Gambling with the Devil

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17/20
Nom du groupe Helloween
Nom de l'album Gambling with the Devil
Type Album
Date de parution 31 Octobre 2007
Produit par Charlie Bauerfeind
Enregistré à Mi Sueno Studios
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album412

Tracklist

DISC 1
1. Intro / Crack the Riddle 00:52
2. Kill It 04:13
3. The Saints 07:06
4. As Long As I Fall 03:41
5. Paint a New World 04:27
6. Final Fortune 04:46
7. The Bells of the Seven Hells 05:22
8. Fallen to Pieces 05:52
9. I.M.E. 03:46
10. Can Do It 04:30
11. Dreambound 05:57
12. Heaven Tells No Lies 06:56
DISC 2 - SPECIAL EDITION
1. Find My Freedom 06:30
2. See the Night 06:10
3. As Long As I Fall (Video Clip)
4. EPK (included Making of the Video Clip)
5. Revolution 05:06
6. Never Surrender 04:19
7. Run 04:11
8. Mrs. God (Video Clip)
9. Light the Universe (Video Clip)
10. Paint a New World (Video Clip)
Total playing time 57:33

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Helloween


Chronique @ MetalAngel

26 Septembre 2007
Helloween est un de ces groupes pour qui l'esprit artistique passait avant tout par une certaine expérimentation. C'est ainsi, en suivant ce raisonnement, que naquit l'album sans doute le moins populaire des citrouilles allemandes, 'The Dark Ride'. Pourtant, cet album fut, pour moi en tous cas, le seul album vraiment jouissif du combo depuis le fameux 'Keepers Of The Seven Keys part II'. Et aujourd'hui, après deux albums plus ('Rabbit Don't Come Easy') et moins ('Keeper of the Seven Keys - the Legacy') dispensables, le groupe nous revient avec une offrande qui va en surprendre plus d'un !

En effet, 'Gambling with the Devil' révèle tout le génie de Michael Weikath et de ses sbires, ainsi qu'une pointe de nostalgie... Car, ce disque s'oriente vraiment vers le très bon et très agressif 'Walls of Jericho'. C'est en tous cas ce qu'indique le titre qui ouvre le bal, "Kill It", première véritable surprise de l'album : nous avons à faire à un Deris très en forme et aussi très en voix, puisqu'il nous démontre toute sa puissance et son savoir-faire de vocaliste en concurrençant explicitement son homologue britannique Rob Halford ! Deris semble particulièrement à l'aise dans ce registre et l'on ressent comme une pointe d'orgasme tout au long de cette chanson dynamique et impressionnante. Mais, ce qui suit est tout autant brut de décoffrage et se veut très proche du premier album des Teutons. Peut-être que le rapprochement de Gamma Ray et de Helloween y est pour quelque chose... Toujours est-il que ce retour aux sources est assez plaisant, puisque Judas Priest est un groupe que j'apprécie énormément, les Germains également. Certains titres peuvent en rappeler d'autres, plus anciens, tels que "The Saint", assez proche de "I Want Out" ou de "Silent Rain", par exemple, puis "Dreambound" et "Paint A New World", typiques du quintet. De même, "The Bells Of The Seven Hells" est ancré dans ce passé qui semble ressurgir brutalement en cette année 2007... Pourtant, "As Long As I Fall" et "Final Fortune", plus softs, nous ramènent au moment présent et nous exhibent le vaste champ de jeu et de composition de chacun des musiciens. De plus, leur présence est la bienvenue, puisqu'elle permet d'apaiser la tension et le rythme effréné qui règne ici. Les autres titres sont excellents aussi et portent la patte de la cucurbitacée. Par conséquent, pas de surprises à ce niveau-là. Le son est très clair et énergique, parfois un peu limite à l'ancienne, mais, tellement moderne, puisqu'il a été une nouvelle fois produit par Charlie Bauerfeind, le meilleur producteur sur l'ancien continent. Il a réussi à faire sonner l'ensemble de manière grandiloquente et solennelle et à capter l'essence même de l'esprit Helloween. Un véritable exploit qu'il faut saluer !

Helloween nous a, depuis 2005, révélé son goût renouvelé pour son passé (un titre tel que 'Keeper of the Seven Keys - the Legacy' nous a mis la puce à l'oreille). Mais, nous ne nous doutions pas de l'impact des premiers albums sur l'actuelle formation et ce nouvel opus marque un retour vers le futur certain et ne manquera pas de marquer tous ceux qui suivent le groupe depuis ses débuts avec Kai Hansen et Michael Kiske. Il s'agit d'une énorme surprise sous forme de bain de jouvence, qui nous amènera à réviser nos classiques. Très bel essai transformé ! IN-DIS-PEN-SA-BLE !!!

