Killers

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17/20
Nom du groupe Iron Maiden (UK-1)
Nom de l'album Killers
Type Album
Date de parution 02 Fevrier 1981
Enregistré à Battery Studios
Style MusicalNWOBHM
Membres possèdant cet album1912

Tracklist

Bonustrack 11: American, Canadian & Japanese Releases - Bonustrack 12: Australian Release.
1.
 The Ides of March
 01:46
2.
 Wrathchild
 02:55
3.
 Murders in the Rue Morgue
 04:19
4.
 Another Life
 03:23
5.
 Genghis Khan
 03:09
6.
 Innocent Exile
 03:54
7.
 Killers
 05:02
8.
 Prodigal Son
 06:13
9.
 Purgatory
 03:21
10.
 Drifter
 04:52

Bonus
11.
 Twilight Zone
 02:33
12.
 Women in Uniform (Skyhooks Cover)
 03:11

Durée totale : 44:38



1995 Re-Issue on 2CD - European Release
1.
 The Ides of March
 01:46
2.
 Wrathchild
 02:55
3.
 Murders in the Rue Morgue
 04:19
4.
 Another Life
 03:23
5.
 Genghis Khan
 03:09
6.
 Innocent Exile
 03:54
7.
 Killers
 05:02
8.
 Prodigal Son
 06:13
9.
 Purgatory
 03:21
10.
 Drifter
 04:52
11.
 Twilight Zone
 02:33
12.
 Women in Uniform (Skyhooks Cover)
 03:11
13.
 Invasion
 02:39
14.
 Phantom of the Opera (Live at Marquee Club, London, UK, 04/07/1980)
 07:12

Durée totale : 54:29



1995 Re-Issue on 2CD - American Release - Tracks 15 to 19 recorded live at Kosei Nenkin Hall, Nagoya, Japan, 23/05/1981.
1.
 The Ides of March
 01:46
2.
 Wrathchild
 02:55
3.
 Murders in the Rue Morgue
 04:19
4.
 Another Life
 03:23
5.
 Genghis Khan
 03:09
6.
 Innocent Exile
 03:54
7.
 Killers
 05:02
8.
 Twilight Zone
 02:33
9.
 Prodigal Son
 06:13
10.
 Purgatory
 03:21
11.
 Drifter
 04:52
12.
 Women in Uniform (Skyhooks Cover)
 03:11
13.
 Invasion
 02:39
14.
 Phantom of the Opera (Live at Marquee Club, London, UK, 04/07/1980)
 07:12
15.
 Running Free (Live)
 02:48
16.
 Remember Tomorrow (Live)
 05:27
17.
 Wrathchild (Live)
 02:52
18.
 Killers (Live)
 04:39
19.
 Innocent Exile (Live)
 03:44

Durée totale : 01:13:59



1998 Re-Issue - Tracks 12 & 13 filmed live at Rainbow Theatre, London, UK, 21/12/1980
1.
 The Ides of March
 01:46
2.
 Wrathchild
 02:55
3.
 Murders in the Rue Morgue
 04:19
4.
 Another Life
 03:23
5.
 Genghis Khan
 03:09
6.
 Innocent Exile
 03:54
7.
 Killers
 05:02
8.
 Prodigal Son
 06:13
9.
 Purgatory
 03:21
10.
 Twilight Zone
 02:33
11.
 Drifter
 04:52
12.
 Wrathchild (Video)
 
13.
 Killers (Video)
 

Durée totale : 41:27

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Iron Maiden (UK-1)


Chronique @ MetalSonic99

16 Juin 2025

"Killers" est une sorte de version revisitée de morceaux de "In Rock" de Deep Purple – Steve Harris

À la sortie de « Killers » en 1981, Iron Maiden s'était déjà imposé comme l'un des groupes phares de la NWOBHM grâce à sa première démo, « The Soundhouse Tapes ». Devenu un héros local, le groupe a ensuite conquis un public mondial avec son premier album éponyme grâce à des titres de Metal classiques comme "Phantom of the Opera", "Prowler" ou encore "Transylvania". Ce faisant, ce premier opus a parfaitement capturé la puissance brute et l'énergie d'un groupe au bord de la domination mondiale malgré le fait qu’il ait souffert d'une production bâclée et de quelques morceaux qui ont traîné en longueur, comme "Remember Tomorrow".

