Voici le deuxiéme opus du groupe américain emmené par le charismatique Jon Schaffer ! Et déjà on sent des changements dans la musique du combo !
En effet cet opus fait désormais partie des classiques du genre et du groupe, avec entre autre «
Something Wicked This Way Comes » ou encore «
The Dark Saga » !
On retrouve ce son particulier au groupe qui à su imposer sa griffe au fil du temps : des riffs puissants, poussifs et parfois saccadés et gras avec des parties mélodiques. Mais malgré cela, on retrouve dès la première musique, «
Angel’s
Holocaust », un clavier avec des chœurs pour une montée en puissance de la mélodie, ce qui donne le ton à l’album. Et oui, c’est là une certaine différence avec le premier opus : ici, il y a plus de place pour des mélodies et plus de parties acoustiques, avec quelques apparitions de claviers par-ci par-là.
La batterie est très bien maîtrisée, avec une double grosse caisse rapide et efficace qui suit parfois les guitares comme sur la chanson éponyme «
Stormrider » ou « Travel In Stygian ». Les contre-temps sont bien maîtrisés également et on retrouve des roulements à la caisse claire en accord avec la mélodie qui donne encore plus l’effet de puissance. Une alternance avec des introductions des morceaux entre gros riffs et claviers, et guitares acoustiques pour marquer des pauses font que cet album est très varié dans sa composition. On retrouve ces intro acoustiques sur «
Stormrider ». Mais on ne les entend pas simplement lors des introductions ; en effet, il y a deux morceaux complètement acoustiques et instrumentaux en accord avec les mélodies des musiques, comme « Before The Vision » et « Reaching the
End ». Les morceaux comportent des solis rapides et mélodiques à souhait, ainsi qu’une rapidité d’exécution, à la guitare, grandissante.
Amenés par un chant correct, avec des parties plus aiguës. On sent qu’il faudrait un peu plus de puissance à certains moment, mais il y a quand même plus de puissance que sur le précédent album. On peut retrouver des chants aigus ou graves en arrière grâce à des chœurs pour le suppléer. On entend également quelques effets sur la voix pour, justement, combler le manque de puissance sur certaines parties aiguës. Voici peut-être un des seuls points faibles de cet album. Le groupe semble monter en puissance au fil des musiques : des parties plus mélodiques, des riffs plus rapides et étouffés si particuliers, et plus de maîtrise de ces éléments.
Et c’est là que le changement apparaît, en particulier sur la dernière chanson (la plus longue de l’album) « Travel In Stygian » : il y a une montée en puissance des guitares, avec une rapidité plus flagrante. Mais aussi l’alternance avec des parties acoustiques et d’autres électriques ainsi que des solis plus longs et variés, avec des tendances à suivre les mélodies en arrière, qui sont plus fluides et moins saccadées que sur le précédent opus.
En conclusion, cet album est un très bon album : on retrouve les éléments du précédent album mais avec plus conviction, de maîtrise des mélodies et de fluidité dans l’exécution. Le seul bémol vient du chant qui semble encore un peut en arrière par rapport aux mélodies mais on sait que sur les opus suivants, ce point sera comblé.
Et malgré que l’album ne contienne que 9 morceaux, on ne s’ennuie jamais à son écoute. Si vous n’avez pas encore écouté ou même entre vos mains cet opus... courrez le prendre.
Si je ne m'abuse ils ont utilisé un passage de Carmina Burana qui fonctionne très bien dans l'intro.
Sinon , j'en suis à ma 3ème écoute , et j'adhère déjà à fond , le dernier morceaux est une perle.
Je le trouve aussi bon que le premier, il regorge de très bons morceaux, Path i choose, Desert Rain, Stormrider, et bien sur le monumental Travel in Stygian.
Je lui trouve le même defaut , le morceau d'ouverture est loin d'être le meilleur.
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