The Glorious Burden

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17/20
Nom du groupe Iced Earth
Nom de l'album The Glorious Burden
Type Album
Date de parution 12 Janvier 2004
Labels Steamhammer
Style MusicalHeavy Thrash
Membres possèdant cet album372

Tracklist

DISC 1
1.
 The Star-Spangled Banner
 01:13
2.
 Declaration Day
 05:00
3.
 When the Eagle Cries
 04:07
4.
 The Reckoning (Don't Tread on Me)
 04:56
5.
 Greenface
 03:02
6.
 Attila
 05:36
7.
 Red Baron - Blue Max
 04:05
8.
 Hollow Man
 04:26
9.
 Valley Forge
 04:46
10.
 Waterloo
 05:49
11.
 When the Eagle Cries (Unplugged)
 03:34

Durée totale : 46:34



DISC 2 - "GETTYSBURG (1863)"
1.
 The Devil to Pay
 12:13
2.
 Hold at All Costs
 07:06
3.
 High Water Mark
 12:35

Durée totale : 31:54

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Iced Earth


Chronique @ =XGV=

08 Juillet 2009
The Glorious Burden est un de ces albums très risqués, ceux qui, quoi qu'on fasse seront mal reçus par toute une partie des fans et pour cause : Matthew Barlow, leur chanteur irremplaçable et symbolique a décidé de quitter le groupe. Dans ces cas-là, trouver un remplaçant digne de ce nom est un casse-tête et lui faire une place dans le groupe est encore pire et quand le petit nouveau a une voix différente de son prédécesseur, les compositions s'en ressentent également, ajoutant au dépaysement. Cet album est un nouveau défi pour Jon Schaffer et sa bande.

Alors, ce remplaçant, que vaut-il ? Eh bien, à vrai dire ce n'est pas n'importe qui puisque le groupe a pu s'offrir les services de Tim "Ripper" Owens, fraîchement débarqué de Judas Priest. Si sa performance avec ces derniers avait laissé à désirer, il semblerait ici qu'il ait enfin trouvé un groupe avec qui il se sent bien. Bon, relativisons : sa prestation n'est pas toujours au top et parfois son chant sonne un peu creux, un peu comme si il ce qu'il chantait ne l'intéressait pas plus que ça. Heureusement, la majorité du temps, il s'en sort avec les honneurs, mais l'absence de Barlow se fait malheureusement sentir. Les deux chanteurs ne jouent pas dans le même registre et ça se sent tout au long de l'album. On peut saluer le courage de Jon Schaffer de ne pas avoir céder à la facilité, mais certains ne verront pas ça d'un bon œil et cracherons sur l'album juste pour ça... Erreur fatale de leur part.

Avant de critiquer la voix, ils devraient se concentrer un peu sur les compositions. Certes, toutes ne valent pas le détour du fait que, comme annoncé dans l'introduction, il faut adapter la musique d'Iced Earth à la voix de Tim Owens. Ils se sont donc tâté, ont fait des expériences et toutes ne sont pas heureuses, comme Red Baron/Blue Max, au riff intéressant, mais au refrain bancal. Après, il ne faut pas s'arrêter au manque d'inspiration variables de certaines car d'autres sont de vrais bijoux : écoutez le terrible Attila et son atmosphère rendant parfaitement l'image des invasions barbares, c'est une des meilleures preuves que le groupe a encore des choses à dire. Et si cela ne suffit pas aux détracteurs, ils restent la nouvelle trilogie sur laquelle se termine l'album.