14 Commentaires

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Franck - 30 Septembre 2007: Tu connais les deux topics qui parlent de cet album?
Va les voir si ce n'est pas encore fait.
;-)
Tetsuo - 19 Janvier 2008: Toutes ces chroniques et commentaire me rendent impatient de recevoir cet album!!
"[...]puisqu'il nous démontre toute sa puissance et son savoir-faire de vocaliste en concurrençant explicitement son homologue britannique Rob Halford"
-->Horreur! Il n'y a pas de concurrence possible avec The God Of Metal!
 
Franck - 19 Janvier 2008: tu verras il est EXCELLENT!!!
nonometaltatts - 05 Fevrier 2008: C'est album est,pour moi le meilleur de l'ére Deris,et l'un des meilleurs d'Helloween toutes periodes confondues.Il n'y a pas une chanson moins superflu je trouve.
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Chronique @ AmonAbbath

02 Septembre 2009
Pour traiter le cas de Gambling with the Devil, j'ai bien envie de commencer par faire un petit rapprochement, entre ce dernier et l'album Better Than Raw. Il semblerait en effet que la recette puissante de ce très bon brûlot ait été cuisinée une nouvelle fois par les allemands. Dès l'intro passée, nous avons droit à une bombe de Power-metal (Kill It) à la voix saturée, au refrain martelé, ce qui rappelle fortement Push (elle aussi en piste 2); le morceau le plus long (The Saints) fourmille de trouvailles tout comme Revelation; les ballades ne sont pas sirupeuses; la piste 10 (Can Do It) est l'hymne happy de l'album tout comme l'était Lavdate Dominvm en même position; le final est très Power avec un refrain facilement mémorisable à l'instar de Midnight Sun, en un peu moins technique cette fois; ... En fait, des chansons dans la même veine que celles de Better Than Raw (sans auto-plagiat aucun, rassurez-vous) ont été placées de la même manière. Pari risqué du point de vue de la répétition me direz-vous, mais je dirais que cela aide à se sentir en terrain connu et à apprécier d'autant mieux l'album! Dès le premier refrain de Kill It passé, pas l'ombre d'une crainte ne viendra polluer l'écoute de l'auditeur déjà convaincu qu'un bon nombre de baffes vont lui tomber sur les joues! Le chant d'Andi Deris est proprement dément et jouissif, et mène avec brio à un refrain martelé, ce que je n'apprécie pourtant que peu d'habitude. La grande classe.
 
The Saints débarque ensuite, c'est l'effervescence de riffs et de soli dès le départ, plusieurs refrains tous cohérents, aucun sentiment de trop plein, vraiment ils ont agencé ce morceau comme des dieux! Dani Löble prouve ici qu'il est un batteur hors pair, son inventivité sur ce morceau est de tous les instants (dont de récurrents roulements de caisse claire placés avec savoir), lui et Andi Deris portent pratiquement cette chanson à eux seuls de par leur prestation ébouriffante!
 
Le mot ballade fait toujours peur chez Helloween, mais ils jouent avec As Long As I Fall la carte de la puissance (les passages de soli) et s'entourent d'une aura positive (le refrain). Exit les morceaux en demi-teinte tels If I Could Fly ou Mrs. God. Quelques effets sur la voix d'Andi et un pont judicieux avant le dernier refrain apporteront encore quelques agréments.
 
Paint A New World est à nouveau jouissif, le mot d'ordre est définitivement 'pure Power'! Refrain imparable (on le chantonne toujours à un moment ou un autre), et ce pont instrumental à se rouler par terre! Les guitaristes s'en donnent également à coeur joie, dommage que la basse soit sur ce cd un peu en retrait à mon goût, mais passons, 'quand tout va bien ne touchons à rien'!
 
Une fois pour toutes, que dire d'Andi Deris qui, s'il avait déjà trouvé sa voie (et sa voix) au sein d'Helloween, joue maintenant à l'hybride, passant d'un registre à un autre comme un poisson dans l'eau. Le groupe peut être fier d'avoir compté en ses rangs et au long de sa carrière des gens aussi talentueux que lui et monsieur Kiske. Qui est le meilleur, qui est le moins bon, on s'en moque : ce sont deux chanteurs exceptionnels et la comparaison me semble injuste. Pour l'heure, je suis sans cesse scotché quand je me dis que c'est la même personne qui chante avec tant de panache sur Kill It et sur l'également excellente Final Fortune, un vrai caméléon. À ce propos et pour l'anecdote, je me souviens avoir lu une interview dans laquelle les membres eux-mêmes disaient qu'ils n'en attendaient pas autant de sa part!
 
