Dead Man's Path

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16/20
Nom du groupe Malevolent Creation
Nom de l'album Dead Man's Path
Type Album
Date de parution 02 Octobre 2015
Labels Century Media
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album105

Tracklist

1.
 Dead Man's Path
 04:51
2.
 Soul Razer
 04:02
3.
 Imperium (Kill Force Rising)
 06:09
4.
 Corporate Weaponry
 03:55
5.
 Blood of the Fallen
 04:53
6.
 Resistance Is Victory
 03:48
7.
 12th Prophecy
 04:14
8.
 Extinction Personified
 04:10
9.
 Fragmental Sanity
 04:08
10.
 Face Your Fear
 04:24

Durée totale : 44:34

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Malevolent Creation


Chronique @ BEERGRINDER

11 Novembre 2015

Malevolent kill force rising

Comme il est dit dans leur titre éponyme de 1991 : « No one can destroy this malevolent Creation », en effet, tout porte à croire que rien ne peut mettre à bas Malevolent Creation : ni le fait de se faire éjecter par un label ne misant plus sur le Death Metal au milieu des 90’s, ni la mode du Death technique des années 2000 que les floridiens ont traversé sans coup férir, ni les relations houleuses avec les anciens membres éjectés (le batteur Gus Rios notamment), et encore moins le temps qui passe qui semble au contraire renforcer la motivation de Phil Fasciana, seul rescapé du line up d’origine.
Toutefois depuis le redoutable The Will to Kill, la création malveillante s’est contenté du minimum syndical, proposant des albums corrects mais d’une qualité nettement inférieure à leurs tueries d’antan. Dead Man’s Path (2015) semble l’occasion idéale pour le quintet de remettre les pendules à l’heure.

Mis à part le retour de Justin Di Pinto derrière les fûts qui remplace Gus Rios (Fasciana l’accusait d’éditer ses pistes en studio pour masquer son incompétence, ce que ce dernier contestait avec vigueur, ambiance…), le quatuor Fasciana + Geraca (guitares), Blachowics (basse) et Hoffman (chant) reste le même, ce qui constitue un véritable exploit pour le combo, habitué à une valse incessante des musiciens autour de l’indéboulonnable Phil Fasciana. Un fait qui aide sans aucun doute à l’homogénéité supérieure de ce disque par rapport à Invidious Domonion.

Dés l’instrumentale Dead Man’s Path en guise d’introduction, on comprend que les floridiens ont fait le bon choix en confiant le mixage et le mastering outre-atlantique à Dan Swanö et son Unisound. Tout y sonne beaucoup plus large et puissant que sur la galette précédente, en particulier des arrangements guitares multipistes au top. Et que dire de l’énergie des rythmiques dégagée par Soul Razer !
Avec ce groupe vieux de quasiment trente ans qui signe son douzième album et qui a toujours gardé sa ligne de conduite, il est assez peu commode de détailler des titres de MC sans avoir l’impression de tomber dans la redite, mais les aficionados du groupe savent à quoi s’attendre dans les grandes lignes : principalement du Death / Thrash floridien basé sur des rythmiques implacables.

Malevolent Creation propose ici des réminiscences de la puissance de The Will to Kill et de l’agressivité de Envenomed, ces références sont très nettes sur le riffing Death / Thrash du dévastateur Imperium (Kill Force Rising), doté également d’un solo de qualité : un titre jalon sur ce disque.
Blood of the Fallen est l’exemple type des compos signées MC : deux ou trois riffs qui restent en tête, une batterie agressive, une rythmique lourde (accompagnée une fois sur deux d’un tapis de double grosse caisse) pour aérer l’ensemble, et le tour est joué. Ca a l’air simple n’est ce pas ? Peut-être ça l’est, mais toi, guitariste nouvelle génération capable de pondre cinquante notes à la seconde, tu n’as pas été capable de composer CE fameux riff marquant, le feeling ne s’apprend pas sur les tutoriaux que tu t’enfiles à longueur de journée !
Même si son chant ne semble pas aussi hargneux qu’auparavant, Brett Hoffmann quant à lui possède toujours son timbre semi-criard spécifique et connaît son taf mieux que personne, sa diction et son énergie sur 12the Prophecy en attestent.

Fragmental Sanity, son riff de départ à la tierce, ses accélérations redoutables et ses leads tourbillonnantes est aussi un moment fort de l’album.
L’édition digipack contient deux titres bonus qui vont au delà du simple ajout de circonstance : l’étonnant Carnivorous Misgivings avec des plans dissonants inhabituels, ce qui explique sans doute son éviction de l’album, et un ré-enregistrement de Dominated Resurgency, relique issue du troisième album qui bénéficie enfin d’une production correcte.

Inoxydable, Malevolent Creation se permet même avec Dead Man’s Path d’enterrer ses productions précédentes. Derrière les intouchables Hate Eternal et Nile, les floridiens proposent un millésime 2015 intéressant, et bien évidemment indispensable pour ses fans.

BG

8 Commentaires

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growler - 11 Novembre 2015: Pas mieux!! Ta chro' reflète exactement mon avis sur ce skeud.
LeMoustre - 11 Novembre 2015: J'en suis resté au seul Eternal (prenant, et avec quelques compos mémorables)encore présent dans ma disco, ayant revendu ensuite The Fine Art qui m'avait semblé poussif. Cette chronique très agréable me pousse à tenter le coup. Merci Laurent !
Orel - 12 Novembre 2015: Bonne découverte que cette galette, ne connaissant le groupe que de nom! Maintenant si tu me dis que cela enterre les productions précédentes... dois je m'y attarder telle est la question? :p En tout cas bonne chro, qui résume parfaitement ce que je ressens pour cet album. Merci ;)
Eaque - 20 Novembre 2015: Oui je suis aussi de cet avis, il est mieux que Invidious Dominion et Doomsday X. Le meilleur depuis le retour de Bret Hoffman au chant en somme...
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