Superheroes

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17/20
Nom du groupe Edguy
Nom de l'album Superheroes
Type EP
Date de parution 2005
Labels Nuclear Blast
Style MusicalPower Mélodique
Membres possèdant cet album127

Tracklist

1. Superheroes
2. Spooks in the Attic
3. Blessing in Disguise
4. Judas at the Opera
5. The Spirit (Magnum Cover)
6. Superheroes (Epic Version)

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Edguy


Chronique @ Eternalis

22 Décembre 2008
Trois mois avant la sortie mondiale de "Rocket Ride", nos facétieux allemands nous proposaient en guise d’amuse gueule ce single remplie à ras la gueule. Car quel groupe sort en effet des mini-cd promotionnels de six titres donc cinq inédits et ce pour quelques six ou sept euros ?
Les détracteurs pourront crier à l’arnaque commerciale, le fait est qu’Edguy bichonne ses fans qui le rendent bien. Bon, et la qualité dans tous ça ?

Et bien elle est évidemment au rendez-vous, et annonce assez justement ce que sera le septième album de la bande à Tobias Sammet. La pochette surprend de prime par son aspect cartoon, à mille lieux de ce à quoi le groupe nous avait habitués. Rien à voir avec les atmosphères fantasy d’antan ("Theater of Salvation", "Mandrake"), nous sommes ici en présence d’une caricature des membres du groupe affiliés de superpouvoirs très réussie au demeurant.

Si "Superheroes" ouvre le bal, ce n’est que pour trois minutes chrono tant ce morceau colle au schéma couplet/refrain/couplet/refrain/pont/refrain. C’est sympathique, un peu plus rock que d’habitude mais pas transcendant pour ma part, sauf les paroles qui sont complètement débiles ("We never cry for love, We’re Superheroes, We never cry for pain, We’re Superheroes") et de plus mis en scène dans un clip délirant prenant vie dans la ville de BunnyCity !

Mais l’intérêt de cet ep est ailleurs car ce titre sera présent sur l’album à venir. "Spooks In The Attic" revient avec ce speed mélodique que nous aimons tant, avec un refrain entrainant et un riff tranchant très facilement assimilable. Et si ce morceau peut paraitre un peu stéréotypé, il n’en reste pas moins terriblement efficace, surement grâce à des parties vocales plus rêche qu'à l'accoutumé.
La grande surprise sera la présence de "Judas At The Opera", chanson magnifique de plus de sept minutes qui se demande sans doute encore pourquoi elle ne fait pas partie du tracklist de l’album, car elle est en plus chanté en duo avec le grand Michael Kiske (ex-Helloween). Les harmonies créées sur ce morceau sont absolument énorme, et la puissance qui en émane est jouissive. La double pédale de Felix est à l’honneur tandis que les voix conjuguées de Tobias et Michael sont d’une intensité rare. Les nombreux chœurs parsemant le titre lui confèrent un second degré évident.
La pause orchestrale n’est pas sans rappeler le fabuleux "The Seven Angels" d’Avantasia et la présence de Michael va également dans ce sens très "bombastic". Tout est parfait dans ce morceau, le chant, les grattes (cet enchainement de solo est magistral !), la base rythmique et le son, car si il n’est pas exempt de reproche sur "Spooks In The Attic" (un côté trop lisse notamment !), il est ici un modèle du genre.

"Blessing In Disguise" se trouve être une très jolie ballade, presque entièrement vocale sur laquelle Tobias dévoile (pour ceux qui ne le savaient pas encore) toute l’émotion qu’il est capable de donner à un titre, le portant littéralement de sa voix magnifique de bout en bout. Quelques subtiles orchestrations (plus synthétiques qu’orchestrales cette fois) développent une atmosphère mystérieuse et intimiste que "Save Me" (sur "Rocket Ride") ne possède pas. On se demande donc encore une fois pourquoi de si bons titres se retrouvent en face B, mais en vue de la qualité de l’album, il n’y a pas grand-chose à redire, hormis peut-être que la présence de "Judas At The Opera" qui aurait été parfaitement justifiée.

Un single qui, s’il n’est pas aussi indispensable que "King of Fools" (cinq titres géniaux qui auraient tous aussi bien mérités leur place sur "Hellfire Club", c’est dire !) est un disque que tous les fans d’Edguy peuvent découvrir sans avoir peur de la qualité du produit.
Le savoir faire à l’allemande quoi, quelle classe !

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