Burn My Eyes

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18/20
Nom du groupe Machine Head (USA)
Nom de l'album Burn My Eyes
Type Album
Date de parution 25 Septembre 1994
Enregistré à Fantasy Studios
Style MusicalThrash Technique
Membres possèdant cet album938

Tracklist

1.
 Davidian
 04:55
2.
 Old
 04:06
3.
 A Thousand Lies
 06:14
4.
 None But My Own
 06:14
5.
 The Rage to Overcome
 04:47
6.
 Death Church
 06:33
7.
 A Nation on Fire
 05:33
8.
 Blood for Blood
 03:40
9.
 I'm Your God Now
 05:51
10.
 Real Eyes, Realize, Real Lies
 02:45
11.
 Block
 05:00

Bonus
12.
 Alan's on Fire (Poison Idea Cover) (Japanese Edition)
 04:00
13.
 Davidian (Live) (Japanese Edition)
 07:26
14.
 Hard Times (Cro-Mags Cover)(Japanese Edition)
 02:27

Durée totale : 01:09:31

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Machine Head (USA)


Chronique @ BEERGRINDER

10 Avril 2008

The rage to overcome

En cette année 1994, le Thrash Metal n’est pas au sommet de sa forme. L’avènement du Death quelques années auparavant lui a porté un coup sévère et ce style a été un peu ringardisé par Morbid Angel, Pestilence et consorts. Mais le Death Metal aussi subit en cette période le retour de balancier de son succès et la profusion de groupes, dont certains de qualité moyenne commencent à lasser l’auditeur.

C’est alors que débarque Machine Head et son Burn My Eyes qui scotcha beaucoup de monde au mur cette année là (comme dirait Claude François). Attention ne cherchez pas ici de similitudes avec Slayer et Dark Angel il n’y en a quasiment pas.
En effet Burn My Eyes lorgne plutôt vers ce que l’ont pourrait appeler du Power Thrash. Le leader du quintette Rob Flynn a pourtant évolué dans des groupes plus « old-school » comme Forbidden et Vio-lence mais il a justement quitté ce dernier pour pouvoir (dixit lui-même) jouer des riffs qui ne convenaient pas à Vio-lence.

Dans tous les cas il s’est entouré de musiciens chevronnés pour cette aventure : Adam Bunce à la basse, Logan Mader à la guitare et le puissant Chris Kontos à la batterie. On rajoute Colin Richardson à la production et on obtient une bombe.
En effet le son est gigantesque et dépasse tout ce qui avait été fait en la matière jusqu’ici, dans la veine d’un Far Beyond Driven de Pantera (pas que pour le son d’ailleurs) surboosté.

Côté musique Davidian frappe très fort d’entrée et l’efficacité des riffs couplé aux parties vocales surpuissantes de Rob Flynn sont un régale.
Sur plusieurs titres les guitaristes usent et abusent des sonars (159 rien que sur l’intro de None But My Own, je m’étais amusé à les compter à l’époque) et des effets dissonants et samples (Real Eyes Realize Real Lies) qui font ressortir le côté original et moderne du groupe.
Cependant puissance est bien le maître mot ici, les riffs sont d’une lourdeur sans précédent (Davidian) et Chris Kontos sait jouer à merveille de sa double pédale, il n’y a qu’à écouter les parties finales de None But My Own et surtout A Nation of Fire pour s’en rendre compte.

Comme souvent sur les albums qui ont marqué leur temps, l’intensité ne faiblit pas et les morceaux sont suffisamment variés pour ne pas ennuyer son monde : on passe de la brutalité pure de Blood on Blood à des choses plus posées où l’ami Rob pose un peu de chant clair (I’m Your God Now) jusqu’à finir par le onzième et dernier titre : Block, qui porte plutôt bien son nom et termine l’album comme il avait commencé avec un pavé en pleine figure.

Avec Burn My Eyes Machine Head a fait exploser à la face du monde son Thrash « new-school » et les hits que sont Davidian, Old ou The Rage to Overcome ont montré la voix à une flopée de groupes : Skinlab, Pissing Razors,…etc.
Par contre je ne vais pas rentrer une fois de plus dans la polémique : « est-ce bien du Thrash où pas ? », je vais juste prendre plaisir à réécouter le varié et puissant A Nation on Fire, l’entraînant The Rage To Overcome, le dévastateur Blood for Blood ou le hit absolu Davidian sans me poser de question et savourer. J’encourage tout le monde à en faire autant d’ailleurs.

BG

26 Commentaires

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albundy57 - 02 Octobre 2011: Ce n'est que mon avis l'ami, perso il ne m'a rien procuré de spécifique...
TheHeadbangers - 03 Octobre 2011: Ça m'étonne, moi, j'ai trouvé qu'il débordait de puissance et de bons riffs. Après, chacun ses goûts...
corpsebunder50 - 18 Novembre 2012: J'arrive un peu tard, mais cet album a été ma porte d'entrée dans le monde du metal. C'est aussi Machine Head et le Roots de Sepultura (oh mon dieu, l'abomination, mais le second CD de The Roots of Sepultura, notamment le live final) qui m'ont permis d'aller à la rencontre de la scène extrême. Intéressant de voir comment il signe la fin d'une époque pour les plus anciens, et pour les jeunes (de l'époque!) la porte d'une machine à remonter le temps vers les pionniers du thrash tout d'abord, puis des groupes de death old school, les deux uniques styles de metal que j'affectionne particulièrement depuis une décennie et demi!
TDH75 - 10 Fevrier 2021:

Avec "Burn my eyes", on a l'impression d'etre devant une terrible force de la nature, un godzilla primordial né du chaos et de la folie des hommes.

Machine Head ne parviendra jamais à renouveler l’exploit initial, comme si le groupe avait tout donné dans son premier album, toute sa créativité, sa rage, sa volonté de percer, de tuer.

Les plus belles œuvres sont souvent les plus spontanées, les plus dépouillées, le premier jet pris sur le vif, capture la quintessence de l’art.

Celui de Machine Head, savant mélange de puissance et de calme nourri de colère et de désespoir est assurément un art guerrier maîtrisé à la perfection.

Un album violent, intense, prenant, à ranger auprès des classiques du trash de Slayer, Pantera, voir Sepultura et à écouter en prévision d’une journée particulièrement pénible afin d’ y puiser l’énergie nécessaire pour faire face.

Critique complète sur mon blog https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2021/02/burn-my-eyes-machine-head.html

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Commentaire @ Burt

01 Décembre 2008
En 1992, Robb Flynn alors guitariste du groupe Vio-lence monte son nouveau groupe Machine Head.
Dans cette nouvelle aventure il embarque le guitariste Logan Madder, le bassiste Adam Duce et le batteur Tony Costanza. Ce dernier va être remplacé assez rapidement (2 ans plus tard) par le talentueux Chris Kontos).
Et c'est chez Roadrunner que Burn My Eyes naitra. Véritable carton, notamment en Europe, cet album nous livre un métal ultra-heavy digne des plus grands du moment Slayer et Metallica.
Peut-être les successeurs tant attendus? La question n'a pas encore de réponse mais cela n'empêchera pas Machine Head d'être en tête d'affiche au Dynamo Festival de 1995.
Burn My Eyes, produit par Mr Colin Richardson, ne fait pas dans la dentelle, et ça dès le premier titre! Davidian, reconnaissable dès le roulement de batterie d'introduction, résume ce qu'est le groupe.
Riffs puissants, guitares lourdes, compos sombres et agressives (agressivité mise en avant avec le chant de Robb: "Certains disent que mes paroles sont dérangeantes et bizarres. Je ne pense pas que ce soit ainsi. J'essaye, justement de créer quelque chose de positif à partir de l'évocation de quelque chose de négatif.").
La basse est solide et en harmonie parfois avec la batterie, bref Robb s'est bien entouré et à réussit à placer son groupe au côté de référence et cela dès le premier opus. Bravo!

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