Les chansons se suivent et ne se ressemblent pas, laissant libre cours à la diversité, Fallen To Pieces le prouve en débutant comme une petite ballade, tournant ensuite à la Power ballade lors du refrain assez épique, et s'envolant enfin sur un pont instrumental empruntant bon nombre de détours tous plus intéressants les uns que les autres. Comme si cette perle n'était pas suffisante, nos citrouilles préférées l'ont entourée de deux boucheries : d'une part The Bells Of The 7 Hells, sombre lors des couplets et endiablée lors du refrain qui me semble fort bien conçu, très puissante encore une fois (eh oui ce coup-ci ils n'ont vraiment pas fait dans la dentelle), et d'autre part I.M.E., on ne peut plus directe et redoutable d'efficacité que ce soit dans les couplets (cet air de guitare survolté qui accompagne le riff, un régal!), le refrain, ou le solo emporté et implacable!
 
Can Do It pourra surprendre les non-initiés par son côté 'joyeux joyeux' mais c'est également un bon morceau, qui tranche avec les autres, oscillant, eux, sans cesse entre des passages sombres et d'autres plus positifs. Le final du disque sera peut-être moins inoubliable avec un titre assez classique (trop?) du nom de Dreambound, mais Heaven Tells No Lies, qui peut sembler un peu longuette au départ, rattrape ce léger pas de travers. J'ajouterai que c'est l'un des seuls moments où la basse se montre moins frileuse.
 
Pour conclure, je me refuserai à parler de chef d'oeuvre car ce serait trop subjectif, et que tout dépend de la période que l'auditeur préfère dans la déjà longue discographie d'Helloween. Mais ce que je pense pouvoir affirmer, c'est que Gambling with the Devil est plus, beaucoup plus qu'un bon album!

 
18/20

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Eternalis - 06 Septembre 2009: Il faut vraiment que je l'achète...(excuse moi donc pour ce très court commentaire =) )
AmonAbbath - 06 Septembre 2009: N'hésite pas à réagir dès que tu l'auras obtenu :)
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Chronique @ EternalTearsOfSorrow

04 Septembre 2011

Nous retrouvons ici un Rabbit Don't Come Easy, cependant à dose plus soignée de joyeuseté.

Heureux, en cette année 2005, d'avoir retrouvé un nouveau volume de la saga des Keeper Of The Seven Keys (présenté, qui plus est, sous forme de double album), la plupart des fans d'Helloween furent conquis par cet héritage. D'autres s'attendaient plutôt à un retour aux sources avec des futurs classiques, tels que l'avaient été entre autres "I Want Out", "Keeper of The Seven Keys", "Dr Stein" à la sortie de leurs albums respectifs, mais n'eurent pas ce plaisir (sauf peut-être "The King For a 1000 Years", qui est encore actuellement beaucoup utilisé par les Allemands lors des concerts). Après nous avoir sorti un double album live (encore sous le nom de Keeper Of The Seven Keys) en début 2007, le groupe l'aura sorti sans doute pour faire patienter les fans encore quelques mois, jusqu'en fin d'année, à la sortie de la treizième production studio des citrouilles, Gambling with the Devil, dans les bacs à l'occasion de la fête d'Halloween 2007...

La pochette laissera présager une bonne dose d'inquiétude et de sursauts, d'épouvante et de pures ambiances typiquement Helloweeniennes. En effet, cet artwork sera l'un des plus sombres d'Helloween depuis The Dark Ride (qui restera sans aucun doute sur la première marche du podium...), avec ses couleurs sombres, ce drôle de personnage sur la droite à l'air assez diabolique, cette roue ayant le pouvoir de changer la vie d'une personne à tout jamais en l'espace d'une minuscule poignée de secondes... Le moins que l'on en puisse déduire, c'est que le groupe aura certainement sorti l'un de ses artworks des plus réussis et depuis longtemps...

