The Razors Edge

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17/20
Nom du groupe AC-DC
Nom de l'album The Razors Edge
Type Album
Date de parution 24 Septembre 1990
Labels Atco
Enregistré à Little Mountain Studios
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album1024

Tracklist

1.
 Thunderstruck
 04:52
2.
 Fire Your Guns
 02:53
3.
 Moneytalks
 03:45
4.
 The Razors Edge
 04:22
5.
 Mistress for Christmas
 03:58
6.
 Rock Your Heart Out
 04:06
7.
 Are You Ready
 04:10
8.
 Got You by the Balls
 04:29
9.
 Shot of Love
 03:57
10.
 Lets Make It
 03:32
11.
 Goodbye and Good Riddance to Bad Luck
 03:14
12.
 If You Dare
 03:11

Durée totale : 46:29

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AC-DC


Chronique @ =XGV=

21 Novembre 2009
AC/DC... Faut-il vraiment présenter ce groupe ? Rock n'Roll envers et contre tout, simple mais toujours efficace, nous ayant légué des titres légendaires tels que "Highway to Hell", pour n'en citer qu'un... Vraiment, il s'agit d'une formation qui a marqué le Hard Rock et même la musique en général. Qui n'a jamais entendu le nom d'AC/DC, aujourd'hui ? Chaque sortie d'album est un événement attendu par des fans dans le monde entier. Et pourtant, les Australiens reviennent de loin, après la perte d'un chanteur tout aussi mythique : le regretté Bon Scott. Contre vents et marées, le groupe a continué avec Brian Johnson au chant. Leur carrière aura commencé à attirer les controverses : pour certains ils auraient du s'arrêter à la mort de leur chanteur et la suite n'est qu'une parodie douteuse de leur passé... En 1990, le groupe revient avec The Razor's Edge, bien décidé à se faire plaisir, sans se soucier des mauvaises langues. Le jeu en valait-il la chandelle ?

Le disque démarre avec une intro assez longue à la guitare à laquelle viennent s'ajouter des "Thunder ! Thunder !" scandés, tandis que la batterie donne le rythme. La manœuvre est habile : elle plonge l'auditeur avec efficacité dans l'album, qui s'annonce sous les meilleurs auspices. Le même air de guitare est employé de l'intro à la chute de la chanson sans pour autant qu'on s'en lasse grâce au chant éraillé de Brian Johnson, très motivé et les riffs bien placés, qui font mouche. Puis vient l'heure du solo typique du groupe, et on repart sur quelques "Thunderstrucks" répétés, entrecoupés de quelques variations dans les paroles, puis enfin la chute, exploitant à nouveau, comme on s'y attendait, l'air de l'intro... Et c'en est déjà finit de la première chanson : un nouvel hymne d'AC/DC frôlant l'excellence... Et alors qu'il n'a entendu qu'une seule chanson, l'auditeur est déjà conquis.

Et à aucun moment le disque lasse. Chaque chanson comporte ce que l'on attend d'AC/DC : l'efficacité d'un Hard Rock endiablé, invitant à faire la fête et à ouvrir quelques fûts de bière pour une soirée en beauté. D'un bout à l'autre, cette ambiance festive ne lâche pas l'auditeur qui en a pour son argent. Et même si le rythme baisse un chouilla (un minuscule chouilla, histoire de chipoter) à partir de "Mistress for Christmas", on part de tellement haut que personne ne peut y trouver à redire.

AC/DC fait du AC/DC et c'est tout ce qu'on leur demande. Certains reprocheront le manque de renouvellement, les structures relativement simplistes... Ceux-là n'auront tout simplement rien compris au groupe et à sa philosophie. Et pour être franc, reprocher de la répétitivité à cet album serait faire preuve d'une certaine mauvaise foi. Entre "Thunderstruck" et la chanson titre, rien à voir, la première est plus rapide que la deuxième, qui met encore plus l'accent sur le côté "montée en puissance" de la chanson (quelle intro, vraiment, en Live, avec les cris de la foule, ce doit être un délice!) D'une manière générale, le groupe fait des efforts pour ne pas endormir l'auditeur et y parvient avec un succès indéniable.

