Suite aux infernaux
Deicide et
Legion, le gang Benton débarque en ce beau mois d’avril 1995 avec son troisième méfait, le bien nommé
Once Upon the Cross. La pochette montre un drap maculé de sang sous lequel, en ouvrant le livret CD, se cache le corps du Christ cliniquement disséqué ! A l’image de l’illustration provocante et de titres aussi évocateurs que
Kill The Christians,
Deicide a l’intention délibérée de marteler de nouveau les tympans sans lâcher la moindre concession, à l’inverse de combos comme Death ou
Carcass s’assagissant avec le temps.
Sans étonnement,
Deicide revient ainsi avec une trentaine de minutes death metal bourrines, produites par Scott Burns aux Morrisound, mais fichtrement bien ficelées. Sur la batterie technique et précise de Steve Asheim, les frères Hoffman balancent des riffs rapides et acérés, soutenus par les growls assourdissants de Glen Benton, conférant au tout une brutalité pure incontestable, à l’image de
Christ Denied ou When
Satan Rules, particulièrement entraînants.
Toutefois, malgré des compositions de très bonne facture,
Deicide propose un
Once Upon the Cross manifestement moins marquant que ses deux premières réalisations, laissant le goût d’une galette déjà entendue. L'album contient en revanche plusieurs hymnes comme son titre éponyme, When
Satan Rules His World,
Children of the Underworld, ou encore l'incroyable
Kill the Christians repris quasiment à chaque concert.
Once Upon the Cross balance donc des nouveaux missiles sans surprise, d’une qualité certes indéniable, sans toutefois se hisser au niveau des redoutables
Deicide &
Legion. Au delà, l’album confirme la ligne de conduite brutale et irréprochable de
Deicide, et forme avec les deux premiers efforts, la trilogie la plus intéressante du quatuor floridien, comblant dès lors et inévitablement toutes les brutes musicales acquises à sa cause.
Fabien.
J'ai toujours connu Once Upon à 28 min et Légion 29!:)
Bref, peut être un peu moins d'aura que les 2 premiers, mais définitivement le plus puissant et mieux branlé. Un véritable rouleau compresseur !
Mon préféré de DEICIDE....le commentaire de BEERGRINDER est le reflet de ma pensée.
J'adore la production de cet album mais ne possède pas l'ensemble d'hymnes du premier album hélas. Deicide se limite à Deicide pour ma part, la production du second m'avait freiné à l'époque et encore aujourd'hui.
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire