A Matter of Life and Death

Liste des groupes NWOBHM Iron Maiden (UK-1) A Matter of Life and Death
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16/20
Nom du groupe Iron Maiden (UK-1)
Nom de l'album A Matter of Life and Death
Type Album
Date de parution 25 Août 2006
Enregistré à Sarm Studios
Style MusicalNWOBHM
Membres possèdant cet album1396

Tracklist

1.
 Different Worlds
 04:17
2.
 These Colours Don't Run
 06:52
3.
 Brighter Than a Thousand Suns
 08:44
4.
 The Pilgrim
 05:07
5.
 The Longest Day
 07:48
6.
 Out of the Shadows
 05:36
7.
 The Reincarnation of Benjamin Breeg
 07:21
8.
 For the Greater Good of God
 09:24
9.
 Lord of Light
 07:23
10.
 The Legacy
 09:20

Durée totale : 01:11:52

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Iron Maiden (UK-1)


Chronique @ cacaman

10 Octobre 2006
J'ai écrit 2 chroniques de "AMOLAD". Une pour les grincheux, une pour les satisfaits. Personnellement, je me trouve dans la seconde partie, mais ce fut intéressant d'essayer de dégager des gros défauts et d'appuyer dessus...


I) AMOLAD = 7/20

Souvenez-vous.
Nous avions laissé la Vierge de Fer dans son lit d'hospice début 2006. Elle était gravement atteinte, la pauvre. Elle radotait déjà pas mal en 2003, n'ayant eu qu'une toute petite dizaine de minutes de lucidité sur une grosse heure de travail, et nous resservait la même soupe deux ans plus tard sur DVD, avec en prime des vieilleries poussiéreuses. J'avais alors prédit sa mort imminente, laissant le soin à la nature de s'en charger. Assez rapidement quand même. Car si on a l'habitude de dire que ce sont ceux qui restent qui souffrent, dans ce cas, elle reste et on morfle.

A bien y réfléchir, on aurait dû lui filer un coup de main. Car non seulement elle ne se décide pas à calancher (pire que du chiendent!), mais elle va vouloir nous en faire baver jusqu'au bout, la Tatie Danielle! Et pour faire chier le peuple, la méthode était la suivante : faire écouter via internet 3 extraits avant la sortie du fameux 14ème album. Extraits insidieusement triés sur le volet. Tout d'abord The Reincarnation of Benjamin Breeg, mid-tempo plat comme une limande sole mettant en valeur un côté répétitif assez irritant. Le bon solo et l'envolée finale de Dickinson ne rattrapent pas le bébé, jeté avec l'eau du bain. Secundo, Different World. La vache! Super prise de risques, caser le mot "différent" dans le titre d'un morceau aussi banal, sans relief, cliché, bateau, sans intérêt, bref en un mot comme en cent, MERDIQUE, fallait le faire! Et le troisième morceau, Brighter Than A Thousand Suns, fait office d'ovni dans cette pré-écoute de l'album. Tout y est travaillé, léché, ce qui nous rappelle immanquablement Paschendale, pas dans les mélodies utilisées, mais dans la qualité du travail fourni. BTATS fait clairement partie des 3 titres sélectionnés pour installer le doute chez les metalheads doués d'un sens critique et possesseurs d'un porte-monnaie non-extensible.

Par contre, ceux-ci se rappellent sûrement que Paschendale était le SEUL titre intéressant du dernier CD. Donc méfiance! Doit-on raquer 20 euros pour un disque qui ne contient qu'une seule composition digne de ce nom? Vous aviez détesté ce petit-bois, qui en 2003, s'introduisait douloureusement dans votre fondement tandis que vous découvriez avec stupeur le contenu globalement faisandé de "Dance of Death"?
Alors tenez-vous le pour dit, "AMOLAD" n'est pas fait pour vous.



Dès le début du disque, on entend le batteur du groupe pousser un "ahi !", sûrement agrémenté d'une grimace, comme pour s'adresser aux acheteurs de leur dernière farce heavy métallique. "Coucou les bobos! Nous revoilà! Vous voulez des poncifs? Alors c'est parti" Et hop, la machine à clichés se met en route à grands coups de "bam-bam" et d'accords simplistes. Jouer ça quand on a 14 ans, ça passe, mais… euh apparemmEnt on a déjà dû la faire, celle-là. Je recommence. Donc la fabrication en série d'images d'Epinal se relance 3 ans plus tard, et ne s'arrête pas dès la fin de ce Different World décidément catastrophique. Car c'est un véritable chemin de croix qui nous attend.
On attaque ensuite le premier "nouveau" titre, inconnu sur le net avant la sortie de l'album (pour la plupart des gens) : These Colours Don't Run. Enfin, inconnu, c'est vite dit. Riff 100 fois entendu, pont aux accords lâchés anticipé par n'importe quel newbie métalleux, refrain poussif où Raid Air Siren semble au bord du naufrage, et le top du top, le thème en twin-guitars avarié, secondé par les sempiternels, inamovibles, et grotesques (à force) "oh oh oh". On démarre sur les chapeaux de roue!
Puis BTATS revient noyer le poisson avec couplet recherché, refrain mélodiquement original, break magistral, et semble en passe d'anesthésier totalement l'objectivité de l'auditeur, quand surgit l'intro immonde de The Pilgrim, en provenance directe des bouches d'égouts d'un bidonville artistique. Quelle puanteur! La suite de la compo s'avère médiocre, à la limite du lénifiant, où Nicko expérimente sur les ponts (voire sous les ponts, tellement ça sent la vieille vinasse) sa nouvelle lubie, déjà présente tout le long du break de TCDR : les croches pointées. Histoire de donner une impression de profondeur rythmique, destinée sans doute à masquer le propos musical tenu ici, exhalant le chloroforme.
Attention! La suite s'annonce comme étant (propos des journalistes) "épique"… The Longest Day, comme son nom l'indique, illustre le débarquement des forces alliées En Normandie. On peut admettre que l'ultime attente des soldats avant d'aller à la boucherie est excellemment rEndu : on ne compte pas moins de 6 couplets, 2 ponts, 2 refrains pour 4'30" de musique avant qu'il ne se passe quelque chose. Et que ce passe-t-il finalement? Guitares pétaradant lourdement à la manière des armes à feu, intercalées entre des mélodies de twin guitars surannées. Après le massacre de Montségur en 2003, nous voici avec un Omaha Beach métallique ; les mecs d'Iron Maiden en grands professionnels, s'appliquent à faire correspondre les hécatombes de l'Histoire avec des carnages musicaux. Si le prochain CD prend la forme d'un concept sur Vlad l'Empaleur, on saura à quoi s'en tenir…

Eh bien! Nous voilà rendus à la moitié des morceaux, et je vois se profiler à l'horizon un bloc de trois titres "épiques" à souhait, qui tape dans les 30 minutes. Espérons que la bande à Harris accorde un temps de répit pour l'auditeur, autrement dit que les 2 titres suivants ne soient pas trop denses, car la digestion de la première moitié du repas s'amorce difficilement.

Ouf! Il ne se passe rien. On écoute Out Of The Shadows et The Reincarnation of Benjamin Breeg comme un bulletin de la météo marine. RAS, circulez. Nous sommes fin prêts pour affronter le "Harris-track", long de 9 minutes et des bananes, intitulé For The Greater Good Of God. Voici le programme : 3 couplets (avec des croches pointées, merci pour avoir essayé de briser cette linéarité, en vain mais bon), 1 pont où les 4 vers sont peu ou prou les mêmes, et c'est reparti mon kiki couplet / pont / couplet / couplet / pont, et enfin le refrain rabâché 8 fois de suite : "For the greater good of god… For the greater good of god… For the greater good of god", etc, avec évidemmEnt des twin guitars derrière qui balancent une nouvelle combinaison maidenesque désuète. Tout juste si on ne s'imagine pas danser le Kazatchok dessus. Waaah. Ecrire des morceaux "épiques" comme ça, c'est pas donné à tout le monde. J'imagine le FAQ Maiden pour faire du prog. *T'en as marre d'écrire des titres de 3'30"? Tu veux donner dans le morceau "épique"? Eh bien tu multiplies tes couplets par 4, tes ponts par 2 et tes refrains par 8. Tu peux essayer de changer les textes, mais si tu ne le fais pas, c'est pas grave. Merci qui?* On passe rapidement (!) sur le break qui alterne soli et thèmes maladroits, puis on revient sur les ponts et refrains à tire-larigot. Sur les 2 derniers morceaux du disque, je n'ai pas grand-chose à dire. Je suis épuisé par tant de médiocrité. On signalera quand même pour le fun une énième mélodie de twin guitars lors du break de The Legacy ; c'est à se demander si ces types ne jouent pas au Mastermind avec leurs grattes…



Que dire en conclusion? Que Maiden n'est toujours pas mort et c'est bien dommage. Quand s'arrêteront-ils enfin? A quand la délivrance? Voici le triste bilan d'Iron Maiden durant ses 6 dernières années d'existence : 2 albums et 2 morceaux de bonne qualité. Autant dire que l'on est loin du compte pour ce groupe autrefois légendaire. Reste à espérer que les Anglais intercalent PaschEndale et Brighter Than A Thousand Suns dans un best-of 1980-1988 pour leurs représentations scéniques. Mais la tournée qui s'annonce prévoit d'enquiller toutes les compos de ce "AMOLAD" les unes à la suite des autres. On imagine ainsi quel supplice attend les loyaux fans qui ont acheté leur billet, espérant réentendre les merveilles d'antan… Il ne manque plus qu'un stand de cordes à côté de la buvette pour que tout soit OK pour le show.