Qu'on se le dise : AC/DC fait partie de ces groupes qui ne sont pas de simples groupes de Rock, mais qui sont une part de l'âme même du Rock et qui tiennent dans leurs guitares, leurs batteries, leurs voix, leurs basses tout ce qu'un Rockeur doit avoir à cœur pour faire de la bonne musique. Avec The Razor's Edge, AC/DC confirme son statut. Un très bon album, une excellente leçon de Rock and Roll à posséder au même titre qu'Highway to Hell... Merci AC/DC.

24 Commentaires

12 J'aime

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samolice - 14 Août 2012: C'était dit/écrit sur le ton de l'humour. Désolé de ne pas avoir été plus drôle.
largod - 18 Août 2012: et bien à Bercy, les boys envoyaient bien... donc à chaque concert, l'énergie qui va avec.
ELECTRICMAN - 30 Novembre 2014:

En ce dimanche, je suis bien parti pour une cure d'AC/DC, motivé par la sortie toute proche de "Rock Or Bust". Mais rien à faire, malgré les pépites qui composent ce skeud, je le trouve toujours plombé par "mistress...", "got you..." et "let's make it" et je n'aime pas la production retenue. J'ai vraiment une nette préférence pour celui qui suivit, à savoir "Ballbreaker".

tormentor - 30 Novembre 2014: Moi je le mettrais dans mes albums préférés d'Ac/dc car il y a mes mes chansons favorites comme Thunderstruck, Moneytalks et razor edge sinon les autres sans plus. Je le préfère bien plus que "ballbreaker" en tout cas qui m'a vite lassé à l'époque et que j'ai échangé assez vite. le dernier je ne me ferais pas avoir.
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Chronique @ dark_omens

17 Fevrier 2014

Un album très réussi qui aurait sans doute été bien meilleur encore épuré de ces quelques pistes maladroites...

Les Australiens d'AC/DC avaient clos ces calamiteuses années 80 par un Blow Up Your Video aux qualités contestables eu égards aux quelques versets fondateurs qu'ils avaient écrits autrefois. Un album qui toutefois demeurait suffisamment bon, ou du moins pas suffisamment mauvais, pour ne pas trop mettre en péril un statut plus aussi indiscutable que ça auprès de puristes aguerris. Il fallait néanmoins que le groupe réagisse et nous offre, enfin, un nouvel effort à la hauteur de cet incommensurable talent qui fut le leur autrefois. L'ambitieuse entreprise de reconquête allait elle être assurée en cette année 1990 fort de ce nouvel effort baptisé The Razors Edge?

L'entame de ce disque, au son d'un excellent Thunderstruck au préambule superbe où le groupe installe crescendo sa maestria soutenue par les mélodies virtuoses aux riffs somptueux d'Angus Young, démontrant son talent en des volutes nous évoquant subrepticement certains passages du titre Let There Be Rock, mais aussi d'un nerveux Fire Your Guns, nous ravis. Une très bonne première impression, malheureusement, gâché par une suite un peu moins séduisante. Le piètre Moneytalks aux intentions joyeuses malvenues après ces deux premiers assauts remarquablement intenses et réfléchis, est, en effet, décevant. Affublé, de surcroît, d'un refrain volontairement niais, il constitue un réel handicap pour ce disque. Tout comme d'ailleurs le très moyen Mistress for Christmas qui, en une sorte de titres aux accointances Blues agrémenté de sonorités festives succinctes rappelant la fête de Noël, nous frustre. Une déception éphémère puisque, fort heureusement d'autres très bons morceaux viendront nous combler (Rock Your Heart Out, Are You Ready, les très bluesy Got You By The Balls et Goodbye & Good Riddance To Bad Luck ou encore par exemple le splendide If You Dare).

L'étonnant The Razors Edge, à la noirceur inhabituelle pour ce quintette, vient, quant à lui, remarquablement nous surprendre. Tourmenté et ténébreux, cette chanson constitue l'une des plus atypiques que le groupe ait jamais composé.

Notons encore que bien que très empreint de Heavy Boogie Blues, de Rock et de Hard Rock, ce nouvel opus dévoile une facette très sombre des Australiens. De plus il nous propose aussi une vision plus âpre de la musique de ce collectif. Un aspect résolument plus "Heavy" mis en exergue par la voix particulièrement éraillée ici de Brian Johnson, par un mixage accentuant fortement l'aspect incisif des guitares de Malcolm et Angus Young, mais aussi par le jeu de batterie particulier d'un Chris Slade (ex The Firm, ex-Uriah Heep...) remplaçant ici, avantageusement, Simon Wright.