A l’évidence, si la tournée de promotion de son premier album permit à Iron Maiden de développer le son et de consolider sa cohésion musicale, il faut souligner qu’après le départ de Dennis Stratton, le maître de la guitare Adrian Smith fut engagé comme second guitariste. Indéniablement, ce choix s'est avéré judicieux, car le jeu lourd et brut de Smith a parfaitement mis en valeur les riffs et solos précis et complexes de Dave Murray. Du reste, Paul Di'Anno remplit de nouveau parfaitement son rôle en offrant une performance rauque, gémissante et punk caractéristique car sa voix collait parfaitement au ton des chansons. Dès lors, et bien qu'il s'agisse de son dernier album avec le groupe (avant son remplacement par le légendaire Bruce Dickinson), la personnalité qu'il confère aux premiers morceaux de Maiden lui vaut un crédit majeur pour leur succès mondial.

En général, les fans d'Iron Maiden se divisent en deux camps concernant ce deuxième travail. En effet, certains le considèrent comme supérieur et plus abouti que leur premier, tandis que d'autres le voient comme un retour en arrière.
Assurément, votre modeste serviteur se range davantage du côté du premier camp puisque ce disque demeure un classique du monde Metal malgré le fait qu’il soit devenu avec le temps un « album oublié ». Il faut dire que tout ce qui faisait l'excellence d' Iron Maiden y est omniprésent puisque les riffs sont amplifiés, le mix est plus clair, les structures des morceaux sont beaucoup plus détaillées et le chant est bien sûr mieux interprété, et même plus enthousiaste. Qui plus est, les influences Punk sont bien plus présentes sur cet album, ce qui est particulièrement évident dès le début, tandis que le son est aussi beaucoup plus Heavy Metal que sur leur premier-né. Ce faisant, il est aisé de confirmer qu’il s’agit sans conteste du meilleur album d'Iron Maiden sans Bruce Dickinson, même si certains ne seront pas d’accord avec cela et je le respecte.

Ce qui amène ce constat, c’est le fait que cet album regorge de riffs excellents et de changements de feeling rapides, créant ainsi une sorte d'album conceptuel. Ainsi, "Wrathchild" est probablement le morceau le plus connu de cet opus, avec son rythme de guitare entraînant et la performance vocale débordante de Di'Anno, que Bruce a eu du mal à recréer en concert au début des années 90 ; là où "Murders in the Rue Morgue" demeure un hommage rythmé et quasi Punk au roman policier classique d'Edgar Allen Poe.

Il ne faudrait pas omettre d’évoquer les chansons qui soulignent l'importance accordée par Maiden à la mélodie, à l’instar de "Purgatory" ; probablement le morceau le plus accrocheur de cette époque, chargé de deux lignes d'harmonie à la guitare et d'autres accroches ; tout comme "Innocent Exile" et son thème de guitare mémorable entre les couplets (bien que la ligne de basse de Steve Harris vole la vedette au début). Dans une veine identique concernant la mélodie, on y retrouve la géniale "Another Life" commençant par une intro à la guitare qui se glisse dans une épopée galopante où le refrain très envoûtant est superbement chanté par Di'Anno ; le tout emballé dans un excellent solo de guitare et une musique très structurée.

Vous l’aurez compris, bien que ce disque soit souvent décrié, il faut reconnaitre que tout ici est un classique dont la plus grande particularité vient du fait qu’il s’agisse du seul album de Maiden à proposer deux morceaux instrumentaux ; à savoir "The Ides of March" et "Genghis Khan".
La première citée est une excellente introduction à l'album, agrémentée de solos époustouflants où les oreilles les plus attentives auront reconnu que le riff principal est tiré de "Thunderburst" de Samson ; tandis que la seconde s'inscrit davantage dans la continuité de "Transylvania" que l’on trouve sur le premier disque éponyme.