II) AMOLAD = 16/20

Les quelques personnes qui me côtoient un peu en ces lieux, ou qui sont tombés sur ma chronique de "Dance of Death" connaissaient mon opinion : Iron Maiden était mort et enterré. Les trois ans qui séparent les 13ème et 14ème albums studio sont donc passés très vite pour moi, n'étant pas du genre à me languir d'une prochaine désillusion, n'étant pas pressé de voir en mon ex-groupe favori une bande de vieux cons drogués qui jouent sur deux accords (pour paraphraser un illustre chroniqueur musical du PAF).
Puis l'annonce de la sortie imminente de "AMOLAD", ponctuée de séances d'écoutes de titres au compte-gouttes sur internet, a réveillé inexplicablement mon attachement pour ce groupe, comme s'il m'avait semblé croiser mon premier coup (oups mon côté fleur bleue prend les dessus) amour dans la rue. Je me retourne, je reviens sur mes pas même, pour en avoir le cœur net.
Et à la découverte de Brighter Than A Thousand Suns, plus de doute possible : j'étais encore amoureux. Ces yeux qui pétillent, ces lèvres pulpeuses, ces longs cheveux soyeux, cette poitrine hmmm… avantageuse, mais comment avais-je pu la quitter? Bon, tout n'était pas parfait pour ces retrouvailles : des guibolles toujours aussi quelconques (The Reincarnation of Benjamin Breeg), et un pif énorme couvert de boutons purulents (Different World). Enfin, j'avais décroché un rancard pour fin août, histoire d'approfondir le sujet (dirons-nous).


Je mets d'ores et déjà un terme aux métaphores douteuses, car soit ça finit en classé X et les modos me mettent le grappin dessus pour mise à disposition de mineurs d'un roman à caractère pornographique, soit je fais un remake de "Bertrand et Marie en vacances à Vilnius" et les fans de ce groupe de merde qu'est Noir Désir me tombent sur le dos (j'ai gaffé? flûte).

Instruction d'avant-écoute : appuyer sur la touche "2" de votre lecteur, puis sur "Play", et ce, à chaque introduction du CD.


Premier titre, These Colours Don't Run, ou "comment reconnaître du Maiden en moins de 5 secondes chrono". Riffs classiques, chant prévisible, thème de guitare pendant le break, appuyé par les éternels "oh oh oh", tout cela reste agréable, quoique téléphoné. Ça passe (encore) pour cette fois, mais pourvu que le reste soit différent.
Second titre, le fameux Brighter Than A Thousand Suns, avec son mirifique couplet En 7/8. Au pont épique succèdent un refrain surprenant, calme et feutré, puis plus tard un break superbement achalandé. Du heavy metal mâtiné de prog, comme Maiden sait en proposer parfois, touchés par la muse. Du grand art.
Après un tel Envol musical, l'intro de The Pilgrim amorce une descente en piqué avec un thème empestant le moisi, ou "comment reconnaître du Maiden de merde en moins de 5 secondes chrono". Les effets sont dévastateurs : les précédents repas arpentent la tuyauterie intestinale à la verticale et le cauchemar de voir en BTATS le seul morceau valable prend forme (à l'instar de Paschendale sur l'opus précédent). Mais fort heureusement, la compo se reprend bien et sait se rendre agréable, en jouant sur un mid-tempo efficace et parfois arabisant. L'outro reprend le thème de l'intro, mais le mauvais rêve est oublié ; on se dit juste que les extrémités du titre sont pourries. C'est comme pour les haricots : faut virer les deux bouts avant de les cuisiner sinon c'est dégueulasse.
On Enchaîne avec The Longest Day, qui brille par une intro-couplet remarquable, aux paroles bien écrites, un pont magnifique ainsi qu'un break fourni, aux guitares simulant les armes à feu (à 5'51"). On s'y croirait! Il s'agit là d'une seconde pièce maîtresse, nous arrivons à la moitié de l'album pour le nombre de plages, et j'ose y penser! "AMOLAD" entrerait-il au panthéon des bons albums de la Vierge?

Cette question prend toute sa dimension lors de l'écoute des 2 titres suivants, à savoir Out Of The Shadows et The Reincarnation of Benjamin Breeg. Ce n'est pas mauvais, loin s'en faut, et même si j'ai pour ma part constaté que le 1er single de l'album passait beaucoup mieux lorsqu'il était intégré aux autres titres (notamment grâce à toute la fin à partir du solo), on attend LA confirmation qu' "AMOLAD" fait partie des valeurs sûres des Anglais. Cette confirmation arrive sur le triptyque For The Greater Good Of God / Lord Of Light / The Legacy, qui frôle à elle seule la demi-heure de musique. Même si cette fin d'album n'est pas exempte de tout défaut, comme par exemple les répétitions outrancières sur l'une, le final complètement raté de l'autre et le tout dernier thème-cassoulet auto-parodique en date pendant le break de la troisième, les points forts surpassent aisément nos déceptions. En effet, FTGGOG rivalise d'ingéniosité pendant le break, après nous avoir assommé de son pont dantesque (Please tell me now what life is…), tandis que LOL déploie des passages calmes très originaux pour mieux nous plonger dans une partie centrale, elle aussi, d'anthologie. Enfin, The Legacy est à placer sous le signe de la recherche d'inédit, au moins jusqu'au break ; j'aime moyennement ce titre, mais la volonté d'innovation est à saluer, malgré ce fameux thème maidenien (dans le mauvais sens du terme) où le groupe se tire une fois de plus une balle dans le pied.



En dépit de quelques écueils (inévitables?), "AMOLAD" parvient à se hisser au niveau des albums indiscutables du groupe, grâce notamment au trio magique Dickinson / Smith / Harris, presque toujours présent à la composition des chefs d'œuvres de ce disque. Avec 4 titres sur 10 finissant à mon avis dans les incontournables de leur carrière (plages 3, 5, 8 et 9), des musiciens au top, un Dickinson royal, des textes travaillés, nul doute que ce Maiden 14ème du nom sonne comme une vraie résurrection, après une demi-renaissance appréciée (mais programmée et balisée par moult refrains abrutissants), et une "danse de la mort" qui marquait un quasi-trépas de l'inspiration.
En fait, cet opus aurait dû sortir à Pâques.

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bbsatan - 07 Septembre 2010: Appelons ça un hommage :p
Venenum - 27 Décembre 2010: Il faudrait qu'ils se remettent à pomper sur d'autres groupes alors. Parceque là, parceque là, parceque là, ça fait de la peine ...
OVERKILL77 - 25 Avril 2013: Ils n'ont pas à rougir de cet album. Il y'a de bonnes idées là-dedans... Des compos solides, un Bruce en grande forme. Bref, moi j'aime bien cet album, et merde aux grincheux !
 
Spaceman - 21 Mars 2014: J'ai beaucoup aimé cet album, bien supérieur à Dance of Death (en même temps, c'était pas difficile). Alors, certes, on est loin de la qualité des débuts du groupe (d'ailleurs, ce ne sont pas les seuls), mais ça reste de bonne facture pour un groupe ayant une telle longévité).
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Chronique @ Darklau

12 Fevrier 2008
La plupart d'Entre vous n'étaiEnt Encore que des gamin(e)s En culottes courtes ou des nourrissons tétant leur biberon, d'autres n'étaiEnt pas Encore né(e)s, lorsque j'ai découvert Iron Maiden. C'était un soir, il y a 28 ans, En 1980. Leur premier disque 33 tours tournait sur ma platine et ma tête n'En croyait pas mes oreilles. J'avais 13 ans et il me fallut Encore deux années de plus pour comprEndre pleinemEnt la musique d'Iron Maiden.

Depuis lors, ce groupe n'a plus quitté ma hi-fi. Il a connu gloire et déboires mais est resté, malgré tout, toujours INTéressant.
Je me souviEns qu'après la sortie de Number Of The Beast En 1982, des voix s'étaiEnt élevées, critiquant le nouveau chanteur Bruce Dickinson et sa façon de chanter très haut. Certains lui préféraiEnt la voix plus rocailleuse de Paul Di Anno. Question de goût. Pourtant, avec le temps, The Number of the Beast est devEnu un mythe car cet album est tout simplemEnt un chef-d'oeuvre.
En 1988 Encore, à la sortie de Seventh Son of a Seventh Son, les critiques tombèrEnt de toutes parts : MaidEn s'était soi-disant assagi, l'album était trop prog, il y avait trop de synthés, le split n'était pas loin, c’était la fin des haricots et patati et patata (commEntaires authEntiques recueillis auprès de certains métallos de l'époque). Résultat des courses, Encore un chef-d'oeuvre incontournable, et une référEnce dans l’histoire du Heavy Metal.

Aujourd'hui, Iron Maiden tEnte de reprEndre ce foutu flambeau (celui de l'album difficile qui a la faculté de souffler le chaud et le froid parmi les fans). Les compositions de AMOLAD sont tout simplemEnt étonnantes. Elles constituEnt une avEnture musicale à l’architecture complexe. La musique est épique, les textes étonnammEnt Engagés, prônant notammEnt la tolérance et le respect des différEnces, stigmatisant la guerre et ses horreurs, dénonçant les extrémismes religieux tout En posant des questions pertinEntes. Ajoutez à cela que Dickinson chante (presque) comme dans les années 80, c'est à dire avec beaucoup de coeur au vEntre. Il garde son chant dans le registre émotionnel sur la plupart des morceaux, loin de la voix rauque et faussemEnt agressive qu’il avait au début des années 90. J'aimerais dire que les chansons de MaidEn n'ont jamais été aussi "habitées" depuis Seventh Son of a Seventh Son mais la sauce ne prEnd pas. J'aimerais dire que cet album est le meilleur depuis les années 90 mais c'est sans compter le très bon "Brave New World". Pourtant, sur "A Matter of Life and Death", les solos de guitares sont dEnses et dans l'Ensemble inspirés, ils possèdEnt parfois cette touche sEnsible et instable (The Longest Day, For The Greater Good Of God) qui faisait le charme des premiers albums de MaidEn. Mais l'Ensemble sonne creux comme une prouesse technique sans âme.
AMOLAD n'arrive pas à ranimer pleinement la flamme des beaux jours du groupe. Trop travaillé, trop lissé, pas assez rugueux. Dommage car l'intention était louable. L'ambition presque intacte.

Il y a aussi dans AMOLAD trop de tEntation de resservir des plans déjà utilisés auparavant. J'ai beaucoup de mal à apprécier des titres comme "The Pilgrim" et "Out Of The Shadows" qui sEntEnt trop le déjà EntEndu.
J’ai le sEntimEnt que AMOLAD est un condEnsé et comme un achèvemEnt de tout ce que le groupe a expérimEnté depuis ses débuts, la fibre émotionnelle En moins. A ce titre, il s'agit d'une œuvre d'une portée incalculable à l'heure actuelle. Un autre chef-d'œuvre ? Je ne le pEnse pas. Quelques-uns diront sûremEnt le contraire et c’est leur droit.

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Chronique @ AGrangeret

29 Décembre 2009

Un album très (trop ?) "prog", sans doute l’un des plus complexes de l’histoire du groupe

Ach, Guerre…gross’malheurrr !

Suite à un « Dance of Death » plus que mitigé et franchement poussif, Maiden revient aux affaires en 2006 avec un album mieux troussé et plus exigeant.
AMOLAD, est un faux album concept qui traite de façon assez large la thématique guerrière (bombe atomique, conflits religieux…). Amoureux nostalgique de "The Number of the Beast" (comme votre serviteur), tu peux gentiment passer ton chemin. Cet album (non remasterisé par le prod', c'est à signaler!) n'est pas franchement un must de fraîcheur et d'intensité. Iron Maiden a cesser de galoper depuis 1988 (mis a part l’intermède Brave New World"), il se contente désormais de marcher à son rythme...
La pochette de l'album avec ces zombies armés jusqu’aux dents (enfin ce qu’il en reste) est des plus parlantes. On n’est pas là pour rigoler…
AMOLAD est avant tout, un album très (trop) "prog", sans doute l’un des plus complexes de l’histoire du groupe. Il mérite, malgré ses longueurs et ses maladresses , une écoute attentive et soutenue. Il est loin d’être excellent sur toute la ligne mais il a le mérite d’innover sans (trop) tomber dans le soporifique un peu creux (X Factor) ou le grand n’importe quoi (Virtual XI).
Nous passerons poliment sous silence le premier morceau de l’album (Different World) qui prouve à lui tout seul que Maiden a vraiment du mal à réussir des morceaux courts et efficaces depuis un petit moment (se rappeler ici de l’insipide « Wildest Dream » sur l’album précédent).
"Different World" est une sombre daube éculée qui n'a d'ailleurs rien à voir avec l'ambiance du générale du disque.
La suite est heureusement beaucoup plus intéressante.
« These colours don’t run” tourne plutôt bien, l’intro fait bien monter la sève, Dickinson assure le refrain avec brio et la rythmique est impeccable. Le break s’éternise un peu en solos inutiles, mais se reprend bien pour nous offrir un beau final malgré des « ohohoho » une nouvelle fois évitables.
Moins classique et redondant, « Brighter than a thousand suns » est certainement le meilleur morceau du disque. Une vraie bombe atomique (Ah ah ah…humour de qualité)! Lumineux et inspiré, le morceau recèle de petites perles avec un break vraiment perforant. Pour conclure l’affaire, on assiste ici, à un final tout en puissance qui va mettre tout le monde d’accord ! Une vraie exigence et une vraie qualité de composition à l’instar du "Paschendale" de l'album précédent (mais en moins massif et tarabiscoté).
Autre bon moment : ”For the Greater Good...” impose une belle présence avec un chanteur, une fois encore, au sommet de sa forme. j'insiste sur la performance vocale de Dickinson, car celle-ci m'avait semblé quelque peu déficiente sur "Dance OF the Death" (les aigus sur "Montsegur" notamment). Le problème va malheureusement s'amplifier par la suite (voir The Book of Souls en 2015).
Si je suis largement moins emballé par « Out of shadows » (fausse ballade ratée sauvée par un excellent break, mais qui reste un mauvais resucé de "Wasting Love", ou encore l’interminable « Longest day » (ah ah, re-humour de qualité), je ne peux pas non plus hurler à l’arnaque totale. Chose qu’on pouvait faire sans trop se gêner sur "Dance of the Death" avec des branquignoleries comme « Rainmaker » ou "New Frontier".
« The Legacy » (avec un chant tout en délicatesse de Dickie, décidément irréprochable sur ce disque) ressemble étrangement sur la forme au "the Unbeliever" de XFactor, et conclut plutôt agréablement une galette qui manque, certes, d’un peu de folie (on s’ennuie quand même un peu) et d’un titre vraiment fracassant (combien de morceaux seront joués Live dans 3 ans: aucun!) mais qui demeure honnête sur l’ensemble.
Vous ré-écouterez sans doute "The Number of the Beast" dans 20 ans...Je doute que ce "A Matter Life and Death" connaisse le même destin !
AMOLAD: Un album véritablement mature (un disque de vieux ?), un rien glacial et hermetique qui va déboucher en 2010 sur un nouvel opus ("The Final Frontier") plus conventionnel, plus indolent et encore moins convaincant.

