The Burning Red

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14/20
Nom du groupe Machine Head (USA)
Nom de l'album The Burning Red
Type Album
Date de parution 09 Août 1999
Enregistré à Indigo Ranch Studios
Style MusicalNéo Metal
Membres possèdant cet album537

Tracklist

1.
 Enter the Phoenix
 00:53
2.
 Desire to Fire
 04:48
3.
 Nothing Left
 04:05
4.
 The Blood, the Sweat, the Tears
 04:11
5.
 Silver
 03:52
6.
 From This Day
 03:56
7.
 Exhale the Vile
 04:57
8.
 Message in a Bottle (The Police Cover)
 03:32
9.
 Devil with the King's Card
 04:05
10.
 I Defy
 03:41
11.
 Five
 05:18
12.
 The Burning Red
 06:44

Bonus
13.
 House of the Suffering (Bad Brains Cover) (Japanese Edition)
 02:10
14.
 Alcoholocaust (Japanese Edition)
 03:47

Durée totale : 55:59

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Machine Head (USA)


Chronique @ Eternalis

15 Janvier 2009
L’album du grand changement pour Machine Head, où comment un groupe que l’on pensait jusqu’alors intouchable et au dessus de tous soupçons s’attirent toutes les foudres d’une armée de fan agressés par le power / trash sans concession des deux premiers albums.
"The Burning Red" marque à la fois un changement musical et un changement humain, avec l’intégration de Dave Mc Clain à la batterie, ayant un jeu tranchant radicalement avec Chris Kontos, moins syncopé mais sans doute plus adepte d’une grosse frappe.

Il est certain que la surprise est énorme à l’écoute de "Desire To Fire", le premier titre (à quoi sert l’intro exactement ?). Si le riff se veut typique, c’est çà dire énormément gras, c’est le chant de Rob Flynn qui surprend. Car s’il agresse pendant quelques secondes, il devient rapidement rappé ! Et non seulement c’est un sacrilège (Hou, l’ensorcèlement du Dieu du néo métal !) mais également un choc au niveau de la sonorité pure.
Au début, j’avoue que je passais toujours ce morceau, sans doute par mépris je pense…mais le temps m’a appris à connaitre un morceau qui se place aujourd’hui parmi les plus intéressants de l’album. Car les guitares, proches de la fusion (toutes ces petites notes aigues !) et la batterie un peu saccadée apporte selon moi une rage plus contrôlée mais étonnement salvatrice. Finalement un superbe introducteur.

"Nothing Left" nous replonge dans un Machine Head plus connu, malgré un refrain plus chanté, avec un Rob semblant définitivement vouloir expérimenter de nouvelles choses, que ce soit bonifiant ou pas. Le méga classique "The Blood, The Sweat, The Tears" alourdira le rythme pour le plus grand bonheur des fans de la première heure, avec un chant entre la narration hurlé et le chant variant entre l’agressif et le mélodique (très varié sur ce point !). Le refrain rageur et lourd, avec un riff simple mais tordu aura fait headbanger plus d’un metalhead !

Mais le principal défaut de ce disque sera son cruel manque de variété, son incapacité à ce renouveler à l’intérieur de schéma pourtant nouveau pour MH. Pour une perle comme "From This Day", ultra puissant, avec une nouvelle fois ce chant rappé qui décidemment me transcende quand Rob l’utilise (toujours avec parcimonie ceci dit !), une batterie des plus saccadée, un riff saccadé sur la couplet pour nous servir sur un plateau le plus beau et le meilleur refrain de l’album, et un des meilleurs du groupe pour moi (je vais peut-être un peu loin…) au chant clair. Une tuerie, taillé pour le live de bout en bout et dégageant une énergie brute à vous décorner un bœuf. Mais je m’égare, je disais donc, pour une perle comme ce "From This Day", combien de titres de remplissage comme "I Devy" ou "Devil With The King's Card", beaucoup plus anecdotique car simplement vide d’une interprétation qui les rendrait sans doute plus intéressant.
On pourra aussi citer "Exhale The vile", à l’intro mystérieuse et très fusion, captivant avant que le titre ne devienne qu’une réplique de sous-Machine Head de base sans intérêt. Dommage, car les guitares et le chant de Rob aurait pu être largement mieux exploité (ce refrain catastrophique !).