Cependant, le morceau le plus incroyable et le plus classique de cet album reste le captivant titre éponyme puisqu’il met en valeur tous les talents de l'époque. En effet, Paul Di'Anno livre la performance vocale de sa vie en déchaînant les gémissements aigus et en se déchaînant dans les graves, jouant le rôle d'un psychopathe à la perfection ; tandis que Adrian et Dave échangent lignes harmoniques et leads avec une précision incroyable, là où Harris s'envole sur le manche de sa basse avec aisance et où CLive fait un boucan d'enfer sur sa batterie.

Du reste, "Drifter" résume l'album tout entier en cinq minutes et couronne le tout d'un refrain et d'un riff insatiables qui méritait amplement de placer ce titre parmi les incontournables d’une setlist Live. A l’inverse, la piste bonus "Twilight Zone" demeure un morceau plus détendu et incroyablement mémorable, avec une excellente performance vocale de Paul et un refrain superbe, quoique légèrement kitsch qui s'intégrerait parfaitement dans un catalogue de groupes Glam Metal des années 80. Enfin, "Prodigal Son" s'inscrit également dans la même veine car c'est l'une des meilleures ballades de Maiden et elle rivalise parfaitement avec "Remember Tomorrow" entendue une fois de plus sur l'album éponyme.

En définitive, il reste difficile de comprendre pourquoi cet album ne suscite pas autant d'admiration de la part des fans puisqu’il s’agit là d’un incontournable du Heavy Metal. En effet, « Killers » reprend là où le premier album s'était arrêté en ouvrant la voie à la NWOBHM et en témoignant d'une progression suffisante pour préserver la formule où chaque avancée est positive, car cet album est un classique sous-estimé qui mériterait encore aujourd’hui plus d'attention. Assurément, tous les fans de Metal traditionnel l'adoreront, et même les plus intellectuels (voire les plus fanatiques de Metal progressif) y trouveront leur compte. Bref, si vous ne le possédez pas, considérez votre collection comme incomplète.

21 Commentaires

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Tristelune - 24 Juillet 2025:

ah moi j'étais trop jeunequand il est sorti, heureusement que j'écoutais pas ça à 6 ans ! laugh Légère préférence pour powerslave et 7th son (le premier que j'ai acheté à sa sortie j'avais 13 ans) pour Dickinson au chant, pour les 2 avec Di'Anno je les mets sur le même pied d'égalité parce que le premier contient que des pépites aussi, Prowler, Phantom of the opéra et que dire de Transylvania (je l'avais apprise par coeur à la guitare quel instrumental de folie!)

LonelyRobot - 24 Juillet 2025:

Et oui les amis ! Maiden c'était tout ça, et sûrement bien plus encore. Au moins jusqu'à 7th Son. Des souvenirs indélébiles, puissants et incroyablements forts. Rien qu'à la vue de toutes ces pochettes (désormais icôniques), nos esprits vagabondaient. Ces décors de scène, cette mascotte, et avant tout, cette musique, fougeuse, alambiquée et rugissante. Pfff ! Quelle révélation, quel choc auditif pour moi lors de la découverte de "Powerslave". Et ce premier concert de Hard (on disait pas Métôôôl à l'époque ), à Lyon, en 1986, sur le "Somewhere On Tour". Sans conteste l'un de mes plus grands et beau souvenir de concert. J'avais alors, et pour ma part, 17 ou 18 ans. Plus un gamin donc ! wink

Mon Top 3 ?

Sûrement Somewhere in Time, Powerslave et The Number of the Beast. Mon tiercé dans le désordre.

J'attends avec impatience les divers comptes-rendu de la presse spécialisée de ces 2 soirées Parisiennes. Ca devait être quelque chose assurément ! Merci déjà à toi kingeddie de tes premiers retours. Putain d'ambiance j'en suis certain. 