Artwork magnifiquement réussi, certes... Mais pourtant l'album ne sera pas forcément en totale adéquation avec cette pochette. Musique assez contradictoire avec la pochette sombre à souhaits de cet album. Je m'explique : Nous ne sommes, bien entendu, pas dans un nouveau Rabbit Don't Come Easy, mais la joie qui sera présentée sur certains morceaux sera assez décevante. Par exemple, l'ennuyeux "Can Do It", qui aurait mérité sa place parmi les morceaux de l'affreux lapin. Energique, oui, mais beaucoup trop happy. On a l'impression de retrouver un "The Tune" en un peu plus rythmé, avec un refrain tout autant joyeux. Mais, cette fois-ci, la voix de Deris se fera assez lourde au bout de 4 minutes 30...

Heureusement, cette humeur presque intolérante ne sera pas présente compulsivement lors de cet album. Certes, toujours présente, mais à un point moins élevé que "Can Do It". Le morceau le plus long, "The Saints", en est le parfait exemple. Morceau assez ressemblant à "Lavdate Dominvm", toujours de Better Than Raw, qui était d'ailleurs le titre le plus enjoué de cet album, "The Saints" en fera tout autant, avec un refrain assez prenant et magique, un couplet très speed et des solos assez bons. Le morceau le plus réussi de cet album sera sans conteste l'excellent "Paint A New World" et son énergie omniprésente, son audace et sa persévérance, ne manquant de rien qui pourrait le rendre encore meilleur. "As Long As I Fall" sera également un bon morceau reposant, au milieu des quelques bombes de cet album, avec ce piano qui l'accompagnera à peu près tout au long, pour un bon ensemble musical, et un refrain très prenant.

"Kill It" rappellera également ce bon vieux Better Than Raw, et plus particulièrement la bombe nucléaire "Push", notamment dans le couplet, qui sera quasi similaire à ce dernier en une version plus lente, mais relativement speed tout de même, avec un Andi Deris au top de sa forme avec une voix aiguë, qui sera le principal argument rappelant "Push", qui le qualifiera également comme l'un des meilleurs morceaux de cet album, plein d'intensité... "The Bells Of The Seven Hells" nous montrera, quant à lui, que l'esprit dévastateur de The Dark Ride ne sera pas perdu, en nous offrant une vraie dose de noirceur et de punch.

Helloween aura eu le mérite de faire une grande dose d'heureux avec ce Gambling with the Devil. Attention! A écouter avec modération si vous vous êtes focalisés sur The Dark Ride, car celui-ci risquerait de vous décevoir un tantinet. Helloween aura, par la suite, attendu 3 ans pour ressortir un CD, 7 Sinners, qui, cette fois-ci, se sera influencé par The Dark Ride pour une bonne partie des morceaux. La suite, dans deux ou trois ans...

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clek - 28 Avril 2012: Je ne peux que te contredire quand tu te dis que cet album est "happy". Le comparer à "Rabbit d'ont go easy" me paraît un petit peut exagéré. Une bombe comme "Kill it" n'a rien d'happy, "Paint a New World" n'est pas une musique d'ascenseur et le reste est dans la même veine, mis à part "Can do it", mais ça ne gâche pas cet album qui est très bon. Néanmoins ta chronique est bonne ;)
Bolverkrheathenlord - 18 Août 2014: Ne connaissant jusque là aucun album des citrouilles après Better Than Raw, je découvre donc le Helloween des années 2000 avec ce Gambling With The Devil (sur un coup de tête, 4euros en occas' envoie!) et je ne suis pas déçue, bien que le disque reste juste bon voir "correct" il est loin d'être déplaisant, ce pour pour ces quelques perles.


J'ai mis 14/20 à cet album pour les tueries comme Kill It, Paint A new World; The Bells Of The 7 Hells et I.M.E., après les titres comme Final Fortune et Fallen to Pieces sont certes sympathiques mais carrément dispensable, puis le reste je trouve ça limite chiant, manquant sérieusement de personnalité et quelque peu pompeux.


On se croirait dans un Time of the Oath, tenant moins sur la longueur mais avec quelques morceaux se démarquant réellement de l'ensemble et donc des moments plus que mémorable.


