Power Up

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16/20
Nom du groupe AC-DC
Nom de l'album Power Up
Type Album
Date de parution 13 Novembre 2020
Produit par Brendan O'Brien
Enregistré à The Warehouse Studio
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album200

Tracklist

1.
 Realize
 03:37
2.
 Rejection
 04:06
3.
 Shot in the Dark
 03:05
4.
 Through the Mists of Time
 03:32
5.
 Kick You When You're Down
 03:10
6.
 Witch's Spell
 03:42
7.
 Demon Fire
 03:30
8.
 Wild Reputation
 02:54
9.
 No Man's Land
 03:39
10.
 Systems Down
 03:12
11.
 Money Shot
 03:05
12.
 Code Red
 03:31

Durée totale : 41:03

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AC-DC


Chronique @ dark_omens

24 Décembre 2020

Enfin réjouissant...

Pour beaucoup d’entre-nous, pour ne pas dire pour la plupart, AC/DC est une institution. Une entité qui a façonné les règles d’un genre donnant à des générations entières de musiciens une lumière à suivre alors qu’ils étaient perdus dans le noir. Un géant qui a accompagné des générations entières d’adeptes convaincus dans les meilleurs et les pires moments de leurs vies. Un trait d’union entre les générations et les classes sociales. Et pour beaucoup d’entre-nous, pour ne pas dire pour la plupart, rester critique à l’égard d’un être aussi familier et aussi respectable n’est pas toujours facile. Mais, franchement, soyons honnête s’agissant de leurs album studios, depuis ce Razor’s Edge sorti en 1990, il y a bien longtemps que Brian Johnson et ses acolytes ne nous ont pas enthousiasmé plus que le minimum syndicale. Et en vérité, si l’on excepte les honorables Ballbreaker (1995) et Stiff Upper Lip (2000) qui se sont imposés dans la douleur et sur la durée, voilà donc trente longues années qu’il nous faut souffrir les affres d’un manque assez consternant.

Oh bien sûr, sur scène le groupe sait toujours jouer de ses charmes pour nous séduire avec son catalogue d’autrefois.
Et son leader charismatique, Angus Young, sait toujours comment mener sa troupe en prenant des décisions tranchés qui ne manquent pas de faire réagir le petit monde du Hard-Rock. Virant les uns, prenant les autres, reprenant les uns, virant les autres, revirant les autres, reprenant les uns, cet agitation permanente entretient le mythe en braquant les projecteurs sur le groupe.
Et puis il y a ces disparations. Douloureuses mais inévitables qui, elles aussi, maintiennent nos esprits attentifs.

Des événements et des éléments qui pourtant, pour peu que l’on soit entièrement lucide, ne cache pas complètement ce désert qu’est devenue la créativité des Australiens ces trois dernières décennies.

Power Up est donc son dix-huitième album, dix-septième en Europe. Il sort en cette année 2020 si particulière.

En premier lieu commençons par faire un état des lieux des forces en présence et saluons le retour de Brian Johnson derrière le micro et celui de Phil Rudd derrière les fûts. Bien évidemment Stevie Young continuera à officier comme guitariste rythmique à la place de son oncle qui nous a quitté en 2017. Cliff Wiliams, pourtant démissionnaire, assurera la basse et, bien entendu, l’indéboulonnable trublion, Angus Young, poursuivra son œuvre diabolique armé de sa Gibson SG. La fine équipe en somme.

Comme à son habitude depuis quelques temps déjà AC/DC se contente de nous offrir un album manquant d’allant où seul un excellent, et étonnant, Demon Fire vient bousculer tout ça. Voguant sur un rythme de sénateurs le groupe distille, en effet, son art de manière tranquille. Sauf qu’AC/DC n’est pas n’importe qui. Sauf que fort de son talent, et de son expérience, il parvient à nous séduire. Du moins ici. Et ce d’autant plus que cette fois, la magie opère se conjuguant à une inspiration quelque peu retrouvé. Enfin.

Entendons-nous bien, Power Up n’est pas, et ne sera sans doute jamais, un album capable de se hisser à la hauteur d’un Back in Black, Highway to Hell ou même d’un Let There Be Rock mais c’est un disque honnête de Hard Rock Boogie Blues que, contrairement à d’autres des Australiens, on ressortira avec plaisir. Des pistes comme Realize, Shot in the Dark, Kick You When You're Down, Witch’s Spell ou encore, par exemple, Code Red sont, en effet, sans être incontournables, de bonnes factures. Ce qui, lorsqu’on connaît les déboires artistiques que traversent le groupe ces derniers temps, n’est déjà pas si mal. Ajoutez à cela ce Demon Fire déjà évoqué très intéressant, au démarrage vif et tendu qui n’est pas sans nous rappeler Whole Lotta Rosie, et l’on obtiens un opus pas grandiose mais très fréquentable.