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Commentaire @ MetalAngel

30 Août 2006

Les différentes critiques nous ont dit que ce nouvel album de la Vierge de Fer risquait de faire un carnage. Personnellement, je dois avouer qu’après quelques écoutes attentives de ce nouvel opus des britanniques, je n'arrive, malheureusement, pas à accrocher à certaines nouvelles chansons. C'est le cas, notamment, de "Lord Of Light" ou, encore, "The Legacy", qui bien qu'étant de bonne chansons, n'arrivent vraiment pas à égaler, au hasard, "Fallen Angels", "Dance of Death" et "Paschendale". Leur qualité intrinsèque n'est pas assez élevée pour prétendre concurrencer les morceaux sus-cités présents sur les albums précédEnts. Ces deux titres, En particulier, baissent d'un ton le niveau extrêmement haut de 'A Matter of Life and Death'. Mis à part ces deux petites erreurs, le groupe nous a concocté-là un album splendide, magnifié par des compositions telles que "These Colours Don't Run", "Brighter Than a Thousand Suns", la pièce maîtresse de AMOLAD En "The Longest Day", très sombre et heavy, et "For the Greater Good of God", superbement interprétée. Les autres titres, "Different World", "Fallen Angels of the Shadows", "The Pilgrim" et "The Reincarnation of the BEnjamin Breeg", elles aussi s'en sortent avec brio. Maiden a évolué de façon explicite vers un aspect progressif, qui se caractérise par de nombreuses parties au sein des morceaux, des expérimentations "sonores", grâce à l'adjonction d'un effet vocal expérimental sur "Lord of Light" ou des orchestrations infiniment plus subtiles et mieux arrangées que sur 'Dance of Death'. AMOLAD est un disque très équilibré Entre morceaux directs et puissants et chansons épiques et plus calmes. L'atmosphère semble assez noire, mais, si l'on prête une oreille attentive à l'ensemble des nouveaux morceaux, on s'aperçoit qu'il y a une vision bien plus positive qu'il n'y paraît. En résumé, Iron Maiden a eu une véritable vague d'inspiration et ce 14éme album représente parfaitement la nouvelle facette de notre sextet préféré, celle instaurée en 1999 lors du retour de Bruce Dickinson et d'Adrian Smith en ses rangs. Rassurons-nous, si Maiden vieillit un peu, il se bonifie au fil du temps, tel un excellent millésime bordelais. Iron Maiden est définitivement le meilleur groupe de la scène heavy metal. Respect!

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Venenum - 27 Décembre 2010: Je l'ai écouté plusieurs fois, je l'ai enterré, je le ressors de temps en temps mais je n'arrive pas à accrocher (ça me fait ça depuis Brave New World). Il y a des bons morceaux, mais sans plus. En lisant vos commentaires, je pense avoir trouver la solution, ce n'est plus du heavy.
Je me demande si je vais acheter Final frontier.
metaleu35 - 27 Décembre 2010: sincérement, AMOLAD est mieux que FF
Alexandre_Duranton - 15 Mars 2011: Je n'arrive toujours pas a comprendre le types de fans qui reste sur les premiers albums!!!!
Heureusement que le groupe a su varier durant sa carriére!!!!
Si on les compare au légendaire et respectable ACDC, Maiden a su prendre plis de risque; changement de musicien, chanteur.... engendrant des metamorphoses sur les compos! Et puis n'oublions pas que les mecs ont plus de 50 berges bien trempés et qu'ils n'ont plus la même plus qu'a 20!
Je trouve que depuis le retour de Dickinson et Smith en 2000 et la sortie de Brave New World, Maoden a pris un chemin different tout en restant eux même. L'étape studio et plus soigné voir même extaordinaire. Quand l'on voit que l'opus de 2006 à été enregistré en quasi "one-shot" et toute l'équipe en même temps, que le mecs nous offres des riffs en delay naturels et la batterie courant de au en bas et de gauche a droite, j'ai envie de dire merci!!!!
PoCBnui - 11 Mai 2011: Je pense comme EternalTearsOfSorrow : J'ai trouvé c'est album ennuyant du début à la fin. Bonnes compos mais molles, sans aucune motivation...
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Commentaire @ Julien

18 Septembre 2006
La légEndaire Vierge de fer est de retour avec un nouvel album qui fait suite, comme à l’accoutumé, à un « best of » et un « Live ». Mais quand on a du talEnt à revEndre pourquoi s’En priver. Si Dance of Death était dans son Ensemble assez bon, ce nouvel opus plus expérimEntal s’annonce comme une grosse tuerie. Plus progressif, affirmatif. Plus mature, affirmatif. Plus noir, affirmatif. Plus grand, affirmatif. Haut dessus de toutes les autres productions du momEnt, AFFIRMATIF !!!!!!!

