Burnt Offerings

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17/20
Nom du groupe Iced Earth
Nom de l'album Burnt Offerings
Type Album
Date de parution 01 Avril 1995
Labels Century Media
Style MusicalHeavy Thrash
Membres possèdant cet album304

Tracklist

1.
 Burnt Offerings
 07:22
2.
 Last December
 03:23
3.
 Diary
 06:13
4.
 Brainwashed
 05:22
5.
 Burning Oasis
 05:59
6.
 Creator Failure
 06:00
7.
 The Pierced Spirit
 01:54
8.
 Dante's Inferno
 16:25

Durée totale : 52:38

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Iced Earth


Chronique @ Ravenfeld

13 Août 2007
Avec cette "Offrande aux flammes", la bande à Schaffer a engendré ce qui pourrait bien être l'un des pavés les plus lourds de leur discographie. Le groupe s'étant au passage étoffé d'un (3ème !) nouveau batteur et d'un (3ème !) nouveau chanteur.
Ce disque étant le 3ème (aussi !) de leur discographie, la musique y est plus "Thrash" que Heavy. Un Thrash pas aussi tortueux qu'un Machine Head, mais tortillé quand même et surtout sans concession. La piste d'ouverture, du nom de l'album, débute sur une mélodie au synthé d'une petite quinzaine de secondes pouvant par certains côtés rappeler l'exorciste, puis s'assombrit par la suite, une voix de démon fait son apparition, puis c'est l'embrasement total, les mélodies prenant un aspect lourd et malsain, faisant clairement comprendre qu'on est ici en présence du mal. C'est à croire que Jon a réussi à capturer des flammes infernales et à les condenser sur cette petite galette d'une durée d'à peu près 45 minutes.

Les riffs sont abrasifs à souhaits et la guitare, d'un Jon Schaffer enflammé pour l'occasion, ne cède que très peu de terrain dans ses lignes rythmiques, laissant place à l'énergie caractéristique du bonhomme, celle qui est propre à réduire à l'état de pulpe tout petit tympan démuni qui viendrait à passer par-là. Le nouveau batteur se démène excellemment bien de son côté, les percussions répondent présent à tout moment, apportant par la rapidité de leurs enchaînements dans les bons moments leurs lots de puissance. L'ensemble en général assurant son rôle de manière excellente.
Mais que dire en particulier de Mattew Barlow, faisant son entrée dans le groupe, une entrée en grande pompe pour ce qui est maintenant l'un des plus grand chanteur de métal, il déchire, mieux, il transcende sur toutes les différentes pistes. La pièce finale venue s'ajouter pour faire atteindre à l'ensemble ce qui s'appellera par la suite la perfection "Iced Earthienne". Son chant colle à toutes les pistes, dans les tons sombres, dans les tons tristes, s'essayant même à des poussées "Halfordienne" sur "Burning Oasis" et "Creator Failure".

En ce qui concerne les différents morceaux, ceux qui se démarquent le plus de l'ensemble sont ceux qui s'imposent le mieux de par leur puissance à savoir donc "Burnt Offering", l'adaptation d'une pièce de Iced Earth "Last December", "Diary" rien que intro délivrant une dose d'électricité dans les haut volts, "Brainwashed" la deuxième plus grosse claque du CD, derrière l'énorme bombe qu’est "Dante's Inferno", celle-ci nous emporte tout droit au cœur des enfers. La mélodie, la rythmique et les riffs alternant souvent, comprenant aussi quelques passages plus calmes d'ambiance sombre, juste le temps de se calmer et d'ouvrir la bouche, prendre sa respiration, pour mieux repartir par la suite dans ces vapeurs infernales. On n'y a pas une seule seconde le temps de ressentir l'ennui, bien au contraire même, au fil de son déroulement de plus en plus prenant jusqu'au final. Une des plus grandes compositions d'un Schaffer plus qu'inspiré par l'œuvre de Dante. Ce CD est donc indispensable pour tous les fans du groupe, qui demeure ( même si Schaffer l'aime moins ) l'un des meilleurs pavés sortis sous l'appellation Iced Earth. Et "Dante's Inferno" l'une des meilleures compositions que j'ai pu entendre jusque là dans le métal ricain !