Loin de sa maestria d’autrefois, les Australiens d’AC/DC, avec ce Power Up, retrouvent tout de même un peu de brio. Cet album, sans être totalement indispensable, aura, en effet, suffisamment de qualités pour redonner quelques couleurs à un vétéran qui, ces derniers temps, était d’une pâleur assez inquiétante. Et on ne peut que s’en réjouir.

19 Commentaires

37 J'aime

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bad4god - 04 Janvier 2021:

Après avoir lu moi aussi cette belle chronique, je n'ai q'une envie, courrir me le procurer

 
ebelectricite - 06 Janvier 2021:

Oui, c'est vrai, une chronique difficile à écrire sur un groupe tel qu'ACDC, mais elle est très bien faite.

Et je te rejoins sur plusieurs points, bien que les albums précédents ne soient pas mauvais, je pense que c'est le meilleur depuis Razors edge, mais il n'égale pas un Highway to hell ou un Back in black (pas loin quand même!!!)

J'écoute cet album en boucle, et j'ai du mal à trouver un morceau qui fait défaut!

C'est une belle surprise sachant les déboires de ces dernières années, j'ai cru la bande à Angus morte définitivement...

Les dinosaures ont la peau tenace, pour notre plus grand plaisir.

J'ai hâte de les revoir sur scène, et de pouvoir y emmener mes garçons, fans de métal, afin qu'ils découvrent ce groupe légendaire qui force le respect...

ELECTRICMAN - 12 Janvier 2021:

que ça fait du bien de les retrouver à ce niveau (même si je zappe systématiquement "rejection" et "wild reputation que je trouve vraiment faiblards comparé au reste), un vrai best of de leur carrière avec certains moments qui rappellent "the razors edge", "back in black", "ballbreaker" ou "powerage". Si c'est le dernier, ce serait une belle conclusion.

mechant - 12 Novembre 2021:

Cet album vieillit très bien sur la platine et montre 1 AC/DC en forme (plus vraiment jeunes les aussies). Bel album pour 1 retour inespéré... 

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Commentaire @ obeone

24 Décembre 2020

A mon sens l'album de l'année 2020 qui marque le retour triomphal de Brian Johnson

Power Up est le 17ème album studio d'AC/DC. Il est sorti le vendredi 13 novembre 2020, tout un symbole, et en pleine crise sanitaire mondiale, liée au Covid-19. Une sortie six ans après Rock or Bust, autant dire que cet opus était attendu, surtout depuis tous les évènements qu'a subi le groupe.

Tout d'abord les problèmes de santé très importants de Malcom Young annoncés en 2014. Le remplacement de Brian Johnson souffrant de problèmes auditifs, par Axl Rose le chanteur des Guns n' roses en 2016, pour la tournée des stades européens. Le décès de Malcom Young le 18 novembre 2017 à l'âge de 64 ans. Le départ de Phil Rudd après l'album "Rock or Bust" suite à des problèmes de justice, l'empêchant de participer à la tournée et où il fut remplacé par Chris Slade. On retrouve donc la même formation qu'en 2014 pour l'album Rock or Bust, c'est à dire Angus Young à la guitare solo, son neveu Stevie Young à la guitare rythmique, Phil Rudd à la batterie, Cliff Williams à la basse et le retour tant espéré de Brian Johnson. Le producteur reste Brendan O'Brien comme pour Black Ice sorti en 2008 et Rock or Bust. Deux morceaux ont été dévoilés avant la sortie officielle, tout d'abord le morceau "Shot in the Dark" et "Realize".

A mon sens ce nouvel album est très réussi et il marque une vraie détermination à perpétuer l’œuvre en hommage à Malcom Young. Shot in the Dark deviendra rapidement un classique et Realize est le morceau qui ouvre l'album. Que dire de cette galette que je viens de poser sur ma platine vinyle ? Je dirais que c'est du pur AC/DC, avec une super production, des riffs efficaces. Un Brian Johnson au sommet de sa forme et surprenant, comme sur le morceau "Demon Fire" par exemple. Le son est parfait et reste authentique comme AC/DC sait si bien le faire. La base rythmique malgré l'absence de Malcom reste cliniquement efficace ! De bons refrains repris en chœurs, sans que cela soit "commercial". Angus Young est présent avec de bons solos sans être démonstratif, il laisse cela pour la scène. L'album est un bel hommage à Malcom. C'est certain, ils ne changent rien et c'est justement ce qui plaît ! Ils restent eux-mêmes malgré les modes ou les tendances, Angus continue de jouer sur sa Gibson SG sans pédale sans artifice, et c'est terriblement efficace. Certainement le plus grand groupe de hard rock et à ce jour 47ème année d'existence, rien que ça !

Maintenant, on attend que le Covid-19 permette de les revoir rapidement sur scène.

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ELECTRICMAN - 12 Janvier 2021:

très bon album en effet, le meilleur depuis "ballbreaker", inespéré.

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