Avec
The Apostasy,
Nergal, âgé de seulement 30 ans, propose déjà le huitième full lenght de
Behemoth (
Pagan Vastland étant une démo), représentant ainsi le cinquième album de la période deathmetal de la formation, et ayant la lourde tâche de succéder au redoutable
Demigod.
Poursuivant intelligemment dans la voie tracée depuis
Satanica, notamment au niveau conceptuel et spirituel,
Behemoth balance une musique toujours brutale et technique, aux plans rappelant incontestablement l’ombre du dieu
Morbid Angel, mais ajoute cette fois des vrais chœurs, qui apportent au final une dimension inédite, conférant une atmosphère vraiment épique, sans rabattre toutefois le groupe vers un côté mélodique ; ainsi, à l’image du morceau Slaying The Prophets Ov
Isa, les titres marient brillamment la puissance du death metal avec cette ambiance épique très guerrière, rapprochant encore un peu plus
Behemoth de combos aussi cultes que
Nile ou
Vital Remains.
Côté chant,
Nergal a travaillé sa voix d’arrache pied, cette dernière s’est ainsi considérablement améliorée, étant à la fois plus puissante et plus précise ; le chanteur possède maintenant un coffre impressionnant, ainsi qu’un timbre hyper guttural, à la manière des growls du fameux Glen Benton, leader de
Deicide. Enfin,
The Apostasy a été enregistré une nouvelle fois sous la houlette d’A.Malczewski, qui propose une production toujours au top, dotant le couple basse/batterie (hyper complexe au passage) d’un son terriblement profond, et les guitares d’un son particulièrement lourd et incisif.
The Apostasy se compte sans conteste parmi les réalisations deathmetal marquantes de ce premier semestre 2007, sans toutefois se hisser à hauteur de l'impitoyable Shadows In The Light d’
Immolation. Certes moins marquant que son imparable prédécesseur
Demigod, l'album confirme une fois encore
Behemoth au rang des formations de deathmetal europénnes incontournables, avec une musique combinant brill
Ament finesse, noirceur et brutalité.
Fabien.
de warrel dane de nevermore? je dis peut etre une betise mais bon...
son chant rjoute un coté ecorché assez malsain...
Inner Sanctum est en plus un titre assez remarquable de The Apostasy, possédant un côté très lourd et distillant des ambiances sombres très travaillées. Le timbre unique de Warrel Dane apporte en plus cette coloration particulière au morceau.
En parlant de Nevermore, j'apprécie tout particulièrement l'album Dead Heart in a Dead World de la formation de Seattle. Il est beaucoup plus énergique que son prédécesseur, et mixe à merveille la puissance du thrash avec un côté heavymetal assez prononcé. Et puis très honnêtement, Jeff Loomis est un sacré guitariste, soliste et compositeur.
Fabien.
Ce n'est pas tant la musique qui fait que cet album est pour moi au-dessus des autres (elle est toujours aussi excellente). Mais bien la prod, cette batterie puissante mettant en valeur le jeu extraordinaire d'Inferno, ces ambiances épiques à couper le soulfle (ce putain de Slaying the Prophet ov Isae) rendent réellement l'ensemble fluide, facilitant grandement l'écoute poour le novice que j'étais alors (et que je suis toujours au demeurant)
Bref un album, d'une qualité rare, tout comme le groupe en somme.
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