Pour ce qui concerne les paroles, le groupe se place, à l'image de sa musique, du côté des ténèbres et de ses créatures infernales. ( Merci à toi Sparda, ta chronique du moment qu't'en parle, a du mérite et a l'intérêt de se porter sur les paroles que j'ai même pas encore traduites malgré 1000 écoutes !!)
Mais si c'est ça l'hérésie moderne, moi je saute le premier directement dans ce bûcher sacrificiel tout yeux fermés et l'cœur joyeux de m'y consumer SANS FIN.

2 Commentaires

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Bolverkrheathenlord - 31 Décembre 2011: Un monument, disque colossal et terrifiant, le plus agressif et sombre dans la carrière de Iced Earth, mystique, occulte, lourd... Un disque que je porte dans mon cœur.
Goneo - 20 Juillet 2023:

J'ai beaucoup de mal a rentré dans cet album, c'est beaucoup plus sombre, presque thrash. Pourtant c'est plutôt mes gouts. Malgré beaucoup de tentative, J'ai du mal à apprécier les mélodies de ce Burnt Offerings, cela reste tout a fait correcte, mais ce ne m'embarque pas. A noter le morceau  Dante's Inferno , meilleur morceau de l'album.

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Chronique @ =XGV=

29 Mai 2009
Jon Schaffer et sa bande avaient laissé les fans sur un Night of the Stormrider de très bonne qualité, sorti un an après le premier album, de bonne facture également. Puis, quelques années s'écoulent avant qu'ils ne sortent enfin leur troisième album : Burnt Offerings. La pochette, tirée des illustrations de la Divine Comédie de Dante illustrée par Gustave Doré, colorée en rouge, combinée avec le titre donnent tout de suite le ton : l'album sera sombre...

3ème album, 3ème chanteur et cette fois, Iced Earth a trouvé sa voix : Matthew Barlow, chanteur pour le moins exceptionnel, pouvant chanter dans divers registres, des plus lyriques aux plus agressifs, comme on peut le constater sur Dante's Inferno, où pendant 16 minutes, il passe par tous les styles de chants qu'il maîtrise... Autant dire que Jon Schaffer a fait très fort en engageant un tel chanteur.

Mais que vaudrait-il si les compositions n'étaient pas à la hauteur ? Heureusement, elles le sont. Elles n'atteignent peut-être pas le niveau du précédent album, mais elles sont un renouvellement puisque, comme la pochette l'annonce, on évolue dans des tons sinistres que magnifient les riffs de Jon Schaffer. L'agressivité de son jeu combiné à des paroles et une musique sombre dévoilent un côté peu connu du groupe. La première chanson donne tout de suite le ton : une intro au synthé à laquelle s'ajoute une voix étrange, puis d'un seul coup, c'est parti : la brutalité se combine à l'ambiance et crée l'atmosphère que l'on retrouve d'un bout à l'autre de l'album. Il s'agit là sans aucun doute de la production la plus sinistre du groupe.

Alors pourquoi une note plus faible que le précédent ? Bien que la musique se renouvelle efficacement et que Matthew Barlow soit enfin arrivé dans le groupe, on sent une légère (très légère, mais bien présente) baisse d'inspiration par rapport au précédent, qui variait plus d'une chanson à l'autre, alors qu'ici, les chansons sont plus basées sur les mêmes sonorités et c'est bien dommage car Dante's Inferno montre que l'inspiration était bien là... Mais visiblement à un niveau insuffisant pour quelqu'un qui attendait le nouvel album depuis un bon moment.

Mais pas d'inquiétude, si à l'époque on aurait pu croire à un embryon de début de la fin, il n'en était rien et Jon Schaffer n'allait pas s'amuser à ressortir le même album deux fois, comme le montrera l'album suivant.

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