Gros changement au sein de
Deicide, puisque après son départ de Roadrunner au profit d’Earache, la bande se divise en deux, avec d’un côté les frères Hoffmann, et de l’autre Glenn Benton et Steve Asheim. Après un procès opposant les deux clans, et permettant finalement à Benton & Asheim de conserver le nom de
Deicide, les deux rescapés recrutent Ralph Santola, de formation heavy metal, ainsi que
Jack Owen, qui avait pourtant quitté
Cannibal Corpse pour une carrière éloignée du death metal !
Avec l’apport de deux nouveaux gratteux, la musique de
Deicide, invariablement la même depuis 16 ans, se trouve du coup transformée, tout en conservant son identité très forte. On découvre tout d’abord que le compositeur principal de
Deicide n’est autre que Steve Asheim, alors que l’on imaginait ce dernier dans l’ombre du quatuor ; ainsi, cette continuité dans la composition des morceaux, ajoutée aux beuglements caractéristiques du très charismatique Glen Benton, permettent à
Deicide de garder sa personnalité intacte.
Par contre, que de changements dans l’exécution des morceaux ! Les rythmiques d’Asheim, d’une précision époustouflante, permettent aux guitares d’Owen et de Santola d’asséner des riffs particulièrement incisifs, sur un jeu très différent de celui des frères Hoffman. De plus, à la manière du très bon
Afterburner de
Sinister,
Deicide évite le déballage habituel de riffs joués à toute vitesse durant 30 minutes, et propose cette fois des morceaux plus longs et plus progressifs, comme le superbe The
Lord’s
Sedition et son intro acoustique renversante, alternant brillamment passages tapageurs et mid tempo, conférant ainsi à l'ensemble un relief et une puissance accrus.
Mais le véritable tour de force de
Deicide réside dans le choix du guitariste Ralph Santola, de formation extra death métallique, qui offre au groupe une approche inédite et des soli heavy prodigieux, apportant une mélodie en opposition au jeu très agressif de
Jack Owen. Attention,
Deicide n’a pas mis de l’eau dans son vin pour autant, sa musique reste d’une brutalité exemplaire, mais possède désormais une richesse incroyable, décuplant l’intensité que le groupe avait perdue au fil des années.
2006 marque donc le retour d’un
Deicide surprenant, lui que l’on croyait pourtant condamné à proposer mille fois la même galette, à l’instar de ses confrères de Grave, d’
Obituary ou de
Dismember.
The Stench of Redemption propose en effet des compositions d'une puissance et d'une technique impressionnantes, sur un concept fort et une production béton, laissant ainsi présager le meilleur pour le quatuor floridien.
Fabien.
bon disque pour ma pars, les solos mettent une ambiance bien pesante sur certains titres comme Desecration et The Lord's Sedition,et tourne parfois au mélodique comme sur le titre eponyme The Stench Of Redemption
Sacré album. La chronique depeind avec 1 grande justesse le renouveau musical de Deicide..
R Santolla a apporte ce qlq chose melodieux en plus qui a permis à Deicide de rebondir et d elargir son style tout en conservant sa pate brutal!
Je trouve que ce nouveau line up aura ete benefique à Deicide et à permis de delivrer qlq beaux albums.
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