Arrivé à son cinquième album,
Iced Earth n'avait plus rien à prouver. Ses prédécesseurs s'étaient enchaînés, à chaque fois différents, à chaque fois réussis. Le fan ne se faisait don aucun souci en l'achetant.Comme à chaque album, on retrouve les riffs tranchants de Jon Schaffer, le leader du groupe. Cette marque de fabrique fait toujours son effet et dès
Burning Times, on est lancé dans un album à nouveau de bonne qualité. Si le style est conservé, ce n'est cependant pas un prétexte pour répéter ce qui s'était fait sur les autres albums. Le renouvellement vient cette fois de la variété des compositions. Certains diront qu'elles l'étaient déjà sur le premier album, mais il faut tout de même préciser que cette fois, l'ensemble paraît bien mieux structuré, tout a été pensé pour que le tout soit homogène. Ainsi, on passe par exemple d'un morceau calme comme "Watching over Me" ( dédiée au meilleur ami de Jon Schaffer, décédé dans un accident de moto ) à "Stand Alone", titre rapide et agressif sans qu'aucun contraste ne vienne choquer nos oreilles et pourtant, la différence de ton est énorme, ce qui ajoute du mérite à l'album. Au milieu de toutes ces chansons se trouve également l'instrumental 1776, imaginatif, rythmé, un bon moment avant de repartir sur une nouvelle chanson mélancolique (
Blessed Are You. ) Et bien entendu, le chanteur Matthew Barlow est toujours fidèle au poste et nous livre une prestation au diapason des compositions, évoluant entre un chant au ton haineux et de tristes complaintes emplies d'un lyrisme digne des plus grands chanteurs. Autre chose intéressante à noter : les trois dernières chansons forment une trilogie, trilogie qui donnera naissance aux deux derniers albums en date du groupe et au concept "Something Wicked" d'où le titre de l'album est tiré. Les trois chansons traitent donc de la même histoire, mais jamais tout à fait sur le même ton. Et bien entendu, elles sont très bonnes, imaginatives, parfaitement adaptées au style du groupe... Clore un album sur une trilogie, c'est bien, mais c'est encore mieux si elle est de qualité et variée, non ? On retiendra la relative lenteur mélancolique de
Prophecy, qui sert d'introduction, avant une accélération au ton apocalyptique dans Birth of
The Wicked, qui ouvre sur le long et terrible The Coming
Curse : intro au piano, puis nouvelle accélération apocalyptique, avec un chanteur et des musiciens au top de leur forme, le tout se concluant sur des choeurs, qui laissent à l'auditeur un peu de l'ambiance de cette trilogie très réussie.Encore une fois,
Iced Earth frappe fort avec ce nouvel album dont on a du mal à dire du mal tellement il est créatif et typique du groupe sans donner une seule fois d'impression de déjà vu.
Ha la la le live à l'Elysée montmartre,3 heures de show intenses et magiques.
Une perle cet album. Non un diamant !
L'album qui m'a fait connaitre Iced Earth le voici. ET quel album !, j'adore l'alternance des titres puissants et des ballades. D'ailleurs leurs ballades (ou semi) sont vraiment top, et la trilogie de fin est monstrueuses. Un super opus.
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