Invidious Dominion

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15/20
Nom du groupe Malevolent Creation
Nom de l'album Invidious Dominion
Type Album
Date de parution 24 Août 2010
Enregistré à Mana Recording Studios
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album116

Tracklist

1.
 Intro
 00:33
2.
 United Hate
 03:31
3.
 Conflict Finalized
 03:31
4.
 Slaughter House
 04:11
5.
 Compulsive Face Breaker
 03:18
6.
 Lead Spitter
 03:23
7.
 Target Rich Environment
 03:39
8.
 Antagonized
 03:39
9.
 Born Again Hard
 03:16
10.
 Corruptor
 03:52
11.
 Invidious Dominion
 03:01

Durée totale : 35:54

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Malevolent Creation


Chronique @ Fabien

28 Août 2010
Articulé autour d’un line up culte sur Doomsday X, comptant le retour d’anciens membres tel Jon Rubin, Malevolent Creation a pourtant rapidement subi ses turbulences habituelles, sans moindre mal cette fois-ci, puisqu’il conserve son noyau dur autour de Phil Fasciana, Brett Hoffmann et Jason Blachowicz, auquel s'ajoute le retour de Gus Rios derrière les fûts.

Malevolent Creation reste en outre fidèle à son label Massacre Records (Deadborn, Sinister), mais s’offre parallèlement des sessions d’enregistrement aux redoutables Mana Studios d’Erik Rutan (Hate Eternal), de quoi faire largement saLiver n’importe quel deathster. Enfin, pour compléter idéalement ce tableau, le maître actuel Par Olofsson (Brain Drill, Spawn Of Possession) concocte une illustration d’une qualité toujours aussi bluffante.

Parés de tels atouts, le bien nommé Invidious Dominion, déjà onzième album de la bande floridienne, part sous de bons auspices. Il ne suffit que du titre d’ouverture United Hatred pour comprendre combien Malevolent Creation a conservé l’énergie deathrash débordante qui l’animait sur son précédent effort, sur lequel il était parvenu à trouver un regain de rage et d’inspiration. Sur le martètelement intraitable de Gus Rios, les guitares de Fasciana et Geraca (la nouvelle recrue) s’avèrent diablement agressives, support idéal aux vocaux si arrachés et si typiques de Brett Hoffman, le hurleur le plus caractéristique du gang de Fort Lauderdale.

Malevolent Creation enchaine ainsi sur des morceaux sans grande surprise, livrant un deathmetal dans sa grande tradition, sans chercher à dépasser son style, ni à le renouveler. Ainsi, si certains titres comme les terribles Conflict Finalized et Compulsive Face Breaker ou encore le reoutable Born Again Hard, parviennent encore à mettre le deathster sur le tapis, à coups de rythmiques assassines, de breaks impitoyables et soli déboulonnants, la majorité des morceaux défilent sans histoire, avec ce goût de déjà entendu sur les albums Envenomed et Doomsday X.

D’une qualité équivalente à son prédécesseur, servi par une production d’Erik Rutan irréprochable, sans transcender toutefois le son de la formation, Invidious Dominion figure ainsi comme un mets de choix dans la longue carrière de l'infatigable Malevolent Creation, proche des deux bons albums précités. Il ne faut donc guère s’attendre à une grande révolution, mais prendre avant tout son pied devant cette débauche pure d’agressivité old school lâchée imperturbablement par la bande de Fasciana, en bonne forme actuellement.

Fabien.

13 Commentaires

17 J'aime

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sijj - 05 Septembre 2010: Hargneux, incisif, puissant, je le préfère également à Doomsday x, un vrai régal de death mâtiné de thrash!
NICOS - 26 Juin 2011: The black dole : Eternal est une véritable tuerie, avec des morceaux ultra culte. Comment peut tu dire qu'un tel album te fait décrocher d'un groupe.
Sinon sur ce dernier, je rejoint Fabien, il me fait penser à evonomed, qui est loin de mon favori.
Je lui préfère Doomsday X, mais je ne l'ai encore écouté qu'une fois, je ne l'ai que depuis hier. Alors je creuse.
 
El_Totor - 13 Mars 2015: Autant sur le papier il pourrait sembler proche de doomsday, autant, en ce qui me concerne, il ne produit sur moi pas du tout le même effet. Là où presque chaque morceau de doomsday m'offre quelque chose d'intéressant ou d'accrocheur, Invidious me plonge globalement dans un tunnel d'ennui monochromatique. Certe j'exagère un poil, d'ici de là quelques passages qui font relever l'oreille comme le début/fin de corruptor (qui me rappelle un peu un morceau de Kreator il me semble)mais dans l'ensemble ça manque de variété et d'inspiration, à mon gout, avec un sentiment quasi constant de déjà écouté.
LeMoustre - 29 Juillet 2020:

Un album massif, incisif et brutal, dans la lignée d'Envenomed, en effet. Les martèlements contenus dans "Slaughter House" ou la fin de "Lead Splitter" par exemple, ne souffrent aucun reproche. J'aime particulièrement le son de batterie, et notamment la caisse claire qui caractérise bien la force de frappe du groupe. Après, clair que ça n'invente rien, mais voilà un album qui renoue avec l'inspiration, après une période plus creuse (pas trop aimé Doomsday X, pour ma part, moins haut de gamme que celui-ci, et encore plus que le suivant, Dead's Man Path). 

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