The Apostasy

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17/20
Nom du groupe Behemoth (PL)
Nom de l'album The Apostasy
Type Album
Date de parution 02 Juillet 2007
Enregistré à RG Studios
Style MusicalDeath Black
Membres possèdant cet album770

Tracklist

Re-Issue in 2008 by Regain Records with a bonus DVD
1.
 Rome 64 C.E.
 01:25
2.
 Slaying the Prophets ov Isa
 03:23
3.
 Prometherion
 03:03
4.
 At the Left Hand ov God
 04:58
5.
 Kriegsphilosophie
 04:23
6.
 Be Without Fear
 03:17
7.
 Arcana Hereticae
 02:58
8.
 Libertheme
 04:03
9.
 Inner Sanctum
 05:01
10.
 Pazuzu
 02:36
11.
 Christgrinding Avenue
 03:51

Durée totale : 38:58



DVD (Re-Issue 2008)
1.
 The Making of "The Apostasy"
 25:29

Durée totale : 25:29

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Behemoth (PL)


Chronique @ Fabien

08 Juillet 2007
Avec The Apostasy, Nergal, âgé de seulement 30 ans, propose déjà le huitième full lenght de Behemoth (Pagan Vastland étant une démo), représentant ainsi le cinquième album de la période deathmetal de la formation, et ayant la lourde tâche de succéder au redoutable Demigod.

Poursuivant intelligemment dans la voie tracée depuis Satanica, notamment au niveau conceptuel et spirituel, Behemoth balance une musique toujours brutale et technique, aux plans rappelant incontestablement l’ombre du dieu Morbid Angel, mais ajoute cette fois des vrais chœurs, qui apportent au final une dimension inédite, conférant une atmosphère vraiment épique, sans rabattre toutefois le groupe vers un côté mélodique ; ainsi, à l’image du morceau Slaying The Prophets Ov Isa, les titres marient brillamment la puissance du death metal avec cette ambiance épique très guerrière, rapprochant encore un peu plus Behemoth de combos aussi cultes que Nile ou Vital Remains.

Côté chant, Nergal a travaillé sa voix d’arrache pied, cette dernière s’est ainsi considérablement améliorée, étant à la fois plus puissante et plus précise ; le chanteur possède maintenant un coffre impressionnant, ainsi qu’un timbre hyper guttural, à la manière des growls du fameux Glen Benton, leader de Deicide. Enfin, The Apostasy a été enregistré une nouvelle fois sous la houlette d’A.Malczewski, qui propose une production toujours au top, dotant le couple basse/batterie (hyper complexe au passage) d’un son terriblement profond, et les guitares d’un son particulièrement lourd et incisif.

The Apostasy se compte sans conteste parmi les réalisations deathmetal marquantes de ce premier semestre 2007, sans toutefois se hisser à hauteur de l'impitoyable Shadows In The Light d’Immolation. Certes moins marquant que son imparable prédécesseur Demigod, l'album confirme une fois encore Behemoth au rang des formations de deathmetal europénnes incontournables, avec une musique combinant brillAment finesse, noirceur et brutalité.

Fabien.

7 Commentaires

36 J'aime

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spoky - 24 Avril 2009: personne n'a remarqué la "breve" participation
de warrel dane de nevermore? je dis peut etre une betise mais bon...
son chant rjoute un coté ecorché assez malsain...
spoky - 24 Avril 2009: apparition sur la piste "inner sanctum"
Fabien - 25 Avril 2009: Oui. Même si l'apparition de Warrel Dane est brève, elle a effectivement le mérite d'être soulignée. Je n'exclus donc pas le fait d'inclure ce détail si jamais l'envie soudaine me prend d'étoffer ma rédaction initiale ! Merci pour ta remarque judicieuse.

Inner Sanctum est en plus un titre assez remarquable de The Apostasy, possédant un côté très lourd et distillant des ambiances sombres très travaillées. Le timbre unique de Warrel Dane apporte en plus cette coloration particulière au morceau.

En parlant de Nevermore, j'apprécie tout particulièrement l'album Dead Heart in a Dead World de la formation de Seattle. Il est beaucoup plus énergique que son prédécesseur, et mixe à merveille la puissance du thrash avec un côté heavymetal assez prononcé. Et puis très honnêtement, Jeff Loomis est un sacré guitariste, soliste et compositeur.

Fabien.
Tyrcrash - 17 Mars 2012: Pour ma part, mon album préféré de Behemoth. Il s'agit sans aucun doute de leur effort le plus "commercial" (même si parler de commercial pour du death est un peu stupide)

Ce n'est pas tant la musique qui fait que cet album est pour moi au-dessus des autres (elle est toujours aussi excellente). Mais bien la prod, cette batterie puissante mettant en valeur le jeu extraordinaire d'Inferno, ces ambiances épiques à couper le soulfle (ce putain de Slaying the Prophet ov Isae) rendent réellement l'ensemble fluide, facilitant grandement l'écoute poour le novice que j'étais alors (et que je suis toujours au demeurant)

Bref un album, d'une qualité rare, tout comme le groupe en somme.
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Commentaire @ HetriX

05 Fevrier 2009
Dire que ce dernier Behemoth est un rouleau compresseur envoyant tous les groupes Black/Death aux placards est un doux euphémisme. Puissant, destructeur, sombre, magnifique.

On commence doucement l'album avec un intro qui sonne assez orientale, on peut dire que c'est la marque la plus frappante de ce dernier album (L'intro de l'album ou encore le début de "At The Left Ov God"), le reste se tient dans la pure veine de "Demigod", C'est à dire un death brutal teinté de black.

Niveau brutalité, on a mis le cran au dessus sur certaines chansons (Kriegsphilosophie), pour ce qui est de la technicité de musiciens, je pense que tout fan de Behemoth sait que l'on a pas affaire à une paire de manchots et il suffit d'écouter "Christgrinding Avenue" pour sans rendre compte...Impressionnant. Et à la surprise générale, Nergal nous offre même une chanson avec un chant clair comme à la bonne époque d'un très bon "Chant For Eschaton".

Un brutal death frisant la perfection avec une touche black beaucoup plus prononcée qu'avant...Nergal est de retour...Et il n'est pas content du tout...

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Commentaire @ Mika_Helvetia

13 Mai 2009
Ca y'est Behemoth l'a fait... Quoi donc ? eh bien ce que je me demandais après Demigod c'est s'ils pourraient faire mieux... et c’est réussi !!!! L'album The Apostasy -ce qui signifie l'état de rejet de ses croyances religieuses ou politiques pour quelque cause- est un véritable chef d'oeuvre musical, technique, textuel et original. Mais voici un grand mot qui fait bien souvent peur dans un milieu tel que le Black Metal. En effet, combien de fois nous a-t-on servi une soupe à la place d'un steak au nom d'une originalité qui équivalait à enfoncer des vis avec un marteau. Et c'est là le point fort de The Apostasy ; Behemoth a su se servir de tournevis différents ! Pour en revenir à Demigod, c'est album sans faux pas laissant une impression de terreur guerrière et de destruction mais qui avait peine à aller plus loin et si The Apostasy est toujours aussi imposant, il laisse une impression plus ténébreuse, qui prend plus aux trippes en laissant une athmosphère malsaine à son écoute. Ceci s’explique par l’instrumentale très variée et originale pour un groupe de Black Death… une instrumentale qui aurait pu être utilisée (différemment) par un groupe Sympho. En plus des chœurs (deux sopranos, deux altos, deux ténors et un basso) on trouve des instrumentales classiques (piano, trompette, trombonne…) en parfaite adéquation avec l’esprit de poing d’acier, écrasant tout sur son passage et ce de façon très martiale, que dégage Behemoth. Ces chœurs et cette instrumentalisation permettent donc de donner un côté plus mystique et diabolique à l’œuvre, ce qui est un plus par rapport aux opus précédents. Une impression de puissance alliée à un côté très sombre, beaucoup plus Black que sur Demigod par exemple. Mais revenons aux instruments traditionnels du groupe. La batterie est toujours aussi rapide alternant blasts, roulements et rythmiques martiales très carrées. Les guitares atteignent un excellent niveau technique et donnent du relief aux morceaux grâce l’utilisation de très nombreux solos parfaitement exécutés. La voix de Nergal est reconnaissable à la première écoute mais semble plus travaillée et ceci me fait arriver au point le plus inattendu de cet album ; l’utilisation des voix claires sur le morceau Inner Sanctum qui laissent une impression très négative et très sombre.
La preuve que l’on peut être original sans dénaturer le genre, les objectifs d’évolution et de surpassement du passé sont atteints dans un esprit ténébreux et destructeur. Album que l’on pourrait qualifier de parfait si la perfection existait !

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