Vue les quelques polémique que j'ai pu entrevoir sur "Keeper... III" et les quelques louanges faites à certains des derniers disques du groupes je pense que je me procurerais prochainement "7 sinners" que j'ai repéré à petit prix chez mon disquaire, sinon "The Dark Ride" et le dernier en date "Straight Out of Hell" qui me bottent bien...
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Commentaire @ vincent

04 Janvier 2008
Bonjour à toutes et tous.
J'arrive un peu après la guerre, mais l'album m'inspire trop et surtout, m'a trop scotché pour rester là, inerte, à ne pas réagir. N'étant pas musicien, mais juste grand amateur de metal (je me demande si ce n'est pas la majorité des internautes sur ce site...) je ne dispose peut-être pas d'un vocabulaire adapté, et même si mon avis ne va pas modifier beaucoup ce qui se dit sur cet album, je tente le coup.
Force est de constater que nos joyeux Teutons ont repris les vieilles recettes pour en faire... un petit bijou. Faire du neuf avec du vieux, me direz-vous ? Non, tout de même pas. Ils n'ont pris que l'essentiel de ce qui fonctionnait dans le passé en y agrémentant quelques jolies trouvailles avec une sauce résolument... moderne. On y va track par track ?

Le chant saturé de Deris dans Kill it rappelle aisément le Push de l'excellent Better Than Raw. Je n'aime pas trop, mais bon... A ne pas écouter fatigué, en tout cas, ça casse vite les oreilles. On y retrouve un brin de Time of the Oath vers la deuxième minute.

The Saints : réécouter le refrain du tout vieux (mais tout bon) March of Time du Keeper II...). Le côté happy lorgne un brin sur le Rise And Fall du même album. Les guitares font des breaks plein d'ingéniosité et embrayent sur un solo typique bien mérité et ça rebreake, ça rajoute une note, en enlève une par-ci par-là, pour nous feinter en nous laissant surpris et contents.

As Long As I Fall : en intro quelques notes de piano (If I Could Fly ? mmh ?). Le début où Deris excelle de sa voix grave et sentencieuse me fait penser à The King for a 1000 years mais, contre toute attente, le refrain déboule très vite sur un côté happy.

Paint a New World : oulah ça masse d'entrée ! Un morceau super-speed. Et finalement encore un qui aurait pu faire très bonne impression sur la période 1997-1998.

Final Fortune : Ceux qui ont apprécié le sublissime Kings Will Be Kings ne seront pas déçus. Un refrain moins véloce cependant, mais une mélodie qui vous envoie un frisson dès les premières secondes. Raaaahh... Assurément mon 2 Thumbs up du cd ! Même les paroles auxquelles je ne suis pourtant jamais trop sensible m'ont interpelé.

The Bells of the 7 Hells : aïe, petit bémol pour ce track. A ranger respectueusement sur le moyen, mais potable Rabbits Don't Come Easy.

Fallen to Pieces : un peu plaintif sur le couplet, se rattrape bien sur le refrain.

I.M.E. : pas grand-chose à dire, hormis qu'elle me rappelle pas mal de riffs des anciens. De là, à savoir lesquels ...

Can Do It : forfait ! Je le saute illico, beaucoup trop happy pour moi, mais j'en vois déjà qui secouent la tête de chaque côté, sourire béat... Fans de Rise And Fall ou de All over the Nations, voici votre chanson.

Dreambound : quelques notes au synthé (c'est du Helloween, ça?). Il faudra attendre 45 secondes pour se voir rassuré par un démarrage en fanfare suivi d'une magnifique descente de manche. Et un solide refrain, un! Vous vous imaginez ça en live?!

Heaven Tells no Lies : pas le meilleur (un peu long vers le milieu), mais il termine bien ce magnifique album. Quelques cloches pour le refrain (si-si, tendez l'oreille). Encore des chœurs à reprendre en concert et un bon solo.


Bref, hormis mon faiblard (encore une fois ceci est personnel) Can Do It je n'ai pas peur de le dire : on clôt l'année sur le meilleur Helloween depuis... depuis... fouïa, j'en sais rien... Pas de ballades un peu foireuses comme les précédentes Don't Stop Being Crazy ou Never Be a Star du Rabbits Don't Come Easy. Et pas de morceaux de remplissage pour faire 2 cd's à la Legacy dont seuls les premiers de chaque avaient retenu mon attention. Non vraiment, c'est à pleurer de bonheur.

Fans du Better Than Raw, Time of the Oath et du meilleur de Dark Ride, vous ne risquez rien à vous précipiter sur cette pépite les yeux enfermés. Quelqu'un a-t-il une idée du pressage d'un Helloween ? Ils le tiennent leur Number of the beast. Salut à tous.

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Franck - 07 Janvier 2008: C'est le deuxième meilleur album (le premier a mon avis est Better Than Raw)
Il est vraiment extra.
Tetsuo - 19 Janvier 2008: Pour moi c'est les trois premiers! Walls of Jericho et les deux Keeper of the Seven Keys. Et mon album préféré c'est Keeper of the Seven Keys part II. Michael Kiske est irremplaçable...
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