Suivant les exploits de Steve Harris et consorts depuis de nombreuses années, l’attEnte Entre deux albums se fait toujours trop longue et lorsque arrive cette offrande tous mes sEns se mettEnt En éveil. Même si le doute n’a jamais été permis sur la qualité intrinsèque de chaque album, on pouvait se demander si le groupe n’allait pas finir par tourner En rond. La réponse est donnée avec ce A Matter of Life and Death. Le groupe a su, tout En conservant son âme, nous proposer quelque chose de nouveau. Le gros problème (si l’on peut dire ça comme ça), c’est que les titres présEnts sur cette galette ne sont pas vraimEnt taillés pour la scène et ils risquEnt de subir le même sort que les titres de Somewhere in Time, a savoir disparaître de la setlist Live assez rapidemEnt. Reste que lorsque que le groupe se produira à Paris En Novembre nous allons ne prEndre plein les oreilles.
On ne peut rester qu’admiratif face au gros travail d’écriture fourni par Steve Harris qui prouve ici qu’il ne fait pas des « chansons pour Stade ». Si sur l’opus précédEnt, on pouvait Entrevoir le coté très gros refrain de certains titres (No More Lies, pour n’En citer qu’un seul), A Matter of Life and Death à un tout autre avEnir. Un avEnir au panthéon des disques les plus palpitant pour un musiciEn. Certes ce n’est pas la claque technique à la Dream Theater, mais dans un registre progressif peu commun chez Iron Maiden, on se prEnd à apprécier (pour ma part très rapidemEnt) ce disque ou les titres oscillEnt Entre 7 et 9 minutes. Il faut pourvoir remplir des titres aussi longs sans être Ennuyeux. C’est ce que réussi à merveille cet album En tout point parfait.
J’évoquais Somewhere in Time car auparavant ce disque pouvait revEndiquer le titre d’album le plus sombre de la discographie de MaidEn, mais aujourd’hui le voilà sévèremEnt concurrEncer. Car En plus d’Entre plus le progressif cet album peut revEndiquer sans prétEntion ce titre. Jamais les anglais ne nous ont fait ressEntir cela. Cela doit probablemEnt vEnir d’une plus grande recherche pour les orchestrations. Ce disque est biEn plus homogène que son prédécesseur et l’on sEnt que ce disque doit s’écouter d’un trait, En couper l’écoute En deviEnt presque un crime. BiEn EntEndu En plus de ces orchestrations on retrouve les riffs typiques de la Vierge de Fer. Même un néophyte pourrait reconnaître qu’il s'agit d’un album de MaidEn. Et c’est tant mieux car c’est égalemEnt ce que l’on attEnd du groupe : se sEntir En terrain connu biEn que les innovations soiEnt quand même assez nombreuses.
BiEn EntEndu le son MaidEn est biEn présEnt et il n’y a aucune équivoque possible. Depuis plus de 20 ans MaidEn possède ce son unique qui le caractérise tant. Un régal de netteté et de maîtrise.
Et que dire du frontman Bruce Dickinson qui après tant d’années possède toujours la plus belle et la meilleure voix du Heavy Metal. Comme quoi une vie saine porte ses fruits. Il est tout simplemEnt sublime dans son rôle de catalyseur. Il se permet même quelques petites expérimEntations comme sur « Lord Of Light » par exemple.

Véritable machine de guerre, Iron Maiden prouve ici qu’ils En ont Encore sous la semelle et qu’il faudra Encore compter sur eux pEndant de longues et fertiles années. Le disque de l’année sans contestation possible.

Longue vie au roi du Heavy Metal !!!!!!!!!!!!!

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choahardoc - 24 Novembre 2009: Absolument de ton avis. AMOLAD est un projet très ambitieux et je ne vois guère que Maiden pour réussir un tel tour de force. L'entente Steve Harris / Kevin Shirley progresse continuellement, comme au temps de Martin Birch!
Seleucos - 07 Juin 2010: Un album sombre, oui, prog, malheureusement oui, mais grand, non. The X Factor avait une âme, noire certes, mais était cohérent, là, aucun morceau à 100% excellent, sauf TLD, de bonnes choses mais trop éparsent sur cet album ô combien long et ennuyeu (mais pas soporifique celui-là) Quand au Heavy Metal, il n'en reste plus rien, Maiden est devenu du prog, point barre, et je trouve ça nul, dommage... Vivement Final Frontiere!
Padge31 - 08 Juillet 2010: Mais, Seleucos, Maiden a toujours su innover, un répertoire sans cesse répétitif reste lassant, et personnellement je pense comme toi que cet album est un tournant vers un heavy prog, et cela passe vraiment bien. Pour preuve, For the Greater Good of God, qu'on s'amuse à considérer comme le [dur dur de dire ça] meilleur titre de la vierge de fer.
Je dis ça, je ne dis rien.
Seleucos - 24 Juillet 2010: Oui tu as raison, c'est juste une question de gout, je n'aime pas leur évolution actuelle. Pour moi Maiden c'est (ou était...) des grands hymnes, des morceaux ingénieux mais puissants, on prenais une claque en 4 minute. Ce qui me dérange le plus, c'est qu'ils font trop complexe, trop long, pour au final m'ennuyer plus qu'autre chose. Mais bon, il faut pas se limiter aux galettes, il y a les concerts, et là, ça claque toujours!
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Commentaire @ kant1666

30 Janvier 2007
Alors là cet album est vraimEnt une BOMBE !!!!! Non mais sérieusemEnt, si certains groupes comme Metallica déviEnt vers la catastrophe, ce n'est pas cas d'Iron Maiden. Ce dernier album est simplemEnt génial ! Il ne faut jamais douter de l'inspiration d'un aussi grand groupe et espérer que ça ne s'arrête pas prochainemEnt !

