réussi à nous donner deux ou trois grands titres, tels que "Mr Torture" ou encore "If I Could Fly". Les fans absolus de Rabbit Don't Come Easy seront peut être déçus de The Dark Ride, mais cet album aura eu le mérite d'apporter plus d'hostilité dans la carrière du groupe, et ce, sans retomber dans le gouffre d'autrefois...

1 Commentaire

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Noctifer - 05 Août 2011: Fais gaffe aux fautes d'orthographe, de français et de grammaire...
Sinon album simpa, de loin pas aussi sombre qu'on voudrait nous le faire croire, mais qui a quand meme une bonne liste de morceau anodins sans être mauvais, compensé par un grand lot de tueries.
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Commentaire @ morgothduverdon

22 Mai 2007
Alors, voici un album de Helloween que j'ai eu du mal à apprécier entièrement... Et c'est encore le cas aujourd'hui... Pourtant il a du bon cet album. Du très bon même. Il est certes assez sombre (merci Ul...üsh), mais les citrouilles sont plutôt joyeuses, donc cette expérience sombre sera totalement abandonnée pour l'album suivant, et le coupable sévèrement châtié : banni.

La pochette n'est pas délirante (alors que c'est pourtant une habitude chez Helloween), mais plutôt inquiétante: cette citrouille géante et noire (aucune connotation raciste ou xénophobe, mais le noir, c'est la couleur de la nuit, la nuit c'est l'inconnu, et l'inconnu nous fait peur...) qui semble vouloir bouffer la planète... Peut-être la Terre, mais bon, ce n'est pas gentil pour les gens qui sont dessus, les pauvres....

Alors, musicalement, ça donne quoi?

On commence avec une introduction, courte, mais bonne : Beyond The Portal, avec des sons bizarres, quelques cordes inquiétantes, et on enchaine directement sur un des meilleurs titres de l'album, et de Helloween en général : Mr Torture. Les pizzicatos strings (alalalalala, vivement le lexique...) d'introduction sont du plus bel effet, et le reste de la chanson est excellent... Mais ça, je l'ai dit, parce que je n'aurais pas dit que c'est une des meilleures chansons de Helloween si elle n'était pas excellente. Alors l'intro de la chanson est excellente, le riff, les couplets, le refrain, les ponts, les solos, sont excellents, bref, la chanson est EXCELLENTE. Capito? Un excellent début d'album (vous l'aurez compris, jusqu'à présent, c'est excellent).

Vient ensuite un autre bon titre, et un des meilleurs de l'album (mais pas un des meilleurs d'Helloween... Comment c'est con! C'est une bonne chanson? Oui, très bonne même. Mais c'est ma chronique, et si j'ai envie de dire que ce n'est pas une des meilleures d'Helloween, je le dis!!! Oui, c'est injuste, mais c'est la vie qui veut ça... Même les citrouilles ont la vie dure...), j'ai nommé All Over The Nations. Un titre speed, comme Helloween sait faire.

Escalation Immortal et Mirror Mirror sont deux chansons que je n'aime pas, particulièrement la première, où seul le refrain passe... Mirror Mirror est dans le best of Treasure Chest, je ne comprends pas pourquoi... Je vais la remplacer par All Over The Nations... Et oui, il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis, ouf, je ne suis pas un con. Ouaiiiiiiiiiiiii!!!!!! Comment ça "si?"......

If I Could Fly est une bonne chanson, sans plus.

Salvation aussi, bien speed... Du Helloween quoi...

Et voilà qu'arrive ma chanson préférée de l'album : The Departed (Sun Is Going Down). Quelle chanson!!! Composée par Ul...üsh!!! Pas speed, pas mid tempo non plus... Entre les deux, mais le riff et le chant sont excellents... Un chef-d'oeuvre.

I Live For Your Pain est une chanson que je n'aime pas trop non plus...

Mais elle est meilleure que Escalation Immortal.

We Damn The Night est un bon titre également : bien speed aussi.

Immortal : une bonne chanson également, qui commence magnifiquement à la guitare acoustique, avec un battement de coeur...

Et enfin la chanson éponyme : The Dark Ride. Elle commence par une musique de fête foraine, avec très vite un clavier qui assombrit considérablement le tout, et une voix qui se charge de la même chose... La guitare arrive, et c'est parti pour un très bon titre de 8 minutes 48 (Quelle exactitude!!!).

Et bien, finalement, il n'est pas si mauvais que ça cet album... Il y a juste trois chansons que je n'aime pas trop... Dont deux qui sont passables quand même... Donc la pire chanson de l'album est selon moi Escalation Immortal.

Toutes les autres sont bonnes. Mention spéciale à Mr Torture, The Dark Ride, The Departed (Sun Is Going Down).

15/20

7 Commentaires

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ZazPanzer - 04 Janvier 2010: J'adore cet album, un nouveau départ pour un Hellowen résolument moderne et prenant plus de risques. Excellent.
MeliahMetal - 11 Mars 2010: Tout a fait d'accord avec toi, Venenum. Cet album est un des meilleurs albums d'helloween ... et dire que j'ai réussi a me le proccurer pour 2$ ( je ne suis pas français mais je crois que c'est 1,50 euros )
Martin71 - 30 Juin 2010: Je trouve ta chronique insuffisante. Je cite : "If I Could Fly est une bonne chanson, sans plus". On apprend rien, surtout celui qui n'a pas l'album, ça ne l'aidera pas. Heureusement que je l'ai en édition spéciale !
morgothduverdon - 01 Mai 2012: C'est pas tu trouves, elle EST insuffisante.
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