Il s'agit ni plus ni moins d'un coup de génie de la part de Jon Schaffer. Elle est annoncée par la pochette, qui d'ailleurs donnait déjà le ton de l'album : des soldats de la Guerre de Sécession pris dans une lutte sanglante... Car cette trilogie décrit précisément les événements de la bataille de Gettysburg, en 1863. Si vous êtes resté sur votre faim jusque là, les trois dernières chansons ( qui n'en font qu'une ) vous enchanterons nécessairement, pendant une bonne demi-heure. Car pas de demi-mesure, Jon Schaffer n'a pas hésité à allonger au maximum le concept et c'est tant mieux car si les passages chantés sont particulièrement épiques, les passages musicaux le sont tout autant. Et non content de jouer avec ses compères, le leader a en plus ajouté une partie jouée par l'orchestre philharmonique de Prague. C'est discret, mais ça ajoute une touche traditionnelle, qui nous plonge plus profondément au cœur de l'histoire. Et n'oublions pas le travail de Tim Owens : Gettysburg lui correspond tout à fait et livre une prestation exceptionnelle qui montre enfin à quel point il est doué pour le chant.

Vous entendrez sans doute des mauvaises langues vous dire les pires horreurs au sujet de The Glorious Burden, mais ne les écoutez pas car démonter cet album, c'est vraiment faire preuve de mauvaise fois car il comporte de nombreuses qualités. Bien entendu, il marque un tournant et est résolument un album de transition, d'où ses faiblesses qui peuvent décevoir, mais après une ou deux écoutes, on en saisit enfin toute sa portée et au fond, ce n'est qu'une introduction à une nouvelle époque d'Iced Earth, alors pas la peine de hurler que le groupe est mort, bien au contraire.

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Goneo - 04 Janvier 2024:

Aucun problème avec ce changement de chanteur, même si j'aurais préféré Barlow, donnant plus de personnalité et une meilleur entité à Iced Earth.
Tim Owens est très bon, une variété de chant incoyable. Pouvant vraiment faire vivre un récit comme partir dans chant typique heavy, voir du type Manowar.
Autre album concept... un gros pavé, compliqué à écouter d'une traite. Mes premières écoutes ne sont pas folles...
J'emplois une autre méthode, on va découper l'album pour mieux approfondir. Mouais... on est loin d'un Dark Saga ou d'un Something Wicked, où sont nos supers riffs heavy thrash ? nos super mélodies?.
On est ici plutôt dans le conte, on vit une histoire sous forme heavy metal. La trilogie de fin est pas mal, ya des beaux arrangements, mais bordel ! il ne s'y passe pas grand chose ! sur The devil to pay, ya 3 pauvres parties, sur 12min ! putain qu'est ce qu'on est loin d'un Travel in Stygian. Hold at all cost bon... on s'ennuit et .... allez je m'arrette là.

Merci pour la chro.

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Chronique @ mattpriest

27 Fevrier 2008
Il y des albums comme ça qui sont spéciaux dans la vie d’un groupe. En l’occurrence, celui-ci traite de l’histoire des USA et de la bataille de Gettysburg !!! Un concept album, et oui !!!

Cependant, le leader du groupe, Jon Schaffer, nous avais un peu caché que l’histoire était importante pour lui, mais qu’à cela ne tienne. Après un Horror Show assez décevant quand même, revoici Iced Earth mais sans Matt Barlow !!! Et oui c’est un fait, les inconditionnels du chanteur rouquin seront un peu déçus, mais son remplaçant est plutôt pas mal ! Après quelques années en temps que chanteur au sein de Judas Priest, revoici Tim Owens et sa voix si particulière.

D’abord il y a deux CD, ce qui est une première pour le groupe, mais commençons par le premier...

Tout commence avec l’hymne américain repris par le groupe et ça fait son petit effet quand même. Ensuite, des musiques avec des riffs assez puissants ; certains restent plus que d’autres dans la tête, mais il n’y a plus de gros riffs poussifs dont le groupe a usé lors de ces derniers opus. Malheureusement, c’est un aspect que l’on remarque très bien, même si lors de certaines musiques, on entend un peu le son du groupe, comme lors de "The Reckoning" ou de "Waterloo". C’est une certaine évolution, qui fait appel à plus de mélodie et d’instruments en arrière plan, comme les claviers, les flûtes, les guitares acoustiques. Jon Schaffer a en effet fait appel à un orchestre philharmonique. Même si vous avez eu ou avez encore des appréhensions envers cet opus, il ne faut pas.

Les musiques sont plus portées vers la mélodie, avec une batterie toujours aussi bien maîtrisée, avec des contretemps et pas d’abus avec la double grosse caisse comme avant. Il y a plus de place pour un champ aigu dont Ripper Owens sait très bien user. Et ces parties sont vraiment puissantes de part la voix, mais aussi les mélodies qui l’accompagnent avec claviers la plupart du temps, comme sur "Declaration Day". L’album est porté sur l’histoire et ça se ressent.
Mais certaines musiques semblent manquer de quelque chose, une certaine puissance dans la rythmique, comme l’entend sur "Green Face" ou "Red Barron/Blue Max", ou, même si la voix est encore puissante, la batterie semble rester en retrait, les riffs sont là mais manquent de rythme. On n’arrive pas à accrocher. Ce CD finit néanmoins en trompette avec un des meilleurs morceaux, "Waterloo". Ici, beaucoup de jeux avec les mélodies et notamment celles de bruits de canons, et de guitares qui ne manquent pas de rythme cette fois-ci.

On remarque à la fin de l’écoute de ce premier CD qu’il y a plus d’effet et la musique est comme liée avec les petits détails sonores comme les coups de canons, les bruits d’explosions, etc.

Mais voyons maintenant ce deuxième CD : trois morceaux, plus d’une demi-heure de musique... Encore là, ça étonne, mais vous allez voir que c’est différent. Ce CD ne traite, de part les paroles, mais aussi dans la musique, que de la bataille de Gettysburg.

On commence avec de la cornemuse, des bruits de tambour militaire, et des violons. Les trois morceaux se suivent sans grande interruption. Si vous avez le livret sous les yeux c’est encore mieux, car l’ami Schaffer a mis des notes par rapport aux éléments musicaux que vous entendez. En effet, les morceaux suivent une chronologie et je dois dire que c’est très attractif, car ici, contrairement au CD précédent, comme il n’y a pas d’interruption, il y a plus de puissance dans la musique. Les riffs sont plus puissants et en rythme avec la mélodie, on retrouve même des semblants de gros riffs. La batterie joue avec cette mélodie et les parties avec la ride et de contre-temps sont vraiment bien maîtrisées. Tout au long de ces trois morceaux, on retrouve de nouveaux éléments sonores comme des tirs de fusils, des bruits d’épées qui s’entrechoquent, des canons, des trompettes, des violons, et même des cris de personnes pour simuler la guerre. Tout cela avec des guitares mélodiques de toute beauté, des solos moins présents mais aussi sublimes, en suivant la mélodie.

Et ici, même si vous n’aimez pas le nouveau chanteur présent sur cet opus (je sais qu’il y en a) et bien, vous ne pourrez qu’entendre la voie très caractéristique, avec des parties aussi bien aiguës que graves. Le chanteur montre ainsi tout son talent, et on a vraiment l’impression qu’il vit la musique. Mais si vous avez l’oreille fine, vous entendrez un couplet chanté par Matt Barlow. En effet, il a collaboré un peu à la réalisation de l’album.

Et à la fin, vous finirez par une touche mélodique avec une sublime partie de violon.

Pour résumer, cet album est quand même bon. Un changement assez brutal par rapport aux précédents opus qui en a dissuadé plus d’un mais on peut dire que Jon Schaffer a fait un truc pas mal. Certes, le premier CD est un peu moins accessible mais je vous conseille quand même de l’entendre. Plus vous allez écouter l’ensemble de ce double album et plus vous allez apprécier le deuxième CD, avec beaucoup plus de puissance et d’effets sonores remarquablement mis ensemble. Et c’est ce qui fait aussi l’intérêt de ce deuxième CD. Un opus pour les fans du groupe, et les fans de musiques symphoniques et d'albums concept.

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sargeist - 27 Fevrier 2008: Un album de transition, Ripper chante bien... mais y'a pu Matt. Et ca me gêne, désolé. Il reste que "Gettysburg" est superbe. Quelques titres bouche trous tout de même.
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Chronique @ Ebrithil

22 Juillet 2009
Comme je l'avais prévu, je me mets avec cette chronique à une écriture plus régulière, et surtout ne se focalisant plus sur les albums sortis "récemment" comme je l'ai fait jusqu'ici .Et après mûre réflexion, c'est tout naturellement que mon choix "d'inauguration" s'est porté sur The Glorious Burden.
Pourquoi ?

Premièrement, parce que cet album m'a permis de découvrir le chanteur qui est aujourd'hui ma référence en matière de chant heavy, j'ai nommé Tim Ripper Owens. Ensuite, parce qu'il est tout particulier dans la carrière de ce groupe que j'apprécie tant, Iced Earth... et surtout, parce qu'il est selon moi un de leurs tout meilleurs albums.
Commençons donc cette chronique ...Que dire donc, de The Glorious Burden ? Premièrement, qu'il est également une sorte d'"album-concept" sorti du cerveau foisonnant (à l'époque) de Jon Schaffer : chaque chanson se centre sur un thème illustrant ici une bataille (Waterloo, Valley Forge, la fresque Gettysburg), évoquant là un personnage célèbre (Attila, Greenface, Red Baron/Blue Max) ou encore un événement, qu'il soit historique (Declaration Day) ou bien plus récent (When the Eagle Cries, dont le patriotisme nous parle des événements du 11 septembre 2001).

Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ce sentiment "guerrier" est bien présent sur l'album, notamment grâce à l'interprétation fabuleuse de Tim Owens (non, vous n'échapperez pas à un peu de subjectivité sur ce point, mes excuses ...), nous délivrant à la fois une puissance dont la montée progressive est purement jouissive (Declaration Day, tuerie imparable), dont les montées dans les aigus ridiculisent de lyrisme le Rob Halford des 10 dernières années (la correction Red Baron/Blue Max), mais capable également d'accalmies fort convaincantes et ce bien que l'émotion ne soit certes pas le point fort du bonhomme.

Mais assez louangé Owens, car il n'est assurément pas seul sur l'album. Et musicalement, The Glorious Burden voit Iced Earth durcir sensiblement le ton : un nombre de morceaux up-tempo bien plus élevé que sur Something Wicked This Way Comes et Dark Saga, un chant accompagné de riffs plus rentre-dedans (ce au prix d'une perte claire de technicité, les rares soli étant critiquables ...) et une batterie qui privilégie la double-pédale de façon légèrement abusive il faut parfois l'avouer (non pas que la double-pédale en elle-même me dérange, mais Iced Earth qui privilégiait autrefois le côté heavy de sa musique semble ici laisser s'exprimer son côté power/thrash).

Résultat ? Hé bien, on peut voir ce résultat de 2 façons différentes :
-Le verre à moitié plein, qui consiste à se dire qu'Iced Earth ne signe ici aucun morceau peu accrocheur : chaque titre est taillé pour la scène, fait pour le headbang, fait pour chanter (en s'efforçant désespérément de monter aussi haut que Owens, et Dieu sait que j'ai essayé, résultat, des heures d'aphonie pure et simple).
-Le verre à moitié vide, qui lui voit surtout la simplicité apparente de l'album (nous parlons là de musique, car les textes eux sont toujours aussi fouillés), le manque de plans techniques comme on en trouvait sur les précédents albums, le manque d'ambiances, de mélancolie inhérentes à toute sortie d'Iced Earth auparavant (pas de titre à la Damien, A Question of Heaven ou Pure Evil).

J'ai choisi la première option et je l'assume à 100%. Je ne me lasse pas de The Glorious Burden, et encore moins de ce monument musical qui referme l'album : Gettysburg. 32 minutes nous contant cette bataille qui, les spécialistes de la Guerre de Sécession le savent, n'avait aucun intérêt stratégique à proprement parler... mais n'en a pas moins fait des milliers de victimes. Musicalement, cela nous donne des passages heavy en diable qui voient un Owens en état de grâce nous asséner des cris dont il a le secret (Devil to Pay) mais également des passages plus posés (Hold at All Costs et la fin, terriblement émouvante, de High Water Mark : pour les anglophiles, les paroles prennent aux tripes) accompagnés d'un orchestre philharmonique n'ayant apparemment servi que sur ce "triple morceau" (il est officiellement présent sur tout le reste de l'album mais n'en reste pas moins très effacé, malheureusement).
Cette chronique se veut épurée pour un album qui ne l'est pas moins... laissez-vous juste porter par cet album selon moi éblouissant. Quitte à oublier que c'est du Iced Earth pour mieux l'apprécier...

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Commentaire @ MetalAngel

20 Mai 2005
Les conflits internes dans les groupes ne sont pas rares et se créent pour différentes raisons. Iced Earth n'a pas fait exception...Celui qui a secoué Iced Earth avait pour origine le manque de motivation. En effet, Matthew Barlow, le précédent chanteur et légende vivante du heavy métal ricain, perdait de plus en plus l'envie de continuer dans le style prodigué par Jon Schaffer et ses acolytes. Et cela se répercutait sur la création et l'inspiration.Le dernier album des américains, 'Something Wicked', malgré de bonnes compos, n'était pas ce que le groupe a enregistré de meilleur. Conséquence : l'imposant et nerveux Jon Schaffer s'est énervé et a expulsé Matthew, tout joyeux de se barrer...Le combo est, donc, parti en quête d'un nouveau vocaliste et, comble de la chance, Tim "ripper" Owens, frontman de Judas Priest s'est également fait expulser par les britanniques en raison du retour imminent de Rob Halford. Il était libre pour remplacer au pied levé Barlow. Dans la foulée, Iced Earth enregistre un nouvel opus, le fabuleux 'The Glorious Burden'. Entrons de suite dans le vif du sujet : la passion dévorante de Jon pour l'histoire de son pays (et pas seulement!) est ici étalée au grand jour! Aprés un clin d'oeil à sa passion avec "1776", sur le précédet disque, Jon nous narre ici chaque grande guerre qui a divisée ou réunie l'Amérique et, aussi, les grands personnages qui ont marqué l'Europe de leur empreinte. Le disque commence trés fort avec "Declaration Day", un titre puissant, non seulement grâce aux riffs destructeurs de mister Schaffer, mais, également, et, surtout, grâce à la voix heavy de Owens. Une des chansons les plus marquantes et enchanteresses de ce disque. Deuxième compo, qui n'a rien à voir avec l'histoire (quoique si, quand même...), la magnifique ballade "When The Eagle Cries", hommage aux victimes de l'attentat apocalyptique et horrible qui a frappé les USA en plein coeur le 11 septembre 2001. Personne n'oubliera jamais ce jour si sombre de l'histoire de l'humanité. Les larmes ne peuvent que couler en écoutant ce titre...Les titres suivants, "The Reckoning (Don't Tread On Me)", le premier single de l'album, et "Attila", sont des titres puissants, qui mettent bien en valeur l'organe vocal du ripper...Aussi fort que "Declaration Day", mais, un peu plus faible sur certains points, ces deux titre méritent bien notre attention. "Red Baron, Blue Max" est une pure tuerie!! Vocaux suraïgus, hargne dans les riffs, double pédale de rigueur : thrashy à souhait!
Les autres titres : "Hollow Man", "Waterloo" et "Valley Forge" sont trés bons, sans être excellent. La véritable arme de headbanging massif est sans aucune hésitation l'épique et merveilleux "Gettysburg (1863)", un morceau de 32 minutes!!!! Il se scinde en trois parties, toutes plus métal les unes que les autres : "The Devil To Pay", qui débute par l'hymne américaine, et qui introduit la génése de cette bataille, qui fit prés de 50.000 victimes en 3 jours...Riffs agressifs, ligne vocale puissante...Suivent "Hold At All Costs", qui développe le déroulement du second jour, et, enfin, "High Water Mark", dont la principale particularité est l'apparition en lead vocals de Jon Schaffer, dans le personnage de Longstreet, l'ennemi juré de Lee, interprété par Owens..."Gettysburg" est un vrai joyaux, une perle qu'il faut absolument avoir écouté une fois dans sa vie de métalleux!!
Si vous n'êtes pas encore l'heureux propriétaire de ce chef d'oeuvre, précipitez-vous chez votre disquaire et faites-vous plaisir!