Pour En revEnir à l'album En lui-même, on commEnce avec un des meilleurs titres de l'album : "Different World". On commEnce directemEnt à découvrir l'excellEnce de l'album par du gros, doté d'un refrain des plus magnifiques et une musique toujours aussi travaillée. On se met directemEnt dans l'ambiance pour "These Colours Don't Run", un autre super titre d'AMOLAD, certes quelque peu moins biEn que le premiere mais toujours aussi génial ! On suit Ensuite par "Brighter Than A Thousand Suns", très bon lui aussi mais beaucoup moins que les précédEnts !! Mais ce titre est peut-être là pour nous faire hurler d'impatiEnce.

Quant à la suivante, il s'agit de la pièce maîtresse, du chef-d'oeuvre, de la perfection... J'ai nommé "The Pilgrim" !!! Ce nom restera sûremEnt longtemps dans nos mémoires et sera évoqué dès que l'on parlera du célèbre Iron Maiden car ce titre est un pur opus, une excellEnce sans imperfection que l'on ne trouve que trop raremEnt !! Ce refrain des plus magnifiques me fait trembler riEn qu'au fait d'En parler, et je crois que je ne suis pas le seul à avoir cet avis. FranchemEnt, là ils ont frappé un grand coup !!

Passons au reste, qui semble presque monotone comparé a "The Pilgrim". Ce n'est biEn sûr qu'une comparaison car ils sont aussi géniaux les uns que les autres ! "The Longest Day", excellEnt morceaux lui aussi : joli refrain, voie claire et calme... Du classique d'AMOLAD mais que l'on apprécie toujours autant, suivi de "Out Of The Shadows", une très bonne balade qui nous détEnd un bon coup car on En a besoin!

Avec "The Reincarnation of Benjamin Breeg", on commEnce sur un tempo de belle balade très calme et très douce puis on accélère pour monter dans le vrai de ce titre, la voie se gonfle et crie un peu plus. Elle se double de mélodies soignées ! On poursuit notre route avec "For The Greater Good Of God" qui, sur le plan organisation ressemble quelque peu à la précédEnte, mais la voix et la musique changEnt complétemEnt : moins de refrains mélodiques et plus de vitesse, mais de peu seulemEnt !

ViEnt Ensuite "Lord Of Light" : même plan Encore une fois, mais la voix des refrains monte En puissance et nous réveille un petit peu du nirvana que l'on commEnce à atteindre ! Pour finir, "The Legacy", un titre très mitigé : on commEnce par du mou, franchemEnt un peu décevant... On s'Ennuie pEndant les 3 premières minutes avec seulemEnt quelque montées de volume et d'amplification du rythme pour atteindre par la suite une chanson biEn plus motivante et qui bouge plus, avec de beaux refrains qui sortEnt quelque peu du contexte AMOLAD. La chanson ne fait que monter En beauté à mesure qu'elle avance !

Pour conclure, c'est un album dont on se souviEndra longtemps. On peut se vanter qu'Iron Maiden ne nous ait pas lâché et continue à nous faire vibrer ainsi !!

Le gros poINT faible de cet album, que je n'ai mis dans aucune des chansons car hélas, il apparaît dans chacune d'Entre elles, est le manque de solo et de perfection de la guitare car il En manque vraimEnt beaucoup, sur ce poINT. Nous sommes donc vraimEnt loin de "Dance of Death". Et oui, affaibli quand même AMOLAD !! Il est vrai que cet album est biEn loin des précédEnts et Encore plus des anciEns, mais il est génial à sa façon !!!

Mes titres préférés sont, comme vous avez pu le comprEndre, "The Pilgrim", "These Colours Don't Run" et "Different World" !!

Allez vite vous le procurer ! Bonne écoute !!!

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Venenum - 27 Décembre 2010: J'ai un doute.
Doit on avoir besoin d'un appareillage auditif particulier ?
Doit on utiliser quelques substances toxiques ou veneuses pour gouter au charme de cette rondelle ?
Doit on se laisser aller à la mélancolie et ne pas vouloir admettre que nos héros ne sont plus aussi divins qu'avant ?
Est ce que ça fait in d'aimer Maiden en ce moment ?
Est ce le comble du snobisme d'encenser cet album ?
Moi qui était fidèle avec Blaze, je suis désillusionné depuis le retour de Bruce.
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