La reprise de Police "Message In A Bottle" est sympathique, quoique les américains n’aient pas pris de grand risque en la changeant radicalement. Quand au final éponyme, sous forme de ballade, elle se veut largement supérieure en live, même si l’idée d’utiliser une batterie électrique est surprenante et donne un effet grésillant et malsain à l’ambiance…ambiante du titre.

Un album virage, supérieur à son successeur mais encore rejeté des fans. Quelques traces de ces expérimentations subsisteront encore sur "Through The Ashes Of The Empire" (notamment le jouissif "Left Unfinished" !), surtout au niveau des guitares fusion, mais disparaitront totalement sur le revival trash de "The Blackening" (l’album thrash de la décennie ?). Un mal pour un bien, car je pense que la puissance du dernier (et sa technique effarante !) aurait pu accepter quelques incartades fusion pour le rendre encore plus riche. Mais ce qui est fait est fait, et bien fait qui plus est !

13 Commentaires

7 J'aime

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freddeath22 - 13 Fevrier 2011: draakh,je te conseille d'ecouter vivement "the blackening",c'est franchement un "putain" d'album!!!
 
Draakh - 15 Fevrier 2011: Je pense que je trouverai le temps et le courage pour l'écouter mais avant je vais me faire encore une mauvaise opinion d'eux en écoutant Supercharger (d'ailleurs c'est fait, Beurk, mais ce n'est pas la place pour en discuter).
Baal666 - 03 Juin 2020:

L’intro d’ouverture du disque est magnifique ( Enter The Phœnix)

Game_system - 24 Décembre 2023:

Après un The More Things Change décevant et montrant déjà un Machine Head qui commence à s'essoufler, The Burning Red est venu un peu comme le sauveur de la situation et a permis au groupe de se renouveler avec succès. Le groupe s'est tourné vers le codes du néo-metal, pour en fournir une vision plus personnelle et propre au son d'origine du groupe, plutôt que simplement les appliquer. Rob a notamment mis beaucoup plus en avant son chant, qui deviendra par la suite une composante importante du groupe, ses hurlements ont aussi gagné en puissance, et son rap l'un des meilleurs du genre je suis d'accord ! J'aurais aimé une production plus propre et puissante, mais Ross Robinson oblige fallait bien que ce soit un peu sale ce que je trouve dommage.

Contrairement au chroniquer, j'adore Exhile The Vile, l'intro à la batterie est envoutante et puissante, le refrain absolument génial (pour moi le meilleur de l'album) et les différent effets de guitares lors du refrain tout aussi hypnotisant; pareil pour Message in a Bottle cover que j'ai toujours aimé. Il y a effectivement une baisse de régime vers la fin avec un Rob Flynn qui beugle trop, mais l'ensemble est vraiment plaisant et change des précédents disques.

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Commentaire @ Peter.K

23 Mars 2009
Beaucoup de changement ici pour Machine Head,après avoir sorti deux albums dans la lignée d'un bon power/thrash, Machine Head nous sort ce "The Burning read", beaucoup plus calme.
Cela ne saute pas tout de suite aux oreilles, "Desire To Fire", le premier titre démarre avec de superbes riffs Machineheadiens, mais voilà le 1er couplet.. et là argh la voix de Robb s'est radoucie... et pire, sonne louchement, enfin sonne "néo-metal"... double argh!! Ah sa voix redevient normale quand même de temps à autre. Bon morceau tout de même entrainant et tout, avec un bon refrain chanté.
Et bien au fil des morceaux on ne peut que constater la chose .. Machine Head a bel et bien changé... dommage ? oui et non.
Il ne reste plus beaucoup de chose de la violence et des bons riffs d'avant, malgré quelques piste, comme " Devil With The King's Card " excellente au passage : bonnes gueulantes, bon riffs,refrain entrainant et même un bon passage chanté et bien chanté.
Donc nous avons perdu un aspect de Machine Head mais nous en avons gagné un, Rob sait rester bon, même quand il chante ! La ballade qui clôt l'album "The Burning Red" nous le montre bien!
Les chansons varient ici souvent entre passages chantés et d'autres un peu plus agressifs, mais cela n’atteint pas la violence d'avant.
La chose la plus décevante surement est d'entendre Robb Rapper chanter façon Fred Durst... comme sur "From This Day ", là j'ai eu un peu de mal.. heureusement que le bon refrain rattrape cela.

Au final un bon album dotés de titres très accrocheurs. Machine Head a changé, mais reste bon, c'est l'essentiel !!

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