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kayhman - 09 Juin 2006: Cette chronique donne l'eau a la bouche... Mais j'ai un peu peur de l'acheter j'avoue, j'adorais vraiment la voix de l'ancien vocaliste, et j'ai un peu peur d'etre déçu car les voix suraigues ne m'attirent pas vraiment.
Le changement est il choquant??
Cyrus - 18 Juillet 2007: Heu...je ne crois pas que "l'ennemi juré" de Lee soit Longstreet (lui-même général sudiste et subordonné de Lee) mais plutôt le nordiste Grant, commandant en chef adverse...
rattnroll - 28 Décembre 2008: oui heureux propriétaire de ce chef d oeuvre ...Owens et schaffer un duo parfait!!
amonamarth78 - 29 Avril 2009: Gettysburg et son final est un véritable chef-d'oeuvre mais révisez votre histoire les gars. Longstreet n'était autre que le subordonné de Lee, il était en total désaccord avec l'assaut sur Cemetary Hill mais Lee ne l'a pas écouté et il a fait chargé les hommes du général Pickett (qui est resté en retrait ce planqué et qui dira plus tard "Cet Homme a massacré mes hommes") Au milieu de "High Water Mark" on peut entendre les paroles d'Armistead, le général sudiste tombé avec ses hommes lors de l'assaut. Quand à Grant, ce n'est pas vraiment l'ennemi de Lee à ce moment là puisqu'il esr sur le front ouest en train de faire le siège de Vicksburg au même moment. C'est le général Meade qui commandait les soldats de l'union à Gettysburg.
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Commentaire @ Stench

26 Juin 2004
L’actualité du metal extrême étant assez morne, je me penche sur des styles plus accessibles . De plus j’attendais beaucoup de ce nouvel Iced Earth, ce n’est donc que justice ! Alors qu’en est-il ? Pour être honnête, la première écoute m’a un peu laissé de marbre, à mon grand désespoir… Mais ce n’était qu’une question de temps, et les titres tournant sur ma hi-fi ont vite fait de se graver dans mon crane, au point que, mine de rien, cet album est devenu mon préféré du groupe ! Tous les éléments propres à la formation américaine sont présents, les riffs surpuissants (« Greenface »), les refrains bétons (« The Reckoning »), les power ballades (les superbes « When the eagle cries » et « Hollow man »), bref le fan ne sera pas déçu. Et que dire des performances du fraîchement débarqué Ripper Owen… ok, je suis un grand fan du gars, mais là j’ai particulièrement adoré son travail ; il semble en effet beaucoup plus à l’aise qu’avec Judas priest, et nous offre une palette vocale impressionnante ! Je pense vraiment que le groupe a gagné avec ce changement ! Et si je vous dis que le meilleur est à venir ? Eh ben oui, la grosse claque vient du deuxième cd, grande fresque nous narrant la bataille de Gettysburg (hum, Gettysburg, bien sûr, c’est… bon…faisons semblant de savoir de quoi il s’agit…une ville !), trois titres pour trente minutes de bonheur, des compositions impeccables relevées par un orchestre symphonique au complet ! Magistral, époustouflant, d’une telle richesse qu’on en vient presque à passer l’éponge sur le fait que les rares solos sont plus que moyens…merde, on va pas chipoter, non !?!

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backtothe80s - 13 Juin 2014: Je découvre ce groupe avec cet album, moi qui passait à côté depuis des lustres, maintenant je vais ratrapper le temps perdu. Eh oui on ne peut pas être partout, le métal et un monde si vaste qu'une vie est peu de chose face à la découverte de ce monde.
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