The Razors Edge est donc un album très réussi qui aurait sans doute été bien meilleur encore épuré de ces quelques pistes maladroites à l'irrévérence festive musicale manquant singulièrement de cohérence avec un ensemble tantôt Heavy Boogie Blues, tantôt intense, tantôt obscur et tantôt sérieux.

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largod - 20 Fevrier 2014: Merci pour le papier. Avis que je ne partage pas vraiment, surtout cet acharnement sur Moneytalks. Pour avoir vu le groupe à Bercy sur la tournée, ce morceau envoyait sévère en live. "Décevant", "refrain niais", on se croit revenu à la grande époque de Daniel Garcia... Je suis d'accord sur le nombre de titres : 12 c'est trop, 8 à 10 aurait suffit, cela valant pour toutes les galettes de cette époque. Et puis ne pas parler de la production de Bruce Fairbairn, l'envie du groupe de trancher avec l'étonnante décade des 80 manquent pour mieux juger un ensemble hétérogène mais plutôt bon. Du rock, du blues et cette pointe d'humour décapant dans les textes de Brian.
Eaque - 08 Avril 2014: Pour cet opus, je suis tout de même en accord avec la chronique. Evidemment, mettre 12 titres c'est toujours une chance de plus de s'tirer une balle dans l'pied, ce qui malheureusement arrivera mais les morceaux d'anthologie sont magnifique !
mechant - 24 Juillet 2019:

1er AC⚡DC acheté (à sa sortie) et quelle joie de le réecouter regulierement...cet album comme stipulé dans la chro se classe dans le haut du panier des australiens...ils sont revenus tres forts grace à cet album au combien energique et federateur.

Belle demonstration de hard rock....

 

tormentor - 03 Septembre 2022:

Moi je trouve cet album monstrueux ! Du pur hard rock très affûté, ce son de guitare très rock j'adore. Bizarre que vous trouvez la chanson Moneytalk naze, putain moi c'est une de mes préférées. Marrant tout ça, les goûts et les couleurs. 

The razors edge un de mes albums favori du groupe et en hard rock, aux côtés de back in black, Highway to hell pour ma part.

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Commentaire @ Kivan

01 Janvier 2004
Ah… AC/DC… le plus grand groupe de la planète… et celui qui m’a amener au metal…
Et ce n’est non pas sans émotions que je réinsère, tant d’année après, ce cd…
Alors, que dire de ce Razor’s Edge ?
Tout d’abord il date de 1990, et nous avons donc déjà Brian Johnson au chant, avec sa voix si caractéristique (que je trouve excellente mais qui rebute certain).
Ensuite, c’est peut-être l’album encore le plus joué du groupe, puisqu’il comprend notamment l’excellentissime Thunderstruck, avec son intro de deux minutes en tapping tout en crescendo, mais aussi la bien connue Moneytalks (devinez de quoi traite le morceau).
Mais en faites, si ces deux sont les plus connus, ce qui est sidérant avec AC/DC, c’est qu’en fait tous leurs titres sont excellents, je pense tout particulièrement à Razor’s Edge, dont l’album porte le titre, mais aussi Are You Ready for a Good Time, extrêmement entraînante et qui vous reste dans la tête en moins de deux…
En tous cas, cet album est un des mes favoris parmi l’immense discographie du groupe.

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metallos - 06 Mai 2006: Fan d'AC/DC depuis (pour moi)le grand "DIRTY DEEDS..."je confirme tes dires Kivan.
Ce "RAZORS EDGE" je l'attendais avec impatiente car un peu deçu de "BLOW UP YOUR VIDEO".
Il n'y a rien à jeter,son,production,compositions,chant,tout est bon.On ne peut s'empecher de taper la cadence à l'ecoute de cet album.
Il fait aussi parti de mes favoris.
megadje - 18 Avril 2008: Pour moi, qui suis grand fan, cela reste aussi mon preféré toutes les chansons sans exception sont d' enormes bombes !!! Un petit plus pour l' intro de The razors edge que je trouve tres legerement malsaine a souhait.Bref cet album est de l'enormissime AC-DC.
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