Sorti 3 ans avant le merveilleux
Hellalive, ce bootleg a permis de patienter sans trop se ronger le frein.
Attention le son n’est pas du niveau de l’officiel, la voix de Robb étant même un peu lointaine parfois . Mais vu son coffre et son tempérament de monsieur 150%, on l’entant quand même bien le bougre. En revanche le petit plus vient du public, plus présent et survolté que dans l’officiel.
La set list est tout simplement ce qui pouvait se faire de mieux a l’époque, puisant équitablement dans les 3 premiers albums ( au moins 3 morceaux ).
Le concert s’ouvre sur un titre de
The Burning Red «
Desire to fire » qui est le titre qui reçoit le moins de clameur, tout comme « Take my scare » (bizarre) mais bon c’est pour se chauffer. Car voilà qu’arrive « The blood, the sweat, the tears » qui a le dont de réveiller la foule. Il faut dire que l’ami Robb fait tout pour cela avec un engagement de chaque instants. Même les passages plus calmes sont hurlés pour le plus grand plaisir de tous. S’enchaînent ensuite 2 titres de
The More Things Change...ui sont des valeurs sures et maintiennent le public dans sa frénésie.
Maintenant arrive le gros du concert, les titres du 1er album
Burn My Eyes : «
Old », « I'm your god now » et «
Davidian ». C’est trois morceaux mettent vraiment le feu aux poudres, heureusement qu’il y a 2 titres de
The Burning Red qui coupent sinon le salle aurait probablement explosé sous l’intensité des riffs.
Arrive le moment le plus intéressant du concert : le Covers medley.
Au début, ça fait tout drôle d’entendre l’intro de « Iron man » mais ne pouvant s’empêcher d’accélérer le tempo le titre passe plutôt bien, la voix de Robb n’étant pas très adapté a ce type de zic. Pour « Roots bloody Roots » c’est une autre paire de manches, c’est vraiment super. Par contre pour « The trooper » c’est un peu difficile pour le leader de
Machine Head, sa voix rauque ne lui permet pas les excès de Dickinson, mais ça reste tout de même très plaisant. C’est un moment fort du concert.
Apres une présentation du groupe voici qu’arrive le dernier titre de la soirée «
Nothing left » clôturant le concert comme il a commencé par un titre de
The Burning Red. Belle fin
Ce disque vaut vraiment le coup d’oreille, rien que pour les Covers et la passion qu’il dégage.
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