Quand
The New Order nous montrait l’évolution d’un thrash classique vers la nouvelle influence de la Bay
Area,
Souls of Black, leur quatrième album est l’illustration pure et simple du mouvement établi à San Francisco et qui fit les beaux jours du thrash aux Etats Unis dans les années 80/90.
Gorgé d’une multitude de soli que je qualifierai de semi-mélodiques, car s’ils ont indubitablement un côté mélodique comme dans "
Absence Of Light", ils peuvent également se révéler plus agressifs et partir en live comme dans "Love To
Hate",
Souls of Black est un album très homogène, exception faite de "
The Legacy" qui fait office de ballade. Attention, celle-ci n’est pas pour autant sirupeuse et se montre à la hauteur de l’album par différentes montées en puissance qui la rende par moment très intense. Elle a également l’intérêt de nous exposer la pure voix claire de Chuck et d’observer son évolution sur les passages plus musclés et de nous montrer la fragilité de la frontière entre le thrash de
Testament et un heavy péchu.
Après une courte introduction de guitare acoustique aux sonorités espagnoles,
Testament fait tout de suite mouche, notamment dans les refrains, avec son chant aux sonorités mélodiques et très proche de celui de James Hetfield de
Metallica. Opposé aux côté résolument rythmique et rentre dedans des riffs de base thrash, le chant de Chuck et les nombreux soli remplissent parfaitement leur rôle complémentaire pour aboutir à un metal pendant lequel on ne sait plus s’il faut pogoter ou chanter. Côté rapidité on voit clairement se détacher deux types de chansons, certaines à l’influence speed comme "Love To
Hate" ou "Falling Fast", sans toutefois atteindre l’agressivité du thrash teuton oeuvrant à la même époque, et les chansons au rythme fondamentalement plus lourd et heavy comme "
Souls of Black" et "
Seven Days Of May". L’album reste toutefois homogène par son côté relativement mélodique pour le style. Par contre, quelque soit l’importance de l’influence heavy, la couleur musicale plus sèche, relativement agressive et sombre de l’esprit thrash prévaut largement et c’est ce qui fait toute la force du style et de l’album.
Avec cet album,
Testament mixe magistralement les bases mélodiques heavy avec le côté musclé et rythmique du thrash, et dose efficacement rapidité, agressivité et musicalité.
Ce fut mon 1er Testament au college avec kequel j ai decouvert le Groupe, donc je suis Fan. Je ne trouve pas qu il soit mauvais....peut etre 1 clic moins bon que ces 3 illustres predecesseurs ....quoi que....ces 4 premiers albums s emboitent bien en matiere de suite musicale.
La chronique reflete bien mon sentiment.
Je ne connais vraiment pas ce Souls of Black. Avec leurs airs de Slayer, Exodus et Metallica, dans les riffs et les rythmiques, ça thrash plutôt bien. Je m'attendais à un album en dessous du reste au vu des critiques finalement, il est tout à fait correct.
L'intro de Face in the sky, la groovy Souls of black, le côté speed de love to hate, ou le riff de One man's fate, pas mal de points positifs.
Seul the legacy, un poil en dessous du reste, j'adhère moins sur cette balade. Si ce n'est pas le frisson attendu, ce Souls of Black se voit un peu happé, et passe derrière des sortis cultes comme le Rust in Peace de Megadeth, Seasons in the Abyss de Slayer ou encore le Coma of Souls de Kreator sans parler du death metal.14/20
Merci pour la chro
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