Arthron - 24 Août 2025:

Killers a été vénéré dès sa sortie et il est encore aujourd'hui considéré - à juste titre - par bon nombre de ceux qui ont vécu l'époque comme un des albums les plus cultes du Heavy Metal. L'énergie brute, la hargne, le sens des mélodies, la pochette... On est sur un album qui a clairement contribué à la légende d'Iron Maiden. Ainsi, je ne peux qu'être étonné et en désaccord quant à l'utilisation des termes "sous-estimé" ou "oublié". Les générations (dont je fais partie) n'ayant pas connu ce début des années 80 sont souvent biaisées par le culte qui a été voué (à juste titre également) à l'ère Dickinson 83-88 et au fait qu'il est, par sa longévité et ses contributions, LA voix de la vierge de fer. D'où peut-être une impression de "déclassement" des deux premiers albums. Mais il ne faut pas s'y tromper, leur contribution à l'histoire du groupe et du genre est encore bien tangible de nos jours, et les témoignages des jeunes hardos ayant assisté à la déferlante du heavy metal britannique sont édifiants : il s'agit d'un changement d'époque majeur, la fin en France de la désignation générique "Hard Rock" pour caractériser toute la musique à guitare éléctrique saturée et aux riffs acérés.

Si, à titre personnel, j'ai une préférence pour l'album éponyme, beaucoup sont ceux qui placeront ce second effort avec le Sieur Di Anno comme la pierre angulaire de cette première période d'Iron Maiden. Et à l'écoute des géniaux Wrathchild, Killers ou Purgatory, on ne peut que comprendre et respecter ce point de vue.

L'enchainement des 5 premiers morceaux du concert de cet été 2025 à Paris fut une expérience inoubliable : Ides of March, Murders in the Rue Morgue, Wrathchild, Phantom of the Opera, Killers... Ambiance dantesque dans la fosse, où nous étions nombreux à ne pas avoir connue la sortie des premiers efforts de la Vierge de Fer, à vivre un moment d'anthologie, comme si nous avions le privilège de vivre, l'espace de quelques instants, cette époque qui a révolutionné tout un genre.

Cultissime !

fufupue - 24 Août 2025:

@Arthron: très chouette commentaire qui a pour moi autant de valeur que la chronique de Metalsonic99. C'est Killers qui m'a fait basculer dans la hard rock à l'âge de 10 ans. The number of the beast et piece of mind étaient déjà sortis mais c'est un pote de l'école qui avait apporté le vinyle à l'école pour le dessin ... J'ai flashé, il me l'a prêté, j'ai adopté. Je n'ai jamais eu un cercle d'amis métalleux, donc j'ai toujours été  à part de certains courants de pensées > Tels album est mieux qu'un autre, ce nouveau chanteur est 10x mieux que l'ancien, ... Si dans tes potes une majorité trouve killers moins bon, tu risques de rallier leur avis ou tout du moins de voir ton avis influencé... Perso je comprends que certains puissent dire que killers est un retour en arrière car l'esprit plus punk qui l'anime peut faire qu'il paraisse plus faible face aux compos de l'album éponyme. En fait sur leurs 7 1ers albums, Maiden n'a eu de cesse de progresser, que cela soit en terme de compositions ou de son. (et après 50 ans ils continuent d'évoluer quand je vois leur show) Mais qu'aurait donné l'album éponyme avec le même mix que Killers? (En sachant que Martin B. était intéressé par le job). Franchement faut arrêter ces embrouilles; respecter l'avis des autres même s'ils sont plus jeunes! Puis le positif c'est que cela nous fait parler d'un groupe légendaire comme il n'y en aura peut-être plus.

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Commentaire @ MetalAngel

15 Octobre 2007
Deuxième album pour MaidEn, 'Killers' est globalemEnt plus rEntre-dedans et plus punk que son prédécesseur. En effet, Murders in the Rue Morgue est toujours le frontman de cette formation britannique, qui mélange l'énergie du hard rock avec la hargne du punk dans une musique très attrayante et plutôt mélodique, même si le titre d'ouverture, "Wrathchild", démontre la véritable INTEntion de Steve Harris & co. 'Iron Maiden était un excellEnt album, ce qui est rare pour un premier opus, mais, 'Killers' Enfonce véritablemEnt le clou et pose les bases du son MaidEn, puisqu'Entre les deux albums, un changemEnt radical a eu lieu : Martin Birch deviEnt le nouveau producteur du jeune quINTet. Tout de suite, le son se fait plus lourd, plus direct et va immédiatemEnt établir de façon définitive le groupe sur la scène anglaise aux côtés des Judas Priest et Saxon. De plus, l'arrivée d'Adrian Smith est un soulagemEnt pour Dave Murray puisque DEnnis Stratton, loin d'être un mauvais guitariste, n'En reste pas moins un gratteux plus influEncé par le blues-rock que par le hard, ce qui se ressEntait sur 'Iron Maiden'. Adrian Smith n'a signé aucun des titres de 'Killers', mais, son style, reconnaissable Entre mille, apporte beaucoup au heavy metal de la Vierge de Fer, notammEnt ces harmonies caractéristiques et des refrains imparables qui apparaîtront dès le troisième méfait, 'The Number of the Beast', sur "The Prisoner" ou "Charlotte The Harlot" qu'il co-signera avec Harris. En lui-même, l'album 'Killers' n'apporte pas grand chose et les compositions ne sont pas transcEndantes, exceptées "Wrathchild", "Murders in the Rue Morgue", "Another Life", "Killers" ou les deux instrumEntaux, "GEnghis Khan" et "Ides Of March", emplies de puissance et de magnifiques chorus de guitares, prEnant la forme de duels inspirés Entre Murray et Smith, CLive Burr mEnant toujours la rythmique à un tempo assez Enlevé. Notons que les chansons de cet album ont toutes été écrites longtemps avant l'EnregistremEnt du premier album, d'où cette impression d'écouter des morceaux quelque peu "vINTage". Mais, le plaisir d'écouter 'Killers' est grand et nous nous retrouvons, aussitôt le cd mis dans la platine de notre chaîne hi-fi, propulsés à l'âge d'or du heavy metal, le début des années 80. Néanmoins, même si cela n'est déjà pas si mal, le départ forcé de Di'Anno En 1981, suite à ses excès En tous gEnres, sera énormémEnt propice pour Iron Maiden, qui retrouvera la force des débuts et une nouvelle voix, une grande voix, En la personne de Bruce Dickinson, alors chanteur de Samson, grand concurrEnt du groupe de Steve Harris. Ce qui sera le départ d'une décEnnie grandiose pour nos londoniEns préférés, initiée par le fabuleux 'The Number of the Beast'.

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DIO41 - 08 Août 2020:

Dixit " Killers n'apporte pas grand chose.... à part 5 titres et 2 instrumentaux" ça fait déjà 70 pour cent de très bon selon toi !!

DIO41 - 08 Août 2020:

Un second album exceptionnel des compositions magnifiques avec un surplus de rage et de hargne par rapport au premier  opus, La fin de Killers avec PURGATORY et DRIFTER en est la parfaite illustration : imagination, vitesse, rage, virtuosité. Les concerts dans les petites salles électrisaient les foules. Mais bientôt So long Paul et Welcome Bruce 

 
TigrisBir - 17 Mai 2021:

Album bien plus tendance heavy que le premier (qui est plus mélodieux, riffs tranchants, morceaux plus variés et souvent entrainants).

Suis d accord avec Dio41 sur le fait qu'ici on retrouve beaucoup d'inventivité et vitesse sur quasi chaque morceau.

Musicalement je trouve cet album plus riche ou créatif que le premier, même si je préfére quand même le premier pour son coté blues...chacun ses faiblesses.

angus107 - 13 Juin 2022:

Mon 1er Maiden tout simplement, je le trouve un rien inférieur au premier.

17/20

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Commentaire @ AGrangeret

08 Janvier 2009

Plus fourre-tout que son prédécesseur, il reste un très bon disque de transition

Deuxième opus des britanniques, "Killers" (pochette d'anthologie) est sans doute un ton en-dessous du précédent. Il comprend beaucoup de morceaux écrit par Maître Harris durant les 4 dernières années, puis subitiment ressortis des tiroirs, ce qui lui donne ce petit côté fourre-tout. Moins cohérent que le premier coup de maître, il n'en demeure pas moins très intéressant.
Concernant la prod' (seul point faible du premier album), Iron Maiden fait appel à l'expérimenté Martin Birch (producteur de Deep Purple ou Black Sabbath). Cette collaboration entre le producteur et Maiden va durer une bonne dizaine d'années puisque Birch produira toutes leurs galettes jusqu'au médiocre "Fear of the Dark".

Pour faire bref, on retrouve deux sommets sur ce disque, le premier, c'est l'inoxydable "Wratchild" : une bombe, teigneuse à souhait, taillée à la hache (comme Eddie sur la pochette) avec solis démoniaques et un Di Anno au sommet de son art. Un classique rageur et un brin "punk" qui n'a pas pris une ride en 30 ans. Imbattable.
Puis "Purgatory" avec sa montée furibarde, twins guitars de feu et un Di Anno toujours au top. 3 morceaux en un pour un titre beaucoup trop mésestimé ! Excellentissime. A noter que la légendaire pochette du futur "The Number of the Beast" avait été présenté au groupe pour illustrer ce single. Harris s'empressera de la garder pour la suite et de ne pas le gâcher pour un simple 45 t.
Suggestion au groupe : Plutôt que de nous saouler avec cette vieille ritournelle rock de "Sanctuary" en Live, pourquoi ne pas ressortir cette petite perle sur scène ? A bon entendeur...

Nous retrouvons aussi 2 très bons instrumentaux sur ce disque. Commençons avec "The Ides Of March" avec son introduction caractéristique, bien galopante et martiale (cavalerie rythmique si chère à Harris), avec ta-ga-da et do-ré-mi à foison. "Genghis Khan" continue sur la même lignée avec ses envolées conquérantes (normal) conclut par la grande cavalerie du guerrier moghol au complet en deuxième partie. Épique et jouissif. Ces 2 titres sont bien sur basés sur les lectures éminemment culturelles de Steve Harris. Suivront en vrac dans les albums suivants: Alexandre, La bataille d'Angleterre, la charge de la cavalerie légère...

3 excellents titres pour la suite de la visite guidée : "Murders in the Rue Morgue" séduit d'office avec son intro mélancolique, son refrain entêtant et ses solos cristallins... ou comment rajeunir sans ambages ce bon vieux Edgar Allan Poe.
Avec "Innocent Excel", on attaque la basse avec les dents, Di Anno est une fois de plus impeccable. À redécouvrir. Une vraie fraîcheur !
"Killers" et son introduction génial, vous installe insidieusement son climat malsain avec une vraie maestria. Il s'affirme aussi comme l'un des sommets du disque et fût longtemps un incontournable sur scène..

Pour conclure l'affaire, une triplette de titres plus secondaires avec pour débuter "Another life" et son mémorable roulement de batterie en intro... Break de belle facture pour un morceau à redécouvrir. La petite surprise du chef c'est "Prodigal Son" : seconde expérience "King Crimsonienne" de Harris (après Strange World), le morceau sonne furieusement rock ballade 70's...prémices quelque peu anecdotiques des "progressives songs" à venir (albums "Somewhere in Time" et "Seventh son). Enfin, "Drifter" est un heavy-rock bien enlevé. Joli break ralenti et gigue guitaristique narquoise pour un final en beauté.
Placé sur un exécrable "No Prayer for Dying", ce serait le chef d'œuvre absolu de l'album !!! Et de loin !

Une question se pose à la réécoute de l'album...
Et si Paul Di Anno (à l'époque déchiqueté à la biniouse et à la CC 24h/24), franchement excellent sur ce disque, était resté au chant...comment aurait évolué la carrière du groupe ? Nous n'aurions peut-être pas connu l'explosion Heavy de l'année suivante ou encore le virage progressif qui va s'affirmer un plus tard.
L'histoire en décidera autrement, et Iron Maiden s'apprête désormais à conquérir le monde avec un métal plus typé et une diva charismatique au timbre caractéristique des 80's. Son âge d'or... avant la méchante descente aux Enfers